Le mardi 26 mai 2009, la ville de Bouaké a abrité la cérémonie de passation des charges entre les com’zones et les préfets. A cette occasion, le ministre Sidiki Konaté, porte-parole des Forces Nouvelles a prononcé une intervention que nous vous proposons en intégralité.
(…) En signant l'Accord politique de Ouagadougou et en raison de la responsabilité particulière qu'elles ont dans la conduite du processus de sortie de crise, les Forces Nouvelles se sont engagées dans l'impérieuse nécessité de construire la paix et la stabilité dans notre pays la Côte d'Ivoire.
La construction de cette paix et de cette stabilité passe par des étapes nécessaires que sont :
- L'identification générale des populations en vue de l'octroi des cartes nationales d'identité ;
- L'identification du corps électoral en vue de l'établissement d'une liste électorale transparente, fiable et consensuelle ;
- La restauration de l'autorité de l'Etat sur l'ensemble du territoire national en vue de la réunification territoriale du pays ;
- L'unification économique et financière du pays ; - La restauration et la refondation des deux armées en vue de la mise en place de Nouvelles Forces de défense et de sécurité attachées aux valeurs d'intégrité et de moralité républicaine et ce, à travers la création d'une structure opérationnelle intégrée appelée le Centre de commandement intégré : le CCI ;
- La conduite d'un processus électoral qui doit aboutir à des élections présidentielles ouvertes, démocratiques et transparentes à la date choisie du 29 novembre 2009.
L'étape de ce mardi 26 mai 2009, qui réunit toute la communauté nationale et internationale, traite de la restauration de l'autorité de l'Etat en vue de donner à la réunification territoriale du pays, tout son contenu et toute sa réalité sur le terrain.
Pour mieux comprendre l'importance et l'impact propulseur de l'acte de ce jour sur l'ensemble du processus, il est bon que nous disions d'une part, ce que cette cérémonie n'est pas du tout et ce qu'elle en est en réalité d'autre part.
Cette cérémonie de ce jour, n'est pas du tout :
- un désaveu de l'appareil militaire des Forces Nouvelles, l'un des signataires de l'Accord politique de Ouagadougou une humiliation des com'zones et des com'secteurs au point de les présenter comme des oiseaux de mauvaise augure en voulant leur donner une mauvaise conscience par le fait d'avoir été com'zones ou com'secteurs des Forces armées des Forces Nouvelles ;
- le rejet des com 'zones comme des mouchoirs déjà utilisés dont on a plus besoin et qui sont bien à ranger dans le garage du processus de sortie de crise ;
- la défaite d'un camp face à un autre camp ;
- le démantèlement systématique du système de sécurité et de défense de l'une des forces signataires de l'Accord politique de Ouagadougou ;
- l'affaiblissement et la fragilisation des FAFN, l'une des parties signataires de l'Accord Politique de Ouagadougou ;
- le reniement et le rejet par le Secrétaire général des Forces Nouvelles de la branche militaire de son mouvement ;
- la disgrâce et la fin des autorités militaires des Forces Nouvelles.
Pour ceux qui ne le savent pas, l'Accord politique de Ouagadougou inscrit les FAFN et les FDSCI dans un processus de réunification et de mise en place de la nouvelle armée.
Cette cérémonie, vous l'avez voulu et nous avons travaillé dans ce sens, vise plutôt à restaurer l'autorité de l'Etat par la remise au corps préfectoral de son arsenal de travail afin qu'il assume la plénitude de ses fonctions que l'Etat lui a donné.
Il s'agit donc de terminer le processus de réunification de l'administration territoriale qui a si bien commencé depuis deux ans après cinq années d'absence totale de cette administration dans les zones CNO.
Nous l'avons dit tantôt, l'Accord politique de Ouagadougou contient plusieurs étapes et chaque étape à son propre processus et les réponses inhérentes à ce processus.
Aujourd'hui, ce n'est pas ici que nous allons donner les réponses (qui existent déjà) s'agissant de certaines questions telles que :
- Que deviendront les com'zones et les com'secteurs ?
- Que deviendra l'Etat-major des FAFN ?
Ces réponses, nous les avons, ces réponses, l'Accord politique de Ouagadougou les a et elles n'angoissent guerre les Forces Nouvelles, qui ont su opérer, chaque fois que la paix l'exigeait des mutations nécessaires en vue de donner à la paix, toute sa chance de réalisation.
Le Général Soumaïla Bakayoko et son armée ont des réponses et une claire conscience des tâches à accomplir dans les jours à venir.
