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Sport Publié le vendredi 29 mai 2009 | Le National

Après les premiers résultats de l`enquête sur le drame du 29 mars 2009 : Tapé Koulou Laurent exige la démission de Jacques Anouma

''C'est avec beaucoup de plaisir que nous avons accueilli les premiers résultats de l'enquête relative au drame du stade Houphouet Boingny. Toutefois, nous pensons que les résultats de cette enquête apparaissent comme une symphonie inachevée. S'il est vrai que la responsabilité des 12 personnes inculpées mérite d'être saluée, il n'en demeure pas moins que des interrogations quant à la non inculpation du Président de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) SEM Jacques Anouma demeurent''

Tels sont les propos liminaires de M. Tapé Koulou Laurent au cours de la Conférence de Presse qu'il a prononcée le mercredi 27 Mai 2009 à l'Hôtel Pullman à Abidjan Plateau. Par ailleurs, le Président du Front National d'Initiative démocratique (FNID) a exigé la démission de Jacques Bernard Anouma. En effet pour lui, ce qui est arrivé au peuple ivoirien est trop grave pour que des personnes comme Jacques Anouma dont la présidence à la FIF s'apparente fort à un échec avec son lot de tragédies soient lavé de toute culpabilité. Il en veut pour preuve, les évènements qui ont suivi le retour des Eléphants d'Egypte où un car a écrasé un adolescent, les résultats en dents de scie enregistrés depuis quelques années par les éléphants, malgré la constellation des talents confirmés dont regorge notre football et plus près de nous, le drame du 29 mars 2009. Pour toutes ces raisons, le président du FNID pense que ce sont des signes annonciateurs qui interpellent tous les Ivoiriens en général et le président de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF), Jacques Anouma en particulier. " Nous ne doutons pas des capacités intellectuelles de SEM Jacques Bernard Anouma. Toutefois, je pense qu'il serait nécessaire qu'il laisse la présidence de la FIF pour s'occuper sérieusement de la gestion des finances de la présidence de la République, a-t-il renchéri. Non sans marteler. : "Nous ne serons pas comptables de ce qui adviendra si Jacques Anouma s'entête à rester parce que des actions vigoureuses seront menées pour le contraindre à partir", a ajouté le président du FNID.
Sur la même question, le conférencier a dénoncé les insuffisances de ces premiers résultats de l'enquête. Il soutient qu'au même titre que Jacques Anouma est le premier responsable de la FIF, le commandant Djokouéhi est lui aussi responsable de l'unité mise en cause. Pour autant, il comprend difficilement que l'un soit inculpé (Djokouéhi) et l'autre exempt (Jacques Anouma) de toute responsabilité. Comme on le voit, on peut affirmer sans risque de se tromper qu'en attendant le procès qui aura lieu le 19 juin prochain, les premiers résultats de ladite enquête feront couler beaucoup d'encre et de salive. Le conférencier a profité de cette tribune pour annoncer sa candidature à l'élection présidentielle pour dit-il, aider les pauvres à retrouver leur dignité.

Koné Moussa
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