Le ministre Alphonse Douati a instruit M. Auguste Tahan, préfet de région, de mettre sur pied des comités régionaux, départementaux, sous-préfectoraux et villageois de réflexion en vue de proposer des solutions aux conflits, souvent dramatiques, qui opposent fréquemment les agriculteurs aux éleveurs dans la région. Ces réflexions et propositions assorties de plans d’actions et d’indications budgétaires, permettront aux autorités d’élaborer, selon les principes de l’approche participative, un document de synthèse départemental sur lesdits conflits. Ce document servira de base pour l’exploitation et la rédaction d’un rapport à soumettre au gouvernement. Dans la mesure où il fera l’état des lieux des conflits et mettra en relief leur mode de gestion et d’indemnisation. Pour ce faire, les préfets devront tenir dans chaque département une réunion préparatoire avec l’ensemble des acteurs concernés par cet épineux problème.
C’est ce que l’on peut retenir, entre autres, de la séance de travail que le ministre Alphonse Douati a eue, le lundi 25 mai, au centre culturel Womiengnon avec l’ensemble du corps préfectoral, les cadres et élus. Les participants à cette rencontre ont souligné la gravité de ces conflits qui ont pris de l’ampleur dans la région en cette période de crise où tout s’est désintégré. M. Coulibaly Beh, le porte-parole des agriculteurs, a dit que plus de 90% des dégâts de culture y sont causés par le bétail. Il explique cela par le manque de parcs aménagés, la création des champs à côté des barrages, et le fait que ces conflits sont souvent gérés dans l’injustice. Il a aussi fait quelques propositions en vue de la gestion de ce conflit. Quant à M. Bamba Kassoum, le président de la Fédération des éleveurs de Korhogo (Fedek), il a déploré la dissolution de la Sodepra (Société de développement de la production animale) qui a cultivé chez ces populations du nord le goût de l’élevage), l’arrêt des activités du Programme national pour la gestion de l’espace rural (Pnager-nord). Il a, en conséquence, souhaité l’actualisation de ce programme pour la relance de l’élevage dans la région.
Le ministre Douati a défini les raisons et motivations de cette séance de travail. Il est venu, a-t-il dit, sur instruction du Président Laurent Gbagbo pour s’informer et apprécier la situation réelle de ce conflit sur le terrain et faire un rapport au gouvernement.
Martial Niangoran
Correspondant régional
C’est ce que l’on peut retenir, entre autres, de la séance de travail que le ministre Alphonse Douati a eue, le lundi 25 mai, au centre culturel Womiengnon avec l’ensemble du corps préfectoral, les cadres et élus. Les participants à cette rencontre ont souligné la gravité de ces conflits qui ont pris de l’ampleur dans la région en cette période de crise où tout s’est désintégré. M. Coulibaly Beh, le porte-parole des agriculteurs, a dit que plus de 90% des dégâts de culture y sont causés par le bétail. Il explique cela par le manque de parcs aménagés, la création des champs à côté des barrages, et le fait que ces conflits sont souvent gérés dans l’injustice. Il a aussi fait quelques propositions en vue de la gestion de ce conflit. Quant à M. Bamba Kassoum, le président de la Fédération des éleveurs de Korhogo (Fedek), il a déploré la dissolution de la Sodepra (Société de développement de la production animale) qui a cultivé chez ces populations du nord le goût de l’élevage), l’arrêt des activités du Programme national pour la gestion de l’espace rural (Pnager-nord). Il a, en conséquence, souhaité l’actualisation de ce programme pour la relance de l’élevage dans la région.
Le ministre Douati a défini les raisons et motivations de cette séance de travail. Il est venu, a-t-il dit, sur instruction du Président Laurent Gbagbo pour s’informer et apprécier la situation réelle de ce conflit sur le terrain et faire un rapport au gouvernement.
Martial Niangoran
Correspondant régional
