Le canton Zahoun situé dans le département de Guiglo a vécu une situation peu ordinaire, du dimanche 12 au mardi 28 avril dernier, précisément, dans le village de Kaadé. A l'origine le soulèvement d'un groupe de jeunes qui réclament la démission de Léon Papé Roger, chef dudit village. Ces jeunes reprochent à leur chef de ne pas vouloir répondre à leur besoin d'établir le bilan de sa gestion et son incapacité à les réinsérer dans la vie sociale en tant qu’ex-combattants.
Dépassé par l'attiude de sa jeunesse, M. Papé Roger a attiré l'attention des autorités de Guiglo en occurence le préfet du département sur le problème. C'est ainsi que le mardi 28 avril dernier, les deux parties se sont présentées au cabinet du colonel Danon Djédjé à Guiglo pour se faire justice. Après avoir écouté les jeunes dissidents, le préfet leur a indiqué que le bilan dont ils ont besoin se fait devant l'assemblée et en présence des notables du village. Aussi le problème de réinsertion sociale des ex-combattants qu'ils ont soulevé, a dit le préfet “n'est pas du ressort d'un chef de village mais cette question revient au CCI et au programme national de service civique”. C’est par ces mots que le colonel a renvoyé Léon Papé Roger et sa jeunesse à Kaadé pour se réconcilier.
Par ailleurs, au moment où toute la population de cette localité s'activait à fumer le calumet de la paix, le quotidien “Le Nouveau Réveil dans sa parution du jeudi 30 avril publie un article à la page 3 titré : “Le FPI s'oppose au désarmement des milices à Guiglo”. A vrai dire, cet article n'était pas loin de mettre de l'huile sur le feu”, parce que non seulement accuse un parti politique qui n'est nullement impliqué dans cette affaire mais il évoque aussi une situation qui ne dit pas son nom autour de la personne de M. Papé Roger (militant de premières heures du Front populaire ivoirien, dans le canton Zahoun et par ailleurs, chef du village de Kaadé). C'est pourquoi il est bon d'éclairer les auteurs de cet article qu'il n'existe plus de milices armées à Guiglo mais plutôt des ex-combattants en formation pour le service civique depuis le mois de février dernier au Centre de GTZ. Malgré cette manipulation de la jeunesse et ces accusations gratuites portées sur le FPI et M. Léon Papé par le PDCI, la réconciliation a eu lieu à Kaadé sans incident.
Oscar Goué Correspondance particulière
Dépassé par l'attiude de sa jeunesse, M. Papé Roger a attiré l'attention des autorités de Guiglo en occurence le préfet du département sur le problème. C'est ainsi que le mardi 28 avril dernier, les deux parties se sont présentées au cabinet du colonel Danon Djédjé à Guiglo pour se faire justice. Après avoir écouté les jeunes dissidents, le préfet leur a indiqué que le bilan dont ils ont besoin se fait devant l'assemblée et en présence des notables du village. Aussi le problème de réinsertion sociale des ex-combattants qu'ils ont soulevé, a dit le préfet “n'est pas du ressort d'un chef de village mais cette question revient au CCI et au programme national de service civique”. C’est par ces mots que le colonel a renvoyé Léon Papé Roger et sa jeunesse à Kaadé pour se réconcilier.
Par ailleurs, au moment où toute la population de cette localité s'activait à fumer le calumet de la paix, le quotidien “Le Nouveau Réveil dans sa parution du jeudi 30 avril publie un article à la page 3 titré : “Le FPI s'oppose au désarmement des milices à Guiglo”. A vrai dire, cet article n'était pas loin de mettre de l'huile sur le feu”, parce que non seulement accuse un parti politique qui n'est nullement impliqué dans cette affaire mais il évoque aussi une situation qui ne dit pas son nom autour de la personne de M. Papé Roger (militant de premières heures du Front populaire ivoirien, dans le canton Zahoun et par ailleurs, chef du village de Kaadé). C'est pourquoi il est bon d'éclairer les auteurs de cet article qu'il n'existe plus de milices armées à Guiglo mais plutôt des ex-combattants en formation pour le service civique depuis le mois de février dernier au Centre de GTZ. Malgré cette manipulation de la jeunesse et ces accusations gratuites portées sur le FPI et M. Léon Papé par le PDCI, la réconciliation a eu lieu à Kaadé sans incident.
Oscar Goué Correspondance particulière
