Le directeur national de l'enseignement protestant de Côte d'Ivoire, M, Tié bi Diangoné s'est confié au quotidien Notre Voie, le 9 avril dernier à son bureau dans les locaux du groupe scolaire protestant de Daloa. Selon lui, la direction de l'enseignement protestant vient d'organiser les phases éliminatoires du concours d'orthographe au niveau national dont la finale aura lieu, le 9 mai prochain à Daloa. L'objectif assigné à ce concours, dira M, Tié bi, c'est d'intéresser les élèves à la lecture, de les aider à écrire correctement les mots et à s'exprimer en français dans un style soutenu. Pour relever ce défi qu'exige l'école nouvelle de Côte d'Ivoire, à savoir la refondation du système éducatif de par la réorientation de sa mission, sa réorganisation et le renforcement de ses dispositifs en vue d' une formation de qualité, a-t-il ajouté, il faut corriger certaines lacunes dont l'orthographe. Pour atteindre cet objectif, M. Tié bi Diangoné sollicite l'apport des bonnes volontés, de ses frères en christ, des collectivités décentralisées, des organisations non gouvernementales et de tous les partenaires de l'UEESO-CI. “Il est de notre devoir de chercher à corriger les lacunes des enfants dont nous avons en charge la formation. Malgré nos difficultés financières, nous devons aider nos enfants. Pour réussir la finale du concours d'orthographe dont les phases éliminatoires ont eu lieu à Gagnoa, San-Pedro, Duékoué, Man, Guiglo, Abidjan et à Daloa, nous avons besoin de l'apport financier et matériel de nos frères en christ et de nos partenaires. L'école protestante a formé des cadres qui peuvent valablement sauver notre école en nous aidant”, a-t-il exprimé son souhait. Avant d'égrener les difficultés auxquelles la direction nationale de l'enseignement protestant est confrontée. Selon lui, la masse salariale des 209 enseignants est de 290 millions de francs par an pour un 1 00 millions de francs attendus des frais d' écolage pour payer les salaires des enseignants des 31 écoles de l'enseignement protestant sur toute l'étendue du territoire ivoirien où sont formés 9. 360 élèves. Poursuivant, il dit que la mission protestante fait du social mais les enseignants qu'elle emploie ont besoin de leurs salaires pour vivre. “Pour des enseignements de qualité, il faut des enseignants motivés. Seuls les salaires payés les motivent”, a indiqué M. Tié bi Diangoné.
Eustache Gooré Bi: eustach egoo rebi@hoo.fr
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