Les syndicats de l`enseignement primaire public et de l`enseignement de base, réunis au sein d`un collectif ont tenu hier au siège de la centrale Dignité une conférence de presse. Deux faits majeurs étaient à l`ordre du jour de cette conférence. Il s`agit de la reprise des " discussions afin de fixer les grilles indiciaires et indemnitaires des catégories B3 et C3 et connaître la date définitive du payement ". Selon le porte-parole du collectif, Bly Blé David, " l`Etat doit anticiper pour ne pas mettre en péril les examens scolaires ", a-t-il prévenu. Et d`ajouter, " il ne faut pas attendre que tout se gâte pour réagir. C`est maintenant qu`il faut reprendre les discussions là où on les avait arrêtées ". Pour le collectif, il est plus qu`impérieux que les discussions entre les syndicats du primaire public reprennent de sorte que, de façon définitive, soit liquidée la question des grilles indiciaires. " Au niveau de l`indice, nous étions à l`indice 995 points proposés par le ministère de la Fonction publique, il faut que très rapidement cela soit réglé, il y va de la condition de survie des enseignants". A la question de la grille indiciaire se greffent les différentes indemnités qui doivent être définies en fonction des nouveaux grades et le reliquat des indemnités de logement non encore reversé. Le collectif y tient et souhaite que les discussions soient entamées pour que très rapidement des solutions idoines soient trouvées. En outre, le collectif se dit satisfait du bon dénouement de la question des arriérés de salaire des instituteurs admis au cap de 1988 à 1992, estimés à plus de 6 milliards et dont l`Etat s`est consenti à payer 2,5 milliards. Ils attendent que ce fonds budgétisé soit mis à la disposition des trésoreries.
Jean Prisca
Jean Prisca