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Politique Publié le samedi 30 mai 2009 | Le Patriote

Atteinte aux mœurs, gangstérisme, crimes… - Sous la Refondation, la Côte d’Ivoire est vraiment tombée très bas

Le comble. C’est le cas de le dire. Après les scandales de toutes sortes, des crimes abjects, la Refondation vient d’ajouter une autre corde à son arc d’immoralités révoltantes. Le Palais présidentiel ivoirien est actuellement secoué par une affaire d’atteinte aux mœurs d’une bassesse sans précédent. L’un des éléments de la garde présidentielle, de surcroît un officier, aurait sodomisé un employé en service au Palais. L’information a été révélée hier par plusieurs confrères de la place. Un scandale inqualifiable à mettre à l’actif du Régime de la Refondation. En effet, c’est avec l’avènement du Fpi que nos compatriotes sont devenus coutumiers de ces affaires d’une ignominie honteuse.

Au commencement était
« le charnier de Yopougon »
Et pourtant, l’ascension au pouvoir d’Etat du Front populaire ivoirien (Fpi), en octobre 2000, avait suscité beaucoup d’espoirs en une bonne partie des Ivoiriens. Aujourd’hui, la désillusion est totale. En neuf ans de présence au sommet de l’Etat, les refondateurs ont fait pire que tous les régimes qui se sont succédé à la magistrature suprême du pays.
Les ivoiriens vont se rendre compte qu’ils ont été embarqués dans un bateau d’enfer dès les premières heures de la prise du pouvoir du Fpi, lorsqu’ ils découvriront le 27 octobre 2000 un « charnier » dans une clairière à Yopougon. Ceux qui promettaient de gérer autrement et mieux la Côte d’Ivoire venaient ainsi d’annoncer les couleurs. La misère des Ivoiriens dès lors de commencer. Un régime illégitime qui gouverne dans une violence déconcertante. Des tueurs à gage sont organisés pour casser de l’opposition et tous ceux qui ne voyaient pas dans le sens du régime frontiste. Le Dr. Benoît Dacoury-Tabley (frère cadet Louis Dacoury Tablet alors secrétaire général adjoint de l’ex-rébellion), Emile Tehé (chef de parti d’opposition), Camara « H » (proche du RDR), Coulibaly Souleymane, Diomandé Soualiho (UDPCI) et autres ont été les victimes de ces tueurs non encore identifiés. Cette violence atteint son paroxysme en novembre 2004 par une répression sanglante de la marche pacifique qu’avait voulu organiser l’opposition pour réclamer l’application diligente des accords de Linas Marcoussis

Après les crimes, les «déchets toxiques »
Dans sa logique de gouverner dans la violence, le Fpi crée de toutes pièces des milices tribales telles que le Gpp, Flgo, Fsco, Ap-wê, Miloci. Et comme si cela ne suffisait pas à la misère du peuple ivoirien, le pouvoir Fpi s’est évertué à déverser des « déchets toxiques » à Abidjan. L’enquête menée par la magistrate hors hiérarchie, Fatou Diakité a mis en cause de hauts responsables de l’administration publique, en l’occurrence Gnamien Konan, alors DG des Douanes, Marcel Gossio, DG du Port autonome d’Abidjan, Amondji Pierre, Gouverneur du District d’Abidjan. Le premier ministre d’alors, Konan Banny, prend des mesures conservatoires en les suspendant de leur poste. Malgré ces faits, le chef de l’Etat pend un décret pour réhabiliter ces trois personnes. Et ce, au grand dam des ivoiriens et de milliers de victimes. La rupture épistémologique avec les pratiques des régimes précédents qualifiés de tous les maux n’aura pas lieux. La bonne gouvernance, la promotion des droits de l’homme, une justice équitable pour tous, la lutte contre le chômage, le racket s’avèrent un leurre. Pire, le pays sera l’otage d’un type de prédateurs enclin à l’enrichissement rapide et illicite. La gestion de la filière Café et cacao a été désastreuse. Les présumés coupables croupissent actuellement à la MACA. C’est au nom de cette volonté manifeste de faire fortune en « vitesse » qui a amené la secrétaire particulière du chef de l’Etat, à tremper dans une affaire d’escroquerie portant sur plusieurs dizaines de millions de nos francs. Profitant de son statut, elle « monnayait », selon les termes du Parquet, les rendez-vous du chef de l’Etat Jugée et reconnue coupable, Mme Gomé est aussi incarcérée à la MACA. Les scandales continuent. Aujourd’hui, c’est une atteinte aux mœurs qui a éclaté au Palais. Avec la Refondation, la Côte d’Ivoire est vraiment tombée très bas.
IBK
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