Cissé Ibrahima Bacongo, Directeur de campagne de la zone d'Abidjan-Sud, invité, le vendredi 29 mai 2009, par la population de Bokeda, à tenir un meeting dans cette localité, a vu l'accès du village lui être refusé par une frange de la population aux ordres de Mme Odette Sauyet. Dans cette interview, le ministre explique.
Vous deviez tenir le vendredi 29 mai 2009, deux meetings à l'intérieur du pays, l'un à Oumé et l'autre à Bokeda dans le département de Tonla. Tandis que vous avez pu tenir le premier, le second, contre toute attente, a été reporté. Que s'est-il passé ?
A Bokeda dans le département d'Oumé, il s'est passé des choses que nous qualifions d'intolérable. Surtout dans la phase où nous sommes, dans le cadre du processus de sortie de crise.
Hier donc, (vendredi 29 mai 2009, ndlr), à Bokeda, j'avais été invité par la Direction Départementale de campagne d'Oumé qui couvre, également, le village de Bokeda, dans la sous-préfecture de Djégonefla, pour animer un meeting. J'étais en route, lorsque les responsables départementaux de campagne m'ont appelé pour me dire que les voies d'accès de Bokeda avaient été coupées par, dit-on, les partisans de Mme Odette Sauyet qui est originaire de ce village. Ils m'ont demandé de renoncer à la tenue de ce meeting. Je leur ai dit que je serai à Bokeda parce que je ne vois pas pourquoi je ne peux pas avoir accès à ce village. Alors, je suis allé jusqu'à me rendre compte qu'effectivement la voie d'accès qui mène à Bokeda avait été barrée par des troncs d'arbre. J'ai constaté et donc, j'ai rebroussé chemin. Et, je me suis rendu à Oumé où après la rencontre que j'ai eue avec la population, dans le cadre de la campagne, j'ai eu, également, une rencontre avec nos amis de Bokeda. Ces derniers m'ont fait le récit de la suite des événements. La suite est que, malgré les dispositions qu'ils avaient prises, à savoir, barrer la route, les militants, les sympathisants, mais aussi, toutes les populations qui ont décidées de nous rejoindre dans la campagne à Bokeda étaient en train de donner de la voix puisqu'ils avaient, déjà, disposé les sonos sur la place publique. Donc, ayant, constaté qu'en dépit des dispositions prises, l'organisation de la cérémonie était en bonne voie, les sympathisants ou prétendus comme tels de Odette Sauyet sont allés demander au chef, la clé de la case qui abrite le transformateur du village. Ils sont allés ouvrir la porte de cette case, et armés d'un fusil de chasse, ils ont tiré sur le transformateur. Aujourd'hui, (samedi 30 mai 209, ndlr), le village de Bokeda est dans le noir. A la date, d'aujourd'hui, à moins qu'une âme généreuse ne soit venue réparer le transformateur, hier nuit en tout cas, Bokeda était plongé dans l'obscurité parce qu'il n y avait plus d'électricité dans ce village.
Si de tels évènements ont lieu pendant la phase de précampagne présidentielle, êtes-vous pessimiste pour la suite cette campagne ?
Non, je ne suis pas pessimiste. Je considère que c'est une péripétie. J'ai demandé à nos responsables locaux de reprogrammer ma venue dans ce village. Et que je reviendrais à Bokeda pour les apaiser. Aussi, bien ceux qui ont tiré sur le transformateur du village que les militants et toute la population. Nous irons les apaiser parce que pour nous, nous sommes en train de sortir d'une situation de crise, et il faut trouver les mots qu'il faut pour apaiser les uns et les autres et surtout pour les rassurer. La campagne, pour nous, ce doit être une fête. Et, il en sera toujours ainsi avec moi. Nous ne viendrons pas injurier Odette Sauyet parce que ça n'apportera rien à la campagne. Nous ne viendrons pas, aussi, la vilipender. Nous ne viendrons pas dire ce qu'elle aurait dû faire et qu'elle n'a pas fait. Ce n'est pas cela nos propos. On viendra, tout simplement, ouvrir les yeux des uns et des autres sur les problèmes réels que chacun de nous vit. Ce sont les problèmes de santé, de nourriture, de sécurité, d'emploi. Mais aussi, de pauvreté. Nous viendrons ouvrir les yeux des uns et des autres sur ces différents problèmes. Et leur proposer les solutions que le Dr Alassane Dramane Ouattara envisage de mettre en œuvre pour sortir la Côte d'Ivoire de cette situation. Voilà ce que nous comptons exposer à la population de Bokeda. Et donc, dans deux (02) semaines, nous serons certainement à Bokeda.
