Dominique Strauss-Khan a pratiquement consacré les deux (02) dernières journées de sa visite à sensibiliser le monde politique dans sa responsabilité dans l'avancement du programme de relance économique. Le Dg du Fmi n'avait d'ailleurs pas tort parce que sans une stabilité politique ; il est clair que la situation financière va encore plonger. Pour éviter que la Côte d'Ivoire n'arrive à ce schéma, le patron du fonds a insisté ; hier ; lors de la conférence de presse qu'il a donnée à l'hôtel Tiama ; sur cet aspect. Il a rappelé à cette occasion, l'urgence pour ce pays d'arriver au point d'achèvement. Pour que cela soit, celui-ci a souhaité des élections sans dérapages. "Il faut que nous arrivions au point d'achèvement qui est tout à fait décisif. C'est le moment où une très large partie de la dette pourra être décaissée avec des conséquences considérables sur le budget de la Côte d'Ivoire parce que le service de la dette est égal au tiers du budget" a indiqué le conférencier dans sa déclaration liminaire. Dominique Strauss-Khan qui veux coûte que coûte que les Ivoiriens ne ratent pas cette chance, les a exhortés à y mettre toute la volonté. Il a surtout insisté sur le processus électoral véritable moteur, selon lui, de cette relance économique tant attendue. "Les élections sont un point décisif. Quels que soient les résultats, il faut que le programme continue. Parce que les difficultés au fonctionnement de ces élections seront un caillou sur la route du programme Ppte" a-t-il prévenu. Mais le Dg du Fmi a espoir que tout se passera dans de bonnes conditions. Il en veut pour preuve, l'assurance que les principaux acteurs politiques lui ont donnée. "Tout le monde est d'accord, nous pensons que nous serons dans les meilleures conditions pour la relance économique …La Côte d'Ivoire est sur le bon chemin" a ajouté le conférencier. Dominique Strauss-Khan s'est dit même prêt à aider le pays à retrouver le sourire. C'est dans tout les cas, le rôle qui lui a été confié, celui de porter la voix de l’Afrique. Mais il ne veut pas se mêler des problèmes internes des pays. "Je ne veux pas intervenir dans les affaires des Ivoiriens" a-t-il répété parlant de la date des élections. Toutefois, le conférencier a fait cette précision : "Lorsqu'on a besoin de mettre en place un programme économique, il faut des conditions normales et mettre en place un gouvernement qui continuera l'action de ce programme. Pour ma part, je reste serein, je n'ai trouvé auprès des politiques aucune résistance. J'ai le sentiment que chacun a conscience de l'intérêt de poursuivre le processus jusqu'à son terme…Que les élections se tiennent sans dérapage..." a-t-il mentionné. Après cette conférence de presse, la délégation que conduisait le Dg du Fmi s'est rendue à la Bceao. Avant il a rencontré la société civile. Strauss-Khan s'envole aujourd'hui pour le Maroc .
DJE KM
cathycelio@yahoo.fr
Photo: Olga Ottro
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