Lorsque la prochaine étape, qui est l'encasernement des FAFN viendra, les Forces Nouvelles, de façon sereine, présenteront à la nation et au monde entier un plan qui contient des réponses claires et précises sur toutes ces questions.
Ces réponses sont déjà contenues dans l'Accord complémentaire 4 de Ouagadougou.
Ce qu'il ne faut jamais perdre de vue, c'est que l'Accord politique de Ouagadougou prévoit un processus de réunification des deux armées. Ce qui suppose que les FAFN existent et sont partie prenante et intégrante de ce processus de réunification.
En ce jour, célébrons ce que nous devons célébrer, c'est-à-dire la restauration de l'administration territoriale.
Cette célébration démontre que les Forces Nouvelles restent constantes dans leurs engagements de construire la paix pour laquelle elles ont pris librement des décisions lors de la signature de l'Accord politique de Ouagadougou. Elle veut également dire que les Forces Nouvelles sont prêtes à faire des sacrifices pour sortir des reflexes et des acquis de la guerre afin de construire la paix et la réconciliation en Côte d'Ivoire.
Cette cérémonie démontre aussi que les Forces Nouvelles sont prêtes à prendre des décisions difficiles, douloureuses et souvent même risquées, avec détermination, courage et responsabilité afin de donner à la paix, toute sa chance en Côte d'Ivoire. Mieux, cette cérémonie doit nous démontrer la capacité des Forces Nouvelles à s'élever au-dessus de leurs intérêts particuliers et individuels pour la construction de cette paix.
Que ne dit-on pas dans certaines chancelleries, dans certaines officines politiques ou dans une certaine presse sur le compte des Forces nouvelles, j'en citerai quelques-uns : «les hommes de Soro n'accepteront jamais l'accord de paix de Ouagadougou à cause des dividendes qu'ils tirent de la guerre ; les hommes de Soro ne sont pas capables de comprendre l'intérêt de la paix pour la nation ivoirienne; que Soro lui-même n'est pas capable de demander aux com'zones de travailler pour la paix ; entre Soro et ses com'zones, c'est la guerre totale à cause du refus de ces derniers à aller à la paix signée par Soro”,
Bref, on invente toutes sortes de scenarios dignes de feuilleton barbare pour fustiger les Forces Nouvelles, en vue de casser leur morale et leur unité.
On oublie souvent que les Forces Nouvelles sont une autre partie signataire de l'Accord politique de Ouagadougou. Et donc, qu'elles constituent l'équilibre et l'un des garants de l'Accord politique de Ouagadougou. Et que leur adhésion nécessaire permet à l'Accord politique de Ouagadougou d'être effectif.
Et pourtant, que d'actes posés depuis la signature de l'Accord politique de Ouagadougou par le mouvement de Soro Guillaume, ont démontré la fausseté et la banalité de telles affirmations.
Je vous donne quelques exemples :
- Ce site où nous sommes était occupé par une branche militaire des Forces nouvelles, mais les Com'zones et les Com'secteurs ont abandonné ce site qui était leur siège de commandement au profit des préfets et sous-préfets pour permettre le début du redéploiement du corps préfectoral;
- La sécurisation de ce corps préfectoral depuis deux ans par les FAFN sans notification d'un incident minime ou majeur ;
- La sécurisation des audiences foraines et de l'enrôlement des populations par les FAFN ;
- La participation à la mise en place des structures et surtout de l'opération de l'unicité des caisses qui a bel et bien débuté ;
- L'acceptation et la participation aux côtés des FDS à la sécurisation de la frontière ouest de ce pays ;
- La participation à la composition de l'effectif du CCI en vue du redéploiement de cette unité opérationnelle ;
- La participation à tous les rendez-vous pour réfléchir sur la nouvelle armée.
Bien d'autres actes pourraient ici être énumérés qui prouvent que le Secrétaire général des Forces Nouvelles, son directoire politique et son armée sont engagés sincèrement et sans faux-fuyant dans la construction de la paix en Côte d'Ivoire par leur participation active à la mise en œuvre de toutes les étapes de cet accord.
Cette cérémonie de ce jour est donc un acte contenu dans l'Accord politique de Ouagadougou et elle est une avancée notable dans le processus de construction de la paix.
Loin donc des commérages et des imageries mesquines, les Forces Nouvelles travaillent progressivement et surement à l'application effective de toutes les dispositions de l'Accord politique de Ouagadougou souvent dans des conditions extrêmement difficiles.
