Ça fait vraiment honte ! La République est de nouveau nue. Le capitaine de police, Mahilé Dakoi Didier Narcisse, garde très célèbre dans la sécurité de Laurent Gbagbo, chef de l’Etat, est nommément cité dans une affaire de pédophilie à la résidence présidentielle. A la Une hier des tabloïds ivoiriens, l’émoi s’est emparé de la Nation. Chacun y va de son commentaire. Les yeux sont rivés dans l’entourage de notre cher Président de la République, à la recherche cet homme sans âme. Cet homme est pourtant un être en chair et en os, la quarantaine révolue, croquant la vie à pleine dent, marié et père d’enfants. Ni svelte ni trapu, le capitaine Mahilé Narcisse, de forme bien élancé, les yeux toujours couvert de lunettes pharmaceutiques, arborant de gros costumes qui le flottent. C’est le 16 octobre 1984 qu’il entre à l’école nationale de Police (84-86) pour en ressortir sous-officier. A l’école, il laisse transparaître ses qualités de bon conducteur et de tireur. Reversé à la Compagnie de la sécurité républicaine (CRS) de Williamsville, l’unique en son temps, après l’an 2 de la formation, le jeune sous-officier atterrit à l’ex-commissariat central au Plateau. A la Brigade de surveillance de banque (BSB), il est conducteur. Ses qualités de bon conducteur se confirment. Dans la sécurité rapprochée des personnalités, il bénéficie de la confiance de son patron d’alors, le ministre de la fonction publique, Patrice Kouamé. Qui le couvre de ses largesses.
A la Police judiciaire où il servira plus tard, le « tireur d’élite » qu’il est, est dans son milieu : la traque aux bandits. Il bénéficie de stages aussi bien avec la police israélienne que française.
Sympathique, jovial, tempérament doux, c’est ainsi que des promotionnaires de l’école nationale de Police le présentent.
Elevé au grade d’adjudant à titre exceptionnel, Mahilé Didier Narcisse comme bon nombre de soldats dans la cour présidentielle, ont gravi les échelons avec pour seul mérite d’être dans l’entourage de Laurent Gbagbo. Ce sont des officiers fabriqués de toutes pièces. Dans le cercle, il se distingue surtout par sa coiffure, un punch.
Entre les dures années des poches troués et le luxe insolent de la Refondation, beaucoup d’eau a coulé.
« Ça nous a surpris. Peut-être que l’environnement l’a influencé », explique un de ses proches, visiblement gêné par cette affaire de sodomie.
Les reporters abonnés de la Présidence retiennent de cet agent de la Police nationale, un homme trop zélé. Il n’était qu’un ange apparent. Dommage !
Coulibaly Brahima
A la Police judiciaire où il servira plus tard, le « tireur d’élite » qu’il est, est dans son milieu : la traque aux bandits. Il bénéficie de stages aussi bien avec la police israélienne que française.
Sympathique, jovial, tempérament doux, c’est ainsi que des promotionnaires de l’école nationale de Police le présentent.
Elevé au grade d’adjudant à titre exceptionnel, Mahilé Didier Narcisse comme bon nombre de soldats dans la cour présidentielle, ont gravi les échelons avec pour seul mérite d’être dans l’entourage de Laurent Gbagbo. Ce sont des officiers fabriqués de toutes pièces. Dans le cercle, il se distingue surtout par sa coiffure, un punch.
Entre les dures années des poches troués et le luxe insolent de la Refondation, beaucoup d’eau a coulé.
« Ça nous a surpris. Peut-être que l’environnement l’a influencé », explique un de ses proches, visiblement gêné par cette affaire de sodomie.
Les reporters abonnés de la Présidence retiennent de cet agent de la Police nationale, un homme trop zélé. Il n’était qu’un ange apparent. Dommage !
Coulibaly Brahima
