Pluie d'appels sur la rédaction de "Le Nouveau Réveil". Ils ont été vraiment nombreux les Ivoiriens qui nous ont joint hier par téléphone pour nous crier leur plus intime indignation, leur collective révolte et leur profonde amertume à la suite de la publication de notre article sur le scandale de pédophile qui défraie la chronique à la présidence de la République.
Pour eux, ce scandale touchant aux moeurs est vraiment de trop et finit de convaincre que l'entourage de Gbagbo est vraiment pourri.
"Comment se fait-il que c'est dans l'entourage le plus étroit du président que l'on trouve des individus de cette espèce ? Des gens qui n'ont aucun sens de la droiture et de l'honneur républicain. Une secrétaire particulière qui escroque 65 millions à un opérateur de téléphonie mobile, des conseillers qui volent, des collaborateurs de premier plan qui sont auditionnés dans l'enquête de la filière café-cacao, d'autres conseillers soupçonnés de faire des coups d'Etat qui croupissent en prison. Et comme si cela ne suffisait pas, voilà qu'on se livre à des actes de pédophilie dans ce lieu aussi symbolique que la présidence de la République. Le bon Dieu a enlevé sa main sur un tel régime, c'est vraiment du n'importe quoi" Fulmine K. M Angenore, ingénieur en informatique dans une grosse entreprise de la place.
Nous n'avons pas le temps de raccrocher qu'un autre interlocuteur qui se présente comme un membre de la sécurité au palais nous appelle pour nous faire d'autres révélations sur ce scandale. "C'est parce que c'est aujourd'hui que ça pète que tout le monde crie sinon c'est leur habitude au palais. Ils font ça et tout le monde le sait. Regardez bien, chaque fois que le président doit voyager, ce sont les mêmes gars de la sécurité qui se choisissent pour l'y accompagner. La dernière fois à Ouaga, ils se sont fait précéder de policiers qui ne savent rien de notre façon de travailler" accuse cet élément se réclamant de la Gspr, très amer.
En tout état de cause, cette affaire est loin d'avoir livré tous ses secrets. Mais ce qui choque le plus nos lecteurs, c'est ce qu'est devenue l'institution présidence sous Gbagbo. Si certains lui trouvent des circonstances atténuantes en faisant prévaloir le fait qu'il n'est pas responsable des actes de ses collaborateurs qui sont des adultes et qu'à chaque fois où il y a eu scandale ébruité il a toujours sanctionné les fautifs, d'autres en revanche ne voient pas les choses sous cet angle. Pour eux, Gbagbo est comptable de ce qui se passe au palais. En tant que chef, c'est à lui qu'il revient de choisir ses collaborateurs et de faire régner l'ordre au sein de l'institution.
"Houphouët a dirigé ce pays pendant des décennies, Bédié lui a succédé. Même sous Guéi où c'était des militaires, on n'avait jamais vu ni entendu ce qui se passe à la présidence. On souille nos institutions avec de sales choses. Des actes de sodomie à la présidence. Mais ils auraient quand même pu aller faire ça chez eux à la maison et personne ne se serait plaint. Pourquoi ils font ces choses à la présidence, dans la maison où l'Etat reçoit ses hôtes les plus illustres ?" S'interroge une dame scandalisée avant de conclure : "ces gens ne méritent pas de la Côte d'Ivoire. Ils ont trop fait de mal au pays et à l'image de la Côte d'Ivoire. Il faut les chasser du pouvoir". Un autre lecteur essaye d'appréhender les choses plus spirituellement "Je me demande parfois si ce régime-là n'est pas maudit ou condamné par Dieu. Parce que quand je réfléchis, je me rends compte que tout ce qui est mal, ils l'ont fait. Les dérives des trois "S" c'est-à-dire le sang, les sous et le sexe. Ils sont tombés dans tous ces travers. C'est énorme. Quand la secrétaire la plus proche du chef se comporte comme une vulgaire délinquante d'Adjamé, quand le garde du corps le plus proche du chef sodomise des employés au palais, que faut-il penser du reste de la troupe qui n'opère pas forcement dans le dernier carré du chef ?" s'interroge un autre lecteur indigné.
