Construction de l’abattoir d’Abidjan-Anyama : Les partenaires américains chez le ministre Douati

“Nous avons parlé du bouclage financier, de l’achèvement du dédommagement, de la pose de la première pierre ainsi que du lancement des travaux”, a déclaré, mardi dernier, à l’hôtel Président de Yamoussoukro, Dr. Alphonse Douati, le ministre ivoirien de la Production animale et des Ressources halieutiques. C’était à la suite d’une séance de travail avec Mme Samantar Rughia, président directeur général pour l’Afrique de Century Group Corporation, M. Chuck Pharr, directeur de Vaughn, Coltrane, Pharr and Associates, et Dr. Rod A. Bowling d’Agrifood solutions international, tous des partenaires américains dans la construction du nouvel abattoir d’Abidjan-Anyama.

Le projet de construction de l’abattoir, qui a été lancé à la signature d’une convention entre le gouvernement ivoirien et ses partenaires américains, il y a un an, a été dimensionné en fonction des besoins d’abattage de la région du grand Abidjan à moyen et long terme, à partir des estimations des trois sites d’abattage actuels. A savoir Port-Bouët, Yopougon et Abobo. Toutes leurs activités seront entièrement reprises par le nouvel abattoir d’Abidjan-Anyama. Pour la maîtrise de l’impact environnemental, selon les partenaires américains, il est prévu des volets complémentaires. Il s’agit notamment d’activités lucratives qui seront mises en œuvre par Century Group Corporation pour une meilleure rentabilisation de l’investissement. La construction de l’unité de production étant confiée à Vaughn, Coltrane, Pharr and Associates, partenaire technique et financier de la première entreprise. “Nous sommes présents dans plusieurs pays dont les pays arabes. En Afrique, nous sommes au Maroc et en Côte d’Ivoire, ce beau pays qui constitue notre point de pénétration en Afrique de l’Ouest”, s’est particulièrement réjoui Mme Samantar Rughia.
Le nouvel abattoir d’Abidjan s’étirera le long de la zone jouxtant l’axe Abidjan-Agboville non loin du corridor d’Anyama. Il sera construit sur une superficie de 54 ha et une zone de pâturage de 174 ha est également prévue. Le coût de réalisation est de 24 milliards de FCFA.


Robert Krassault Envoyé spécial