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Économie Publié le mardi 2 juin 2009 | Fraternité Matin

Accord de partenariat économique / Fologo: “Il faut signer, si nos intérêts sont préservés”

C’est dans trente-cinq jours que va être signé l’Accord de partenariat économique (Ape), en négociation depuis 2003 entre l’Afrique de l’Ouest et la Communauté européenne. Depuis que le délai de référence initial du 31 décembre 2007 a expiré sans qu’un accord ait été trouvé, les deux parties ont pris de nouveaux engagements pour parvenir à un accord en juin 2009. La partie Afrique de l’Ouest travaille d’arrache-pied pour que l’accord en négociation soit le plus profitable possible pour la région, en faisant la promotion du développement et de l’intégration régionale.

Avant la prochaine rencontre qui est décisive, Dr Ekra Eliane, délégué national des organisations de la société civile d’Afrique de l’Ouest francophone (Oscaof), expert en négociations et membre de la Commission nationale de suivi de l’Ape, a conduit, mercredi, une délégation de 13 personnes composée de parlementaires, d’universitaires, de syndicalistes et de journalistes, ainsi que des experts du Sénégal et du Bénin qui étaient en séminaire à Abidjan, chez le président du Conseil économique et social, Laurent Dona Fologo, pour lui faire le point de la situation. En accueillant ses hôtes, celui-ci a tenu à les féliciter pour leur engagement en faveur du développement et de l’intégration des pays africains. Convaincu que ces pays, pris isolément, ne pourront jamais se développer. D’où ses regrets pour la disparition de Air Afrique, au moment où, dans les pays européens, la mondialisation favorise le fusionnement des compagnies. Tout l’avenir repose, selon lui, sur la solidarité. « Cela est indispensable, c’est pour cela que nous soutenons votre initiative » . Dans les décisions futures à prendre, M. Fologo les a exhortés à signer les Ape s’ils constatent que les Africains ne sont pas perdants. Mais, a-t-il rappelé, le Chef de l’Etat ne demande pas autre chose que le respect des souverainetés, le respect des peuples.

M. Fologo a particulièrement félicité cette organisation civile ouest-africaine. Il a aussi déploré le fait que pour des raisons financières, l’organisation ait été bloquée par moments dans son fonctionnement, et pris l’engagement de la soutenir avec ses collègues responsables d’institution.

Marie-Adèle Djidjé
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