Akwaba Saint-Clair
Pour eux, ce scandale touchant aux moeurs est vraiment de trop et finit de convaincre que l'entourage de Gbagbo est vraiment pourri.
"Comment se fait-il que c'est dans l'entourage le plus étroit du président que l'on trouve des individus de cette espèce ? Des gens qui n'ont aucun sens de la droiture et de l'honneur républicain. Une secrétaire particulière qui escroque 65 millions à un opérateur de téléphonie mobile, des conseillers qui volent, des collaborateurs de premier plan qui sont auditionnés dans l'enquête de la filière café-cacao, d'autres conseillers soupçonnés de faire des coups d'Etat qui croupissent en prison. Et comme si cela ne suffisait pas, voilà qu'on se livre à des actes de pédophilie dans ce lieu aussi symbolique que la présidence de la République. Le bon Dieu a enlevé sa main sur un tel régime, c'est vraiment du n'importe quoi" Fulmine K. M Angenore, ingénieur en informatique dans une grosse entreprise de la place.
Nous n'avons pas le temps de raccrocher qu'un autre interlocuteur qui se présente comme un membre de la sécurité au palais nous appelle pour nous faire d'autres révélations sur ce scandale. "C'est parce que c'est aujourd'hui que ça pète que tout le monde crie sinon c'est leur habitude au palais. Ils font ça et tout le monde le sait. Regardez bien, chaque fois que le président doit voyager, ce sont les mêmes gars de la sécurité qui se choisissent pour l'y accompagner. La dernière fois à Ouaga, ils se sont fait précéder de policiers qui ne savent rien de notre façon de travailler" accuse cet élément se réclamant de la Gspr, très amer.
En tout état de cause, cette affaire est loin d'avoir livré tous ses secrets. Mais ce qui choque le plus nos lecteurs, c'est ce qu'est devenue l'institution présidence sous Gbagbo. Si certains lui trouvent des circonstances atténuantes en faisant prévaloir le fait qu'il n'est pas responsable des actes de ses collaborateurs qui sont des adultes et qu'à chaque fois où il y a eu scandale ébruité il a toujours sanctionné les fautifs, d'autres en revanche ne voient pas les choses sous cet angle. Pour eux, Gbagbo est comptable de ce qui se passe au palais. En tant que chef, c'est à lui qu'il revient de choisir ses collaborateurs et de faire régner l'ordre au sein de l'institution.
"Houphouët a dirigé ce pays pendant des décennies, Bédié lui a succédé. Même sous Guéi où c'était des militaires, on n'avait jamais vu ni entendu ce qui se passe à la présidence. On souille nos institutions avec de sales choses. Des actes de sodomie à la présidence. Mais ils auraient quand même pu aller faire ça chez eux à la maison et personne ne se serait plaint. Pourquoi ils font ces choses à la présidence, dans la maison où l'Etat reçoit ses hôtes les plus illustres ?" S'interroge une dame scandalisée avant de conclure : "ces gens ne méritent pas de la Côte d'Ivoire. Ils ont trop fait de mal au pays et à l'image de la Côte d'Ivoire. Il faut les chasser du pouvoir". Un autre lecteur essaye d'appréhender les choses plus spirituellement "Je me demande parfois si ce régime-là n'est pas maudit ou condamné par Dieu. Parce que quand je réfléchis, je me rends compte que tout ce qui est mal, ils l'ont fait. Les dérives des trois "S" c'est-à-dire le sang, les sous et le sexe. Ils sont tombés dans tous ces travers. C'est énorme. Quand la secrétaire la plus proche du chef se comporte comme une vulgaire délinquante d'Adjamé, quand le garde du corps le plus proche du chef sodomise des employés au palais, que faut-il penser du reste de la troupe qui n'opère pas forcement dans le dernier carré du chef ?" s'interroge un autre lecteur indigné.
Akwaba Saint-Clair
