“Je déclare closes les journées de consensus national", dixit Voho Sahi, la fin des journées de consensus national dont la cérémonie de clôture s'est déroulée, hier, au Palais de la culture. Cette étape faisait suite à l'adoption de quelques dispositions arrêtées en ateliers après révision, correction et harmonisation, le matin, à l'hôtel du Golf. Entre autres résolutions, on note le problème crucial de la dette extérieure, la laïcité de l'Etat, la question de l'exil politique des compatriotes, l'enseignement de l'arabe comme langue optionnelle et l'anglais depuis l'école primaire, la révision de la Constitution, la participation des média à la gouvernance, la mise en place d'un conseil national, etc. Ces quelques recommandations lues par le président du comité scientifique, le Pr Kouakou N'guessan. Propos renchéris d'ailleurs par le coordinateur N'gouan Patrick. Au cours de cette cérémonie, les participants ont entendu de nombreuses motions adressées au chef de l'Etat Laurent Gbagbo et au président Blaise Compaoré du Burkina Faso. S'agissant du facilitateur, c'est une marque de gratitude que la convention lui a exprimée. "Nous adressons nos vifs remerciements au président Compaoré pour son implication dans la résolution de la crise ivoirienne. Grâce à l'accord de Ouagadougou, nous avons obtenu des avancées notables notamment la passation des charges entre les Com'zones et les préfets", indique le représentant des Ong. A la tribune des interventions, il y a eu successivement Mmes Assemien Juliette, Abouho Bilé, le Pr Traoré Flavien, Me Moloko et Mme Fadiga ont tous convergé vers les mêmes buts en faisant preuve de gratitude à l'égard des partenaires et toutes les structures ayant contribué à la réussite de ces journées de consensus national. Quel intérêt revêt une telle manifestation et quelles perspectives laissent-elles entrevoir? "C'est un essai concluant parce que les travaux se sont bien déroulés. Ce fut un conglomérat de structures reconnues et soutenues par les partis politiques qui n'étaient pas trop attendus du fait que c'était une affaire de société civile. C'est la suite des assises que le futur comité de suivi aura en charge qui permettra de savoir la valeur des résultats. J'ose espérer que ce ne sera pas rangé dans les tiroirs. Il faudrait réussir à sensibiliser les gouvernants pour que la nation en tire parti", conclut le Pr Ouraga Obou, qui faisait partie des personnes ressources. Notons que des diplômes de participation ont été décernés à de nombreux participants reconnus comme très actifs. Le Pr. Wodié et Mme Henriette Diabaté ont assisté à la cérémonie de clôture.
Marc Koffi
Marc Koffi