Suite aux rumeurs d'attaques à la frontière Est du pays, le chef d'état-major des armées (CEMA), le général de division Philippe Mangou, a rendu visite, hier, aux éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS) du Sud-Comoé. Le CEMA s'est rendu successivement à Noé, Mafféré, Aboisso et Adiaké, où il s'est entretenu avec l'ensemble des FDS. Objectif de cette visite : s'enquérir de la situation sur le terrain, galvaniser les éléments et leur demander de redoubler de vigilance. Dans les différentes localités visitées, le général de division a d'abord félicité les éléments des FDS, tous corps confondus, pour leur détermination et leur engagement. Il leur a déclaré qu'il est venu les galvaniser et leur prodiguer des conseils tout en leur demandant de tirer les leçons du passé. «Rumeurs ou pas, vous devez redoubler de vigilance. Nous devons tirer des leçons du passé», a indiqué le chef d'état-major.
Le CEMA a expliqué aux FDS du Sud-Comoé que la région d'Aboisso constitue le rideau d'Abidjan. Pour lui, c'est une zone sensible qu'il faut absolument sécuriser. Cette sécurisation passe, à ses yeux, par une synergie des actions entre les FDS et une vigilance très accrue sur le terrain. Il s'est dit fier du dispositif sécuritaire mis en place par l'escadron de gendarmerie d'Aboisso. De fait, cette unité militaire est chargée de coordonner toutes les opérations sur le terrain. Peloton mobile à la création, ce camp est devenu, depuis 2007, un escadron mobile bien étoffé, qui fait la fierté du Sanwi. Les éléments des différents corps d'armées déployés sur le terrain par l'état-major sont, selon une source militaire, placés sous les ordres du capitaine Kouamé Yao Clément, commandant l'escadron de gendarmerie. Après la rencontre avec le CEMA, tous les responsables militaires ont immédiatement rendu compte à leurs éléments.
Le commandant de l'escadron, Kouamé Yao Clément, a insisté davantage sur les conseils prodigués par le premier responsable des armées. Il a demandé à ses éléments de se sécuriser et de sécuriser les populations. «La gendarmerie ne se limite pas aux corridors. Vous êtes une jeune génération. Je vous fais confiance. Ne vous inspirez pas des contre-modèles. Ceux d'entre vous qui ont été mis à la disposition du CCI n'ont pas été ciblés», a martelé l'officier de gendarmerie, dont les éléments font des démonstrations physiques tous les mardis, rassurant au passage les populations.
Le général Philippe Mangou était accompagné du sous-chef d'état-major des armées, du commandant en second de la gendarmerie nationale, du commandant des forces terrestres, et du com'théatre.
Sam K.D.
Le CEMA a expliqué aux FDS du Sud-Comoé que la région d'Aboisso constitue le rideau d'Abidjan. Pour lui, c'est une zone sensible qu'il faut absolument sécuriser. Cette sécurisation passe, à ses yeux, par une synergie des actions entre les FDS et une vigilance très accrue sur le terrain. Il s'est dit fier du dispositif sécuritaire mis en place par l'escadron de gendarmerie d'Aboisso. De fait, cette unité militaire est chargée de coordonner toutes les opérations sur le terrain. Peloton mobile à la création, ce camp est devenu, depuis 2007, un escadron mobile bien étoffé, qui fait la fierté du Sanwi. Les éléments des différents corps d'armées déployés sur le terrain par l'état-major sont, selon une source militaire, placés sous les ordres du capitaine Kouamé Yao Clément, commandant l'escadron de gendarmerie. Après la rencontre avec le CEMA, tous les responsables militaires ont immédiatement rendu compte à leurs éléments.
Le commandant de l'escadron, Kouamé Yao Clément, a insisté davantage sur les conseils prodigués par le premier responsable des armées. Il a demandé à ses éléments de se sécuriser et de sécuriser les populations. «La gendarmerie ne se limite pas aux corridors. Vous êtes une jeune génération. Je vous fais confiance. Ne vous inspirez pas des contre-modèles. Ceux d'entre vous qui ont été mis à la disposition du CCI n'ont pas été ciblés», a martelé l'officier de gendarmerie, dont les éléments font des démonstrations physiques tous les mardis, rassurant au passage les populations.
Le général Philippe Mangou était accompagné du sous-chef d'état-major des armées, du commandant en second de la gendarmerie nationale, du commandant des forces terrestres, et du com'théatre.
Sam K.D.