Propos recueillis par
Le service Communication
Vous deviez tenir le vendredi 29 mai 2009, deux meetings à l'intérieur du pays, l'un à Oumé et l'autre à Bokeda dans le département de Tonla. Tandis que vous avez pu tenir le premier, le second, contre toute attente, a été reporté. Que s'est-il passé ?
A Bokeda dans le département d'Oumé, il s'est passé des choses que nous qualifions d'intolérable. Surtout dans la phase où nous sommes, dans le cadre du processus de sortie de crise.
Hier donc, (vendredi 29 mai 2009, ndlr), à Bokeda, j'avais été invité par la Direction Départementale de campagne d'Oumé qui couvre, également, le village de Bokeda, dans la sous-préfecture de Djégonefla, pour animer un meeting. J'étais en route, lorsque les responsables départementaux de campagne m'ont appelé pour me dire que les voies d'accès de Bokeda avaient été coupées par, dit-on, les partisans de Mme Odette Sauyet qui est originaire de ce village. Ils m'ont demandé de renoncer à la tenue de ce meeting. Je leur ai dit que je serai à Bokeda parce que je ne vois pas pourquoi je ne peux pas avoir accès à ce village. Alors, je suis allé jusqu'à me rendre compte qu'effectivement la voie d'accès qui mène à Bokeda avait été barrée par des troncs d'arbre. J'ai constaté et donc, j'ai rebroussé chemin. Et, je me suis rendu à Oumé où après la rencontre que j'ai eue avec la population, dans le cadre de la campagne, j'ai eu, également, une rencontre avec nos amis de Bokeda. Ces derniers m'ont fait le récit de la suite des événements. La suite est que, malgré les dispositions qu'ils avaient prises, à savoir, barrer la route, les militants, les sympathisants, mais aussi, toutes les populations qui ont décidées de nous rejoindre dans la campagne à Bokeda étaient en train de donner de la voix puisqu'ils avaient, déjà, disposé les sonos sur la place publique. Donc, ayant, constaté qu'en dépit des dispositions prises, l'organisation de la cérémonie était en bonne voie, les sympathisants ou prétendus comme tels de Odette Sauyet sont allés demander au chef, la clé de la case qui abrite le transformateur du village. Ils sont allés ouvrir la porte de cette case, et armés d'un fusil de chasse, ils ont tiré sur le transformateur. Aujourd'hui, (samedi 30 mai 209, ndlr), le village de Bokeda est dans le noir. A la date, d'aujourd'hui, à moins qu'une âme généreuse ne soit venue réparer le transformateur, hier nuit en tout cas, Bokeda était plongé dans l'obscurité parce qu'il n y avait plus d'électricité dans ce village.
Si de tels évènements ont lieu pendant la phase de précampagne présidentielle, êtes-vous pessimiste pour la suite cette campagne ?
Non, je ne suis pas pessimiste. Je considère que c'est une péripétie. J'ai demandé à nos responsables locaux de reprogrammer ma venue dans ce village. Et que je reviendrais à Bokeda pour les apaiser. Aussi, bien ceux qui ont tiré sur le transformateur du village que les militants et toute la population. Nous irons les apaiser parce que pour nous, nous sommes en train de sortir d'une situation de crise, et il faut trouver les mots qu'il faut pour apaiser les uns et les autres et surtout pour les rassurer. La campagne, pour nous, ce doit être une fête. Et, il en sera toujours ainsi avec moi. Nous ne viendrons pas injurier Odette Sauyet parce que ça n'apportera rien à la campagne. Nous ne viendrons pas, aussi, la vilipender. Nous ne viendrons pas dire ce qu'elle aurait dû faire et qu'elle n'a pas fait. Ce n'est pas cela nos propos. On viendra, tout simplement, ouvrir les yeux des uns et des autres sur les problèmes réels que chacun de nous vit. Ce sont les problèmes de santé, de nourriture, de sécurité, d'emploi. Mais aussi, de pauvreté. Nous viendrons ouvrir les yeux des uns et des autres sur ces différents problèmes. Et leur proposer les solutions que le Dr Alassane Dramane Ouattara envisage de mettre en œuvre pour sortir la Côte d'Ivoire de cette situation. Voilà ce que nous comptons exposer à la population de Bokeda. Et donc, dans deux (02) semaines, nous serons certainement à Bokeda.
Propos recueillis par
Le service Communication