Les conclusions de l'enquête du drame du stade Félix Houphouët Boigny lors du match Côte d'Ivoire-Malawi sont désormais connues. Douze personnes sont inculpées dans cette affaire qui a fait 20 morts et 132 blessés. Parmi les inculpés figurent trois membres importants de la Fédération ivoirienne de Football (Fif) du président Jacques Bernard Anouma.
Un peu plus d'un mois, c'est le temps qu'a pris l'enquête diligentée par le Procureur de la République pour situer les responsabilités et trouver les coupables de ce drame qui a eu lieu quelques heures avant le match Côte d'Ivoire-Malawi comptant pour la dernière phase des éliminatoires de la Can et du mondial 2010. Il ressort de ces enquêtes, selon les conclusions des procureurs de la République, que trois membres importants de la Fif sont inculpés. Les conclusions de l'enquête donnent d'abord les raisons qui ont provoqué ce drame. L'enquête indique une légèreté au niveau de la sécurisation du stade. Les forces de défense et de sécurité, censées prendre part à la réunion dite de sécurité, avaient brillé par leur absence. Pis, cette réunion qui a eu lieu seulement la veille, dans la précipitation, n'a pas permis de savoir qui doit faire quoi. Ainsi, le défaut de coordination de l'événement a rendu inévitable le drame. Une autre raison donnée par le procureur de la République est la production de billets parallèles.
Contrairement à ce qui avait été annoncé sur les antennes de la Rti par M. Anzouan Kacou, responsable de la billetterie, il y a eu plus de 31616 tickets. Les investigations ont relevé que plus de 33 894 billets ont été vendus, mieux l'imprimeur Aka Faustin a déclaré avoir confectionné 37 000 tickets. Forts de ces révélations, la responsabilité d'Anzouan Kacou, responsable de la commission de l'organisation des compétitions est entièrement engagée. Au total 3 infractions ont été retenues contre Anzouan Kacou. Le délit d'homicide et de blessures involontaires, celui de complicité de faux et usage de faux, et enfin le délit d'escroquerie. Outre Anzoua Kacou considéré comme le cerveau de l'opération, le directeur général par Intérim de la FIF, M. Koné Adiourma et le comptable de la FIF, Beugré, sont accusés de faux et usage de faux en écriture de faux et commerce, ainsi que d'escroquerie.
Outre ces responsables de la Fif, quelques têtes au niveau des forces de défense et de sécurité n'ont pas été épargnées. Djokouéhi Djibré Léon, chef de district 4, Obou Gadau, commandant du groupe d'escadron et Goué Léopold, comandant du camp commando d'Abobo sont également inculpés. Ils leur ont été reproché de n'avoir pas accompli leur mission régalienne de maintien de l'ordre.
Jérôme Dehi
Un peu plus d'un mois, c'est le temps qu'a pris l'enquête diligentée par le Procureur de la République pour situer les responsabilités et trouver les coupables de ce drame qui a eu lieu quelques heures avant le match Côte d'Ivoire-Malawi comptant pour la dernière phase des éliminatoires de la Can et du mondial 2010. Il ressort de ces enquêtes, selon les conclusions des procureurs de la République, que trois membres importants de la Fif sont inculpés. Les conclusions de l'enquête donnent d'abord les raisons qui ont provoqué ce drame. L'enquête indique une légèreté au niveau de la sécurisation du stade. Les forces de défense et de sécurité, censées prendre part à la réunion dite de sécurité, avaient brillé par leur absence. Pis, cette réunion qui a eu lieu seulement la veille, dans la précipitation, n'a pas permis de savoir qui doit faire quoi. Ainsi, le défaut de coordination de l'événement a rendu inévitable le drame. Une autre raison donnée par le procureur de la République est la production de billets parallèles.
Contrairement à ce qui avait été annoncé sur les antennes de la Rti par M. Anzouan Kacou, responsable de la billetterie, il y a eu plus de 31616 tickets. Les investigations ont relevé que plus de 33 894 billets ont été vendus, mieux l'imprimeur Aka Faustin a déclaré avoir confectionné 37 000 tickets. Forts de ces révélations, la responsabilité d'Anzouan Kacou, responsable de la commission de l'organisation des compétitions est entièrement engagée. Au total 3 infractions ont été retenues contre Anzouan Kacou. Le délit d'homicide et de blessures involontaires, celui de complicité de faux et usage de faux, et enfin le délit d'escroquerie. Outre Anzoua Kacou considéré comme le cerveau de l'opération, le directeur général par Intérim de la FIF, M. Koné Adiourma et le comptable de la FIF, Beugré, sont accusés de faux et usage de faux en écriture de faux et commerce, ainsi que d'escroquerie.
Outre ces responsables de la Fif, quelques têtes au niveau des forces de défense et de sécurité n'ont pas été épargnées. Djokouéhi Djibré Léon, chef de district 4, Obou Gadau, commandant du groupe d'escadron et Goué Léopold, comandant du camp commando d'Abobo sont également inculpés. Ils leur ont été reproché de n'avoir pas accompli leur mission régalienne de maintien de l'ordre.
Jérôme Dehi