Parce que les Forces Nouvelles aiment ce pays, les Forces Nouvelles souhaitent et agissent de sorte que la Côte d'Ivoire se réconcilie véritablement avec elle-même sur de nouveaux fondements. Les Forces Nouvelles regardent l'avenir et les prochaines étapes avec sérénité lucidité et abnégation.
La prochaine étape, c'est l'encasernement des effectifs des FAFN retenus dans la nouvelle armée ;
Bientôt, les soldats des Forces Nouvelles retenus pour la nouvelle armée seront dans les quatre casernes (si les moyens suivent) retenues, en attendant leur utilisation pleine et entière dans le processus de réunification des deux armées.
La prochaine étape, c'est aussi, le déploiement de la douane en vue de boucler le processus d'unification des caisses de l'Etat ;
Le déploiement du CCI donnera une lisibilité encore plus nette à l'unicité des caisses qui a déjà si bien commencé.
La prochaine étape, Monsieur le Secrétaire général, c'est également la conception et la mise en place d'un plan de sécurisation globale pour les élections ; les Forces Nouvelles seront au rendez-vous également car il faut pour ce pays un schéma sécuritaire uniforme sur toute l'étendue du territoire ; lequel dira clairement comment la sécurisation des élections va se faire, qui en seront les acteurs, quelles sont les forces qui seront en caserne et quelles sont celles qui seront sur le terrain avant, pendant et juste après les élections.
Les Forces Nouvelles seront présentes dans la distribution des cartes nationales d'identité et des cartes d'électeurs issues de la liste électorale consensuelle, à travers les structures mises en place par l'APO.
Les Forces Nouvelles seront présentes dans les structures en charge des élections pour s'assurer que les élections sont transparentes, qu'elles sont organisées dans la quiétude et dans la sécurité pour tous sur toute l'étendue du territoire.
Nous voudrions donc M. le Premier ministre, Secrétaire général des Forces Nouvelles, vous assurer que nous sommes engagés derrière vous.
Continuez votre travail. Vous avez une assise derrière vous. Vous avez une population derrière vous. Vous avez une armée derrière vous. Vous avez un directoire politique derrière vous. Nonobstant les articles de presse parce depuis huit ans, vous êtes le Secrétaire général des Forces nouvelles, chef suprême de cette armée.
Nous voudrions donc vous assurer que les prochaines instructions concernant votre programme de travail en tant que Premier ministre, s'agissant de l'Accord politique de Ouagadougou seront exécutées et nous allons inviter cette même assemblée pour venir constater le suivi de ce qui va se faire.
Je vous remercie.
(…) En signant l'Accord politique de Ouagadougou et en raison de la responsabilité particulière qu'elles ont dans la conduite du processus de sortie de crise, les Forces Nouvelles se sont engagées dans l'impérieuse nécessité de construire la paix et la stabilité dans notre pays la Côte d'Ivoire.
La construction de cette paix et de cette stabilité passe par des étapes nécessaires que sont :
- L'identification générale des populations en vue de l'octroi des cartes nationales d'identité ;
- L'identification du corps électoral en vue de l'établissement d'une liste électorale transparente, fiable et consensuelle ;
- La restauration de l'autorité de l'Etat sur l'ensemble du territoire national en vue de la réunification territoriale du pays ;
- L'unification économique et financière du pays ; - La restauration et la refondation des deux armées en vue de la mise en place de Nouvelles Forces de défense et de sécurité attachées aux valeurs d'intégrité et de moralité républicaine et ce, à travers la création d'une structure opérationnelle intégrée appelée le Centre de commandement intégré : le CCI ;
- La conduite d'un processus électoral qui doit aboutir à des élections présidentielles ouvertes, démocratiques et transparentes à la date choisie du 29 novembre 2009.
L'étape de ce mardi 26 mai 2009, qui réunit toute la communauté nationale et internationale, traite de la restauration de l'autorité de l'Etat en vue de donner à la réunification territoriale du pays, tout son contenu et toute sa réalité sur le terrain.
Pour mieux comprendre l'importance et l'impact propulseur de l'acte de ce jour sur l'ensemble du processus, il est bon que nous disions d'une part, ce que cette cérémonie n'est pas du tout et ce qu'elle en est en réalité d'autre part.
