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A quatre jours de la venue du président du RDR, tous les réceptifs hôteliers affiche complet. La quasi-totalité des chambres ont été déjà réservées. Car en plus de l’arrivée du docteur Alassane Dramane Ouattara, San-Pedro recevait hier la présélection de Miss Côte d’Ivoire dont le ministre Hamed Bakayoko était le parrain. La ville au fur et à mesure qu’on n’approche du jour J, ne finit pas de se remplir. C’est donc vers un événement à guichet fermé que nous nous dirigeons.

l Le secrétaire général adjoint du RDR chargé de l’organisation, M. Gilbert Kafana Koné, est depuis mercredi dernier à San-Pedro pour les derniers réglages. Jeudi dernier, il était à Tabou pour s’enquérir de l’organisation pratique de la première étape de la tournée. De retour dans la soirée, il a eu une réunion avec le maire Bouéka Nabo Clément et les responsables locaux du RDR à San-Pedro. Histoire de ne négliger aucun détail.

l Si San-Pedro est déjà dans la fièvre de la venue du docteur Alassane Dramane Ouattara, il faut dire que beaucoup de choses restent encore à faire au niveau de la communication. A part les associations constituées et le milieu du RDR pour ne citer que ces deux exemples, une bonne partie de la population ignore encore tout de la visite du mentor des Républicains dans la ville qui abrite le deuxième port de la Côte d’Ivoire. A part quelques banderoles affichées à certains carrefours, on ne sent pas sur place une véritable communication autour de l’événement. Si la ville attend impatiemment le Bravetchè, c’est parce qu’à San-Pedro le « téléphone arabe » (le bouche à oreille) fonctionne à merveille grâce aux militants sympathisants du parti du docteur Alassane Ouattara qui sont heureux de l’avoir bientôt parmi eux et ne manque pas d’en parler partout où ils se trouvent.

l Il est vraiment difficile de se procurer le journal Le Patriote à San-Pedro. Pour une ville majoritairement acquise au RDR, ce sont seulement…41 journaux qui parviennent dans la ville portuaire. Ce qui cause de sérieuses frustrations chez les lecteurs de votre quotidien préféré, qui n’ont pas manqué de nous le faire savoir quand ils ont su notre présence dans la ville.