De plus en plus de pays développent discrètement une arme atomique tout en restant signataires du traité de la non-prolifération. Signe de puissance, la bombe atomique est devenue une arme indispensable pour pouvoir asseoir sa notoriété sur la scène politique internationale. Qui sont alors les principaux détenteurs de cette arme redoutable ?
Les Etats-Unis : le premier détenteur de la bombe atomique
La bombe atomique a été testée pour la première fois dans le désert du Nouveau-Mexique, États-Unis prouvant que les Américains sont les premiers à avoir mis au point cette arme dévastatrice. Quelques mois après son premier test, le 16 juillet 1945, cette arme a été utilisée et a anéanti les villes japonaises d'Hiroshima et de Nagasaki. Les Etats-Unis disposent actuellement d'un peu moins de 10 000 bombes. Parmi elles, un peu plus de la moitié, précisément 5 735 têtes, sont actives. En dépit d'un arsenal bien fourni, les États-Unis mène une politique pacifiste depuis la fin des années 60. Cette politique est révélée par leur proposition et leur engagement à ne pas aider les pays qui souhaitent acquérir ou développer une arme atomique. Cet engagement est ensuite concrétisé par la proposition et la signature du traité de non-prolifération de cette arme.
La Russie, le pays aux 6.000 têtes actives
Après les Etats-Unis, la Russie, anciennement URSS, est le second pays à s'être doté d'une arme atomique. En raison de sa grande rivalité avec les Américains, elle était contrainte de développer au plus vite possible son arme afin de rattraper son retard. Il ne lui a fallu que quelques années pour développer son arme atomique. En 1955, après l'essai américain, elle s'est également dotée d'une bombe H, la plus puissante de toutes. A l'heure actuelle, la Russie est détentrice de 16 000 bombes atomiques. Ce grand arsenal comporte un peu moins de 6 000 têtes actives.
Officiellement, la Russie opte également pour une politique pacifiste, car elle s'était engagée, avec les Etats-Unis, à ne pas aider les Etats non détenteurs de bombe atomique à en fabriquer une. Cet engagement est matérialisé par la signature et la ratification du traité de non-prolifération. Cependant, elle a aidé bon nombre de ses alliés à s'approprier une arme atomique. Cela a notamment eu lieu durant la guerre froide, mais elle n'a toujours pas cessé d'apporter son aide à ses alliés jusqu'à maintenant.
Les Corées : fraîchement puissances nucléaires
Outre les pays officiellement détenteurs d'arme atomique, il y a ceux qui en disposent officieusement. Les deux Corées figurent sur la liste de ces pays qui disposent officieusement d'arme atomique. La Corée du Nord est l'un des rares pays à avoir développé une arme atomique tout en étant signataire du traité de non-prolifération. Elle a procédé à son premier essai nucléaire en octobre 2006. Selon les estimations, elle dispose aujourd'hui d'une dizaine de têtes dont un petit nombre est actif. Doté de cette arme dangereuse, ce pays mène une politique très agressive à l'égard de la communauté internationale. Adhérant au traité de non-prolifération, il a toujours menacé de se retirer avant de mettre ses menaces en exécution en 2003. Il avait également déjà refusé l'accès des inspecteurs de l'AIEA à ses installations nucléaires. La Corée du Nord semble toutefois renoncer à son armement conformément à l'accord signé en 2007 à Pékin. En revanche, la Corée du Sud soutenue par les Etats-Unis riposte discrètement à l'agression de son voisin. Depuis 1982, elle a secrètement développé un programme d'enrichissement d'uranium et ce, en violant le traité qu'elle a signé. Toutefois, ce programme semble être stoppé en 2000.
Les Etats détenteurs non signataires du traité de non-prolifération
Contrairement aux pays détenteurs d'arme atomique ci-dessus, l'Israël et le Pakistan n'ont jamais ratifié le traité de non-prolifération. Ils sont toutefois devenus des puissances nucléaires depuis quelques années. Le Pakistan a procédé à son premier test nucléaire en 1998. Son arsenal nucléaire est composé d'une cinquantaine de têtes dont l'ensemble est actif. La politique nucléaire de ce pays est calquée sur celle de son voisin indien. Tantôt agressive, tantôt flexible, il n'a jamais envisagé d'adhérer au traité de non-prolifération d'arme atomique. De son côté, l'arme atomique d'Israël a été révélée par son ingénieur M. Vanunu en 1986. Cet ingénieur qui a exercé à la Centrale nucléaire de Dimona a déclaré que son pays disposerait d'environ 200 bombes atomiques développées depuis les années 70. Cette déclaration n'a jamais été confirmée ni infirmée par l'autorité israélienne. Pourtant, de nombreux signes et propos des officiels israéliens et américains semblent donner raison à Vanunu.