Cette cérémonie de ce jour, n'est pas du tout :
- un désaveu de l'appareil militaire des Forces Nouvelles, l'un des signataires de l'Accord politique de Ouagadougou une humiliation des com'zones et des com'secteurs au point de les présenter comme des oiseaux de mauvaise augure en voulant leur donner une mauvaise conscience par le fait d'avoir été com'zones ou com'secteurs des Forces armées des Forces Nouvelles ;
- le rejet des com 'zones comme des mouchoirs déjà utilisés dont on a plus besoin et qui sont bien à ranger dans le garage du processus de sortie de crise ;
- la défaite d'un camp face à un autre camp ;
- le démantèlement systématique du système de sécurité et de défense de l'une des forces signataires de l'Accord politique de Ouagadougou ;
- l'affaiblissement et la fragilisation des FAFN, l'une des parties signataires de l'Accord Politique de Ouagadougou ;
- le reniement et le rejet par le Secrétaire général des Forces Nouvelles de la branche militaire de son mouvement ;
- la disgrâce et la fin des autorités militaires des Forces Nouvelles.
Pour ceux qui ne le savent pas, l'Accord politique de Ouagadougou inscrit les FAFN et les FDSCI dans un processus de réunification et de mise en place de la nouvelle armée.
Cette cérémonie, vous l'avez voulu et nous avons travaillé dans ce sens, vise plutôt à restaurer l'autorité de l'Etat par la remise au corps préfectoral de son arsenal de travail afin qu'il assume la plénitude de ses fonctions que l'Etat lui a donné.
Il s'agit donc de terminer le processus de réunification de l'administration territoriale qui a si bien commencé depuis deux ans après cinq années d'absence totale de cette administration dans les zones CNO.
Nous l'avons dit tantôt, l'Accord politique de Ouagadougou contient plusieurs étapes et chaque étape à son propre processus et les réponses inhérentes à ce processus.
Aujourd'hui, ce n'est pas ici que nous allons donner les réponses (qui existent déjà) s'agissant de certaines questions telles que :
- Que deviendront les com'zones et les com'secteurs ?
- Que deviendra l'Etat-major des FAFN ?
Ces réponses, nous les avons, ces réponses, l'Accord politique de Ouagadougou les a et elles n'angoissent guerre les Forces Nouvelles, qui ont su opérer, chaque fois que la paix l'exigeait des mutations nécessaires en vue de donner à la paix, toute sa chance de réalisation.
Le Général Soumaïla Bakayoko et son armée ont des réponses et une claire conscience des tâches à accomplir dans les jours à venir.
Lorsque la prochaine étape, qui est l'encasernement des FAFN viendra, les Forces Nouvelles, de façon sereine, présenteront à la nation et au monde entier un plan qui contient des réponses claires et précises sur toutes ces questions.
Ces réponses sont déjà contenues dans l'Accord complémentaire 4 de Ouagadougou.
Ce qu'il ne faut jamais perdre de vue, c'est que l'Accord politique de Ouagadougou prévoit un processus de réunification des deux armées. Ce qui suppose que les FAFN existent et sont partie prenante et intégrante de ce processus de réunification.
En ce jour, célébrons ce que nous devons célébrer, c'est-à-dire la restauration de l'administration territoriale.
Cette célébration démontre que les Forces Nouvelles restent constantes dans leurs engagements de construire la paix pour laquelle elles ont pris librement des décisions lors de la signature de l'Accord politique de Ouagadougou. Elle veut également dire que les Forces Nouvelles sont prêtes à faire des sacrifices pour sortir des reflexes et des acquis de la guerre afin de construire la paix et la réconciliation en Côte d'Ivoire.
Cette cérémonie démontre aussi que les Forces Nouvelles sont prêtes à prendre des décisions difficiles, douloureuses et souvent même risquées, avec détermination, courage et responsabilité afin de donner à la paix, toute sa chance en Côte d'Ivoire. Mieux, cette cérémonie doit nous démontrer la capacité des Forces Nouvelles à s'élever au-dessus de leurs intérêts particuliers et individuels pour la construction de cette paix.
Que ne dit-on pas dans certaines chancelleries, dans certaines officines politiques ou dans une certaine presse sur le compte des Forces nouvelles, j'en citerai quelques-uns : «les hommes de Soro n'accepteront jamais l'accord de paix de Ouagadougou à cause des dividendes qu'ils tirent de la guerre ; les hommes de Soro ne sont pas capables de comprendre l'intérêt de la paix pour la nation ivoirienne; que Soro lui-même n'est pas capable de demander aux com'zones de travailler pour la paix ; entre Soro et ses com'zones, c'est la guerre totale à cause du refus de ces derniers à aller à la paix signée par Soro”,
Bref, on invente toutes sortes de scenarios dignes de feuilleton barbare pour fustiger les Forces Nouvelles, en vue de casser leur morale et leur unité.
On oublie souvent que les Forces Nouvelles sont une autre partie signataire de l'Accord politique de Ouagadougou. Et donc, qu'elles constituent l'équilibre et l'un des garants de l'Accord politique de Ouagadougou. Et que leur adhésion nécessaire permet à l'Accord politique de Ouagadougou d'être effectif.
Et pourtant, que d'actes posés depuis la signature de l'Accord politique de Ouagadougou par le mouvement de Soro Guillaume, ont démontré la fausseté et la banalité de telles affirmations.
Je vous donne quelques exemples :
- Ce site où nous sommes était occupé par une branche militaire des Forces nouvelles, mais les Com'zones et les Com'secteurs ont abandonné ce site qui était leur siège de commandement au profit des préfets et sous-préfets pour permettre le début du redéploiement du corps préfectoral;
- La sécurisation de ce corps préfectoral depuis deux ans par les FAFN sans notification d'un incident minime ou majeur ;
- La sécurisation des audiences foraines et de l'enrôlement des populations par les FAFN ;
- La participation à la mise en place des structures et surtout de l'opération de l'unicité des caisses qui a bel et bien débuté ;
- L'acceptation et la participation aux côtés des FDS à la sécurisation de la frontière ouest de ce pays ;
- La participation à la composition de l'effectif du CCI en vue du redéploiement de cette unité opérationnelle ;
- La participation à tous les rendez-vous pour réfléchir sur la nouvelle armée.
Bien d'autres actes pourraient ici être énumérés qui prouvent que le Secrétaire général des Forces Nouvelles, son directoire politique et son armée sont engagés sincèrement et sans faux-fuyant dans la construction de la paix en Côte d'Ivoire par leur participation active à la mise en œuvre de toutes les étapes de cet accord.
Cette cérémonie de ce jour est donc un acte contenu dans l'Accord politique de Ouagadougou et elle est une avancée notable dans le processus de construction de la paix.
Loin donc des commérages et des imageries mesquines, les Forces Nouvelles travaillent progressivement et surement à l'application effective de toutes les dispositions de l'Accord politique de Ouagadougou souvent dans des conditions extrêmement difficiles.
Parce que les Forces Nouvelles aiment ce pays, les Forces Nouvelles souhaitent et agissent de sorte que la Côte d'Ivoire se réconcilie véritablement avec elle-même sur de nouveaux fondements. Les Forces Nouvelles regardent l'avenir et les prochaines étapes avec sérénité lucidité et abnégation.
La prochaine étape, c'est l'encasernement des effectifs des FAFN retenus dans la nouvelle armée ;
Bientôt, les soldats des Forces Nouvelles retenus pour la nouvelle armée seront dans les quatre casernes (si les moyens suivent) retenues, en attendant leur utilisation pleine et entière dans le processus de réunification des deux armées.
La prochaine étape, c'est aussi, le déploiement de la douane en vue de boucler le processus d'unification des caisses de l'Etat ;
Le déploiement du CCI donnera une lisibilité encore plus nette à l'unicité des caisses qui a déjà si bien commencé.
La prochaine étape, Monsieur le Secrétaire général, c'est également la conception et la mise en place d'un plan de sécurisation globale pour les élections ; les Forces Nouvelles seront au rendez-vous également car il faut pour ce pays un schéma sécuritaire uniforme sur toute l'étendue du territoire ; lequel dira clairement comment la sécurisation des élections va se faire, qui en seront les acteurs, quelles sont les forces qui seront en caserne et quelles sont celles qui seront sur le terrain avant, pendant et juste après les élections.
Les Forces Nouvelles seront présentes dans la distribution des cartes nationales d'identité et des cartes d'électeurs issues de la liste électorale consensuelle, à travers les structures mises en place par l'APO.
Les Forces Nouvelles seront présentes dans les structures en charge des élections pour s'assurer que les élections sont transparentes, qu'elles sont organisées dans la quiétude et dans la sécurité pour tous sur toute l'étendue du territoire.
Nous voudrions donc M. le Premier ministre, Secrétaire général des Forces Nouvelles, vous assurer que nous sommes engagés derrière vous.
Continuez votre travail. Vous avez une assise derrière vous. Vous avez une population derrière vous. Vous avez une armée derrière vous. Vous avez un directoire politique derrière vous. Nonobstant les articles de presse parce depuis huit ans, vous êtes le Secrétaire général des Forces nouvelles, chef suprême de cette armée.
Nous voudrions donc vous assurer que les prochaines instructions concernant votre programme de travail en tant que Premier ministre, s'agissant de l'Accord politique de Ouagadougou seront exécutées et nous allons inviter cette même assemblée pour venir constater le suivi de ce qui va se faire.
Je vous remercie.