Décidément, sous le Président Gbagbo, l'institution appelée présidence de la République, traverse les moments les plus difficiles de son existence. Il y a, depuis quelque temps, dans ladite institution, comme une tendance à la célébration des scandales de toutes natures.
Quand ce n'est pas la secrétaire particulière du chef de l'Etat qui se livre à des pratiques d'escroquerie sur l'agenda de son patron, ce sont des employés qui traficotent le système informatique pour faire payer leurs copines, servantes et autres maîtresses en les faisant passer pour des employées de la présidence de la République. Le chef de l'Etat qui tient avant tout à son image de marque, à beau sortir l'épée pour " couper les têtes " des fautifs, en les " mutant " à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca), rien n'y fit. Les scandales, malgré les sanctions, continuent d'avoir la peau dure dans cette institution. C'est à se demander de quelle nature est la moralité de certaines personnes qui gravitent autour du président. Car le dernier scandale dont la presse ivoirienne a fait l'écho, hier, est des plus ignominieux. Cette fois, il ne s'agit pas d'une affaire d'escroquerie, ni d'emplois fictifs, mais, de sodomie " perpétrée " par un officier de police, garde de corps rapproché du président, sur un petit employé de l'institution. Cet officier qui a le droit de vivre sa sexualité comme il l'entend, aurait posé son acte ailleurs que cela n'aurait inquiété personne. Mais qu'il pousse le vice jusqu'à pratiquer la sodomie au sein d'une institution comme la présidence, c'est un acte qui est de nature à détruire l'image de celle-ci et partant, celle du Président de la République. Le chef de l'Etat, qui ne saurait tolérer ce genre de dérives attentatoires à son honneur, a, selon les informations relayées par la presse, décidé de se séparer de son garde de corps, adepte de la sodomie. Certes, cette décision est à saluer, mais elle ne résout pas la question de fond qui demeure : Quelle est la moralité de ceux qui bénéficient de la confiance du chef de l'Etat et qui gravitent autour de lui ? On ne peut certes pas accuser tous les collaborateurs du président d'être de mauvaise moralité, mais trois scandales dans une institution comme la présidence de la République en moins de 5 mois, ça commence à faire beaucoup. Et le président, au-délà des emprisonnements, devrait sérieusement se pencher sur la question pour que plus jamais, ce genre de scandale ne se produise à la présidence. Car, si après ce qui vient d'être découvert, il y avait un quatrième scandale de la même nature que les trois précédents, plus personne n'accordera de respect à cette institution qui, de plus en plus, devient un nid de déviations de toutes espèces…Il ne faut pas qu'il y ait d'un côté la moralité du président et de l'autre, celle, quelque peu douteuse de certains de ses collaborateurs. Car, comme on le dit chez nous, " c'est un seul poisson pourri qui fait sentir tout le sac de poisson”. Enfin…, c'est peut-être toute la Côte d'Ivoire qui est plus à plaindre. Plongée qu'elle est, depuis quelques années, dans une dégradation morale sans précédent qui a étendu ses racines jusqu'au cœur de la première institution de notre pays.
Assalé Tiémoko
Quand ce n'est pas la secrétaire particulière du chef de l'Etat qui se livre à des pratiques d'escroquerie sur l'agenda de son patron, ce sont des employés qui traficotent le système informatique pour faire payer leurs copines, servantes et autres maîtresses en les faisant passer pour des employées de la présidence de la République. Le chef de l'Etat qui tient avant tout à son image de marque, à beau sortir l'épée pour " couper les têtes " des fautifs, en les " mutant " à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca), rien n'y fit. Les scandales, malgré les sanctions, continuent d'avoir la peau dure dans cette institution. C'est à se demander de quelle nature est la moralité de certaines personnes qui gravitent autour du président. Car le dernier scandale dont la presse ivoirienne a fait l'écho, hier, est des plus ignominieux. Cette fois, il ne s'agit pas d'une affaire d'escroquerie, ni d'emplois fictifs, mais, de sodomie " perpétrée " par un officier de police, garde de corps rapproché du président, sur un petit employé de l'institution. Cet officier qui a le droit de vivre sa sexualité comme il l'entend, aurait posé son acte ailleurs que cela n'aurait inquiété personne. Mais qu'il pousse le vice jusqu'à pratiquer la sodomie au sein d'une institution comme la présidence, c'est un acte qui est de nature à détruire l'image de celle-ci et partant, celle du Président de la République. Le chef de l'Etat, qui ne saurait tolérer ce genre de dérives attentatoires à son honneur, a, selon les informations relayées par la presse, décidé de se séparer de son garde de corps, adepte de la sodomie. Certes, cette décision est à saluer, mais elle ne résout pas la question de fond qui demeure : Quelle est la moralité de ceux qui bénéficient de la confiance du chef de l'Etat et qui gravitent autour de lui ? On ne peut certes pas accuser tous les collaborateurs du président d'être de mauvaise moralité, mais trois scandales dans une institution comme la présidence de la République en moins de 5 mois, ça commence à faire beaucoup. Et le président, au-délà des emprisonnements, devrait sérieusement se pencher sur la question pour que plus jamais, ce genre de scandale ne se produise à la présidence. Car, si après ce qui vient d'être découvert, il y avait un quatrième scandale de la même nature que les trois précédents, plus personne n'accordera de respect à cette institution qui, de plus en plus, devient un nid de déviations de toutes espèces…Il ne faut pas qu'il y ait d'un côté la moralité du président et de l'autre, celle, quelque peu douteuse de certains de ses collaborateurs. Car, comme on le dit chez nous, " c'est un seul poisson pourri qui fait sentir tout le sac de poisson”. Enfin…, c'est peut-être toute la Côte d'Ivoire qui est plus à plaindre. Plongée qu'elle est, depuis quelques années, dans une dégradation morale sans précédent qui a étendu ses racines jusqu'au cœur de la première institution de notre pays.
Assalé Tiémoko