Source : pagetronic.com
Les Etats-Unis : le premier détenteur de la bombe atomique
La bombe atomique a été testée pour la première fois dans le désert du Nouveau-Mexique, États-Unis prouvant que les Américains sont les premiers à avoir mis au point cette arme dévastatrice. Quelques mois après son premier test, le 16 juillet 1945, cette arme a été utilisée et a anéanti les villes japonaises d'Hiroshima et de Nagasaki. Les Etats-Unis disposent actuellement d'un peu moins de 10 000 bombes. Parmi elles, un peu plus de la moitié, précisément 5 735 têtes, sont actives. En dépit d'un arsenal bien fourni, les États-Unis mène une politique pacifiste depuis la fin des années 60. Cette politique est révélée par leur proposition et leur engagement à ne pas aider les pays qui souhaitent acquérir ou développer une arme atomique. Cet engagement est ensuite concrétisé par la proposition et la signature du traité de non-prolifération de cette arme.
La Russie, le pays aux 6.000 têtes actives
Après les Etats-Unis, la Russie, anciennement URSS, est le second pays à s'être doté d'une arme atomique. En raison de sa grande rivalité avec les Américains, elle était contrainte de développer au plus vite possible son arme afin de rattraper son retard. Il ne lui a fallu que quelques années pour développer son arme atomique. En 1955, après l'essai américain, elle s'est également dotée d'une bombe H, la plus puissante de toutes. A l'heure actuelle, la Russie est détentrice de 16 000 bombes atomiques. Ce grand arsenal comporte un peu moins de 6 000 têtes actives.
Officiellement, la Russie opte également pour une politique pacifiste, car elle s'était engagée, avec les Etats-Unis, à ne pas aider les Etats non détenteurs de bombe atomique à en fabriquer une. Cet engagement est matérialisé par la signature et la ratification du traité de non-prolifération. Cependant, elle a aidé bon nombre de ses alliés à s'approprier une arme atomique. Cela a notamment eu lieu durant la guerre froide, mais elle n'a toujours pas cessé d'apporter son aide à ses alliés jusqu'à maintenant.
Les Corées : fraîchement puissances nucléaires
Outre les pays officiellement détenteurs d'arme atomique, il y a ceux qui en disposent officieusement. Les deux Corées figurent sur la liste de ces pays qui disposent officieusement d'arme atomique. La Corée du Nord est l'un des rares pays à avoir développé une arme atomique tout en étant signataire du traité de non-prolifération. Elle a procédé à son premier essai nucléaire en octobre 2006. Selon les estimations, elle dispose aujourd'hui d'une dizaine de têtes dont un petit nombre est actif. Doté de cette arme dangereuse, ce pays mène une politique très agressive à l'égard de la communauté internationale. Adhérant au traité de non-prolifération, il a toujours menacé de se retirer avant de mettre ses menaces en exécution en 2003. Il avait également déjà refusé l'accès des inspecteurs de l'AIEA à ses installations nucléaires. La Corée du Nord semble toutefois renoncer à son armement conformément à l'accord signé en 2007 à Pékin. En revanche, la Corée du Sud soutenue par les Etats-Unis riposte discrètement à l'agression de son voisin. Depuis 1982, elle a secrètement développé un programme d'enrichissement d'uranium et ce, en violant le traité qu'elle a signé. Toutefois, ce programme semble être stoppé en 2000.
Les Etats détenteurs non signataires du traité de non-prolifération
Contrairement aux pays détenteurs d'arme atomique ci-dessus, l'Israël et le Pakistan n'ont jamais ratifié le traité de non-prolifération. Ils sont toutefois devenus des puissances nucléaires depuis quelques années. Le Pakistan a procédé à son premier test nucléaire en 1998. Son arsenal nucléaire est composé d'une cinquantaine de têtes dont l'ensemble est actif. La politique nucléaire de ce pays est calquée sur celle de son voisin indien. Tantôt agressive, tantôt flexible, il n'a jamais envisagé d'adhérer au traité de non-prolifération d'arme atomique. De son côté, l'arme atomique d'Israël a été révélée par son ingénieur M. Vanunu en 1986. Cet ingénieur qui a exercé à la Centrale nucléaire de Dimona a déclaré que son pays disposerait d'environ 200 bombes atomiques développées depuis les années 70. Cette déclaration n'a jamais été confirmée ni infirmée par l'autorité israélienne. Pourtant, de nombreux signes et propos des officiels israéliens et américains semblent donner raison à Vanunu.
Source : pagetronic.com