Une catastrophe. Une vraie. Un avion de ligne ultra moderne qui disparaît comme ça entre deux continents. Dans l’immensité de l’Océan atlantique. Deux cent vingt huit personnes perdent ainsi la vie en une nuit. Alors qu’elles ont embarqué dans ce qui pouvait être considéré comme le moyen de transport le plus sûr du monde. Les experts parlent d’un avion qui peut voler par les conditions atmosphériques les plus draconiennes. Les essais en laboratoire avaient fait apparaître un appareil qui pouvait résister à toutes sortes d’intempéries. Maintenant, on nous parle de foudre. Même les balises de détresse n’ont envoyé aucun message. Incroyable ! Inadmissible ! Inconcevable ! C’est à se demander si l’Océan atlantique n’est pas habité par un de ces méchants génies que les nouvelles églises qui prolifèrent dans nos villes appellent la sirène des eaux. Et que d’autres appellent Mamie Watta. Pourquoi pas ? Quand on n’arrive pas à trouver une explication rationnelle à un phénomène, il faut aller là où on peut trouver la réponse.
En Afrique, on ne s’embarrassera pas de fioriture pour aller consulter un marabout. Eux au moins expliquent toujours ce que nous ne comprenons pas toujours. Ils ont une explication à tout. Mais, là n’est pas notre sujet. Ce qui nous intéresse, c’est comment une technologie aussi avancée, aussi précise, presque infaillible a pu faillir complètement ? Pourquoi, dans ce monde où les Grands prétendent avoir les moyens de prendre en photo des gens jusque dans leurs salles de bain, a-t-on mis autant de temps pour apercevoir des débris de l’avion disparu ? La France, la Grande France, capable d’anéantir en un clin d’œil la flotte aérienne d’un Etat souverain, a avoué son impuissance face à l’immensité de la tâche. La Grande Amérique, capable de déclencher un déluge de feu contre un ennemi, a peiné. Il a fallu plus de vingt quatre heures avant que les premiers débris de l’A 330 puissent être repérés.
A quoi servent donc ces milliers de satellites qui encombrent le ciel et qui font peser des dangers sur nos têtes ?
L’homme a réussi à aller sur la lune. Il a mis au point les armes de destruction les plus performantes. Mais il a encore un long chemin à faire pour sauver des vies humaines. Le crash de l’Air Bus d’Air France n’est certainement pas la plus grosse catastrophe de l’histoire de l’humanité. Les bombes atomiques balancées en 1945 à Nagasaki et à Hiroshima ont fait un nombre de victimes largement plus important. Ce crash n’est en rien comparable au séisme qui a récemment frappé la Chine. Et le tsunami qui a balayé l’Indonésie est inoubliable.
On n’oubliera pas le génocide des Juifs, celui des Tutsis. Pas même la traite des Noirs qui n’est pas moins une catastrophe.
Le monde a connu tellement de situations dramatiques de grande ampleur qu’on serait tenté de dire que ce qui vient de se passer n’est rien du tout. Et, pourtant, personne n’a le droit de dire cela. Parce que de nombreuses familles ont tout perdu. Mais, en même temps, ce devrait être l’occasion pour la communauté scientifique internationale d’accentuer les recherches en matière de navigation aérienne. Pour éviter que de telles catastrophes ne se reproduisent.
Augustin Kouyo: augustinkouyo@yahoo.fr
En Afrique, on ne s’embarrassera pas de fioriture pour aller consulter un marabout. Eux au moins expliquent toujours ce que nous ne comprenons pas toujours. Ils ont une explication à tout. Mais, là n’est pas notre sujet. Ce qui nous intéresse, c’est comment une technologie aussi avancée, aussi précise, presque infaillible a pu faillir complètement ? Pourquoi, dans ce monde où les Grands prétendent avoir les moyens de prendre en photo des gens jusque dans leurs salles de bain, a-t-on mis autant de temps pour apercevoir des débris de l’avion disparu ? La France, la Grande France, capable d’anéantir en un clin d’œil la flotte aérienne d’un Etat souverain, a avoué son impuissance face à l’immensité de la tâche. La Grande Amérique, capable de déclencher un déluge de feu contre un ennemi, a peiné. Il a fallu plus de vingt quatre heures avant que les premiers débris de l’A 330 puissent être repérés.
A quoi servent donc ces milliers de satellites qui encombrent le ciel et qui font peser des dangers sur nos têtes ?
L’homme a réussi à aller sur la lune. Il a mis au point les armes de destruction les plus performantes. Mais il a encore un long chemin à faire pour sauver des vies humaines. Le crash de l’Air Bus d’Air France n’est certainement pas la plus grosse catastrophe de l’histoire de l’humanité. Les bombes atomiques balancées en 1945 à Nagasaki et à Hiroshima ont fait un nombre de victimes largement plus important. Ce crash n’est en rien comparable au séisme qui a récemment frappé la Chine. Et le tsunami qui a balayé l’Indonésie est inoubliable.
On n’oubliera pas le génocide des Juifs, celui des Tutsis. Pas même la traite des Noirs qui n’est pas moins une catastrophe.
Le monde a connu tellement de situations dramatiques de grande ampleur qu’on serait tenté de dire que ce qui vient de se passer n’est rien du tout. Et, pourtant, personne n’a le droit de dire cela. Parce que de nombreuses familles ont tout perdu. Mais, en même temps, ce devrait être l’occasion pour la communauté scientifique internationale d’accentuer les recherches en matière de navigation aérienne. Pour éviter que de telles catastrophes ne se reproduisent.
Augustin Kouyo: augustinkouyo@yahoo.fr
