Avant l’Assemblée générale élective prochaine du Bureau ivoirien du droit d’auteur, il faut d’abord passer par les élections des délégués de plusieurs collèges d’artistes en marche depuis le 26 mai dernier. Outtara Alahassan, lui, veut figurer parmi les 95 candidats à choisir pour élire une tête qui briguera la présidence du Conseil d’administration de la maison des artistes pour les auteurs-compositeurs. Devant la presse, hier, à la résidence privée de la chanteuse Tantie Oussou, aux II-Plateaux, l’artiste est sorti de sa réserve, toutes griffes dehors.
Ouattara Alahassan ambitionne d’occuper un des 95 sièges à pourvoir par les auteurs-compositeurs qui devront élire, à leur tour, leur candidat à la Présidence du conseil d’administration du Bureau ivoirien du droit d’auteur (BURIDA), lors de sa future assemblée générale élective. Mais à quel titre ? En tant qu’auteur-compositeur du générique de l’émission radio “Allocodrome” dans les années 90, guitariste et formateur en matière de musique classique et contemporaine évoluant en solo. Le candidat s’est présenté également comme l’élève ayant obtenu la moyenne la plus élevée de l’histoire du Conservatoire national de musique d’Abidjan, avec à la clef, “une première médaille à la guitare, degré supérieur”. De quoi inspirer Ouattara Alahassan pour charger l’un de ses adversaires déclaré : “Valen Guédé n’atteint donc même pas mon degré musical”, eu égard, selon lui, à sa propension à mettre en avant sa formation académique pour mystifier la famille artistique.
“Je veux un face-à-face télévisé avec Valen Guédé”
Pour lui, il faut au moins 7 ans pour avoir le diplôme de fin d’études de premier cycle ou une attestation de fin de cours, s’ils sont bien sûr, régulièrement suivis. Or, si l’on en croit Ouattara Alahassan, son adversaire est “un usurpateur du titre de musicologue” qui a arrêté ses études en 4ème année de Conservatoire ; par conséquent, il ne peut se prévaloir d’un quelconque diplôme. “Vous pouvez consulter le service de la Scolarité de l’Institut national des arts (INA), actuel Institut national supérieur des arts et de l’action culturelle (INSAAC)”, a-t-il insisté. Et si Valen avait obtenu son diplôme de musicologue en France par exemple où il a vécu à un moment donné de sa vie ? “Qu’il le prouve”, a-t-il exigé.
D’ailleurs, Ouattara Alahas-san qui invite Valen Guédé à “un face-à-face télévisé” pour une démonstration, a soutenu qu’il n’est pas assez d’avoir des “qualités intrinsèques et des programmes”, pour prétendre présider aux destinées du Conseil d’administration du Burida. “Un citoyen Lambda peut diriger le Burida ; il suffit qu’il se fasse bien entouré. On veut donc un homme rassembleur, convivial, voire un vrai capitaine”, a-t-il insisté. Puis Ouattara Alahassan a dressé un bilan sans gloire du passage de Valen Guédé à la tête du Conseil d’administration du Burida pendant 6 ans. “S’il avait si bien réussi, on n’en serait pas là”, a-t-il coupé, minimisant les chiffres d’affaires de plus d’un milliard jugés historiques que ce dernier a réalisés durant son mandat : “Faites un audit et vous verrez combien de fonds a été collecté tout ce temps”.
Ouattara Alahassan a soutenu qu’il n’entrerait dans cette campagne aux allures d’un règlement de compte s’il ne voyait pas en Valen Guédé, un perturbateur de la future assemblée générale élective.
“Certains artistes décédés sur les listings des élections…”
L’un des candidats du collège des auteurs-compositeurs s’est défendu de rouler pour quelqu’un mais plutôt pour “les gens qui aiment les gens et non les arrogants”. Il s’est donc inquiété que rien n’ait été fait pour crédibiliser l’AGE à venir. “Les noms de certains artistes décédés figurent sur le listing électoral ; les gens n’ont réellement pas tenu compte du fait que les auteurs-compositeurs sont les plus nombreux avec seulement 95 sièges à pourvoir”, a-t-il accusé.
En ce qui concerne la gestion collective du Burida, il a déploré la présence de certains candidats aux propos et attitudes discourtois. Pour lui, le Burida est beaucoup trop sérieux pour le laisser à la portée de ce type d’Ivoiriens.
“Il faut une répartition transparente et régulière du droit d’auteur. En plus, tous les ans, il faut faire le bilan des 35 % qu’on dit destinés à la gestion du personnel du Burida et les 65 % aux artistes”, a plaidé Ouattara Alahassan, abordant le volet de la répartition du droit d’auteur dans sa conférence. En conséquence, l’artiste a lancé un appel : “Le Burida a besoin d’une reconstruction mentale pour que les artistes vivent décemment de leur travail. Pour cela, il faut une entente parfaite entre les sociétaires”. Ce que le candidat a dit être capable de faire tout en appelant à la conscience collective de tous les artistes.
Avec plus de 3000 votants, ce sont au total 314 candidats au niveau du collège des auteurs-compositeurs qui s’affronteront le 11 juin prochain pour 95 sièges à pourvoir en tant que grands électeurs du futur AGE.
Schadé Adédé
Ouattara Alahassan ambitionne d’occuper un des 95 sièges à pourvoir par les auteurs-compositeurs qui devront élire, à leur tour, leur candidat à la Présidence du conseil d’administration du Bureau ivoirien du droit d’auteur (BURIDA), lors de sa future assemblée générale élective. Mais à quel titre ? En tant qu’auteur-compositeur du générique de l’émission radio “Allocodrome” dans les années 90, guitariste et formateur en matière de musique classique et contemporaine évoluant en solo. Le candidat s’est présenté également comme l’élève ayant obtenu la moyenne la plus élevée de l’histoire du Conservatoire national de musique d’Abidjan, avec à la clef, “une première médaille à la guitare, degré supérieur”. De quoi inspirer Ouattara Alahassan pour charger l’un de ses adversaires déclaré : “Valen Guédé n’atteint donc même pas mon degré musical”, eu égard, selon lui, à sa propension à mettre en avant sa formation académique pour mystifier la famille artistique.
“Je veux un face-à-face télévisé avec Valen Guédé”
Pour lui, il faut au moins 7 ans pour avoir le diplôme de fin d’études de premier cycle ou une attestation de fin de cours, s’ils sont bien sûr, régulièrement suivis. Or, si l’on en croit Ouattara Alahassan, son adversaire est “un usurpateur du titre de musicologue” qui a arrêté ses études en 4ème année de Conservatoire ; par conséquent, il ne peut se prévaloir d’un quelconque diplôme. “Vous pouvez consulter le service de la Scolarité de l’Institut national des arts (INA), actuel Institut national supérieur des arts et de l’action culturelle (INSAAC)”, a-t-il insisté. Et si Valen avait obtenu son diplôme de musicologue en France par exemple où il a vécu à un moment donné de sa vie ? “Qu’il le prouve”, a-t-il exigé.
D’ailleurs, Ouattara Alahas-san qui invite Valen Guédé à “un face-à-face télévisé” pour une démonstration, a soutenu qu’il n’est pas assez d’avoir des “qualités intrinsèques et des programmes”, pour prétendre présider aux destinées du Conseil d’administration du Burida. “Un citoyen Lambda peut diriger le Burida ; il suffit qu’il se fasse bien entouré. On veut donc un homme rassembleur, convivial, voire un vrai capitaine”, a-t-il insisté. Puis Ouattara Alahassan a dressé un bilan sans gloire du passage de Valen Guédé à la tête du Conseil d’administration du Burida pendant 6 ans. “S’il avait si bien réussi, on n’en serait pas là”, a-t-il coupé, minimisant les chiffres d’affaires de plus d’un milliard jugés historiques que ce dernier a réalisés durant son mandat : “Faites un audit et vous verrez combien de fonds a été collecté tout ce temps”.
Ouattara Alahassan a soutenu qu’il n’entrerait dans cette campagne aux allures d’un règlement de compte s’il ne voyait pas en Valen Guédé, un perturbateur de la future assemblée générale élective.
“Certains artistes décédés sur les listings des élections…”
L’un des candidats du collège des auteurs-compositeurs s’est défendu de rouler pour quelqu’un mais plutôt pour “les gens qui aiment les gens et non les arrogants”. Il s’est donc inquiété que rien n’ait été fait pour crédibiliser l’AGE à venir. “Les noms de certains artistes décédés figurent sur le listing électoral ; les gens n’ont réellement pas tenu compte du fait que les auteurs-compositeurs sont les plus nombreux avec seulement 95 sièges à pourvoir”, a-t-il accusé.
En ce qui concerne la gestion collective du Burida, il a déploré la présence de certains candidats aux propos et attitudes discourtois. Pour lui, le Burida est beaucoup trop sérieux pour le laisser à la portée de ce type d’Ivoiriens.
“Il faut une répartition transparente et régulière du droit d’auteur. En plus, tous les ans, il faut faire le bilan des 35 % qu’on dit destinés à la gestion du personnel du Burida et les 65 % aux artistes”, a plaidé Ouattara Alahassan, abordant le volet de la répartition du droit d’auteur dans sa conférence. En conséquence, l’artiste a lancé un appel : “Le Burida a besoin d’une reconstruction mentale pour que les artistes vivent décemment de leur travail. Pour cela, il faut une entente parfaite entre les sociétaires”. Ce que le candidat a dit être capable de faire tout en appelant à la conscience collective de tous les artistes.
Avec plus de 3000 votants, ce sont au total 314 candidats au niveau du collège des auteurs-compositeurs qui s’affronteront le 11 juin prochain pour 95 sièges à pourvoir en tant que grands électeurs du futur AGE.
Schadé Adédé