La journée mondiale célébrée, aujourd’hui, offre l’occasion aux pouvoirs publics de sensibiliser aux effets néfastes de la détérioration du climat.
Votre planète a besoin de vous. Unissons-nous contre le changement climatique ».Cet appel des Nations unies à la mobilisation contre les effets néfastes du réchauffement du climat est le thème de l’édition 2009, de la Journée mondiale de l’environnement, célébrée aujourd’hui dans tous les pays. La Côte d’Ivoire a déjà pris conscience de l’importance du phénomène. Mieux, ses experts en ont identifié les points critiques de vulnérabilité dans le pays. Le ministre de tutelle, Dr Ahizi Aka Daniel, dans une adresse lue à la nation hier, au nom du gouvernement, les a énumérés : baisse régulière de la pluviométrie avec ses effets négatifs sur la production agricole et la sécurité alimentaire ;prolifération des vecteurs de maladies dues aux effets toxiques des gaz d’échappement et aux usines, de même que l’incinération des ordures ménagères et les feux de brousse ; la fonte des glaciers et la montée des océans mettant en péril des zones côtières et le risque de disparition de certaines villes du pays. Aussi, révèle le ministre Ahizi, faire front ensemble face au changement climatique, reste le mot d’ordre de la Côte d’Ivoire. Qui, dans ce cadre, a abrité en 2008, à l’initiative du Président Gbagbo, une grande rencontre scientifique, en vue d’adopter une position commune africaine, en prélude au sommet de Copenhague, qui va proposer un nouvel accord sur les changements climatiques. Mais déjà à l’échelle nationale, précise Dr Ahizi, les pouvoirs publics ont choisi d’initier des actions qui concourent au développement d’une économie verte. Laquelle privilégie la préservation de l’environnement, la lutte contre l’insalubrité, ainsi que la reconstitution de son couvert forestier. L’épargne verte, rappelle-t-il, lancée à Mama en 2007, constitue le premier vecteur de cette politique. Ainsi, les forêts qui seront reconstituées serviront de carbone nécessaire à l’absorption des gaz à effet de serre, responsables du réchauffement du climat. Par ailleurs, estime le ministre Ahizi, la lutte engagée au cours de la quinzaine de l’environnement en 2008, contre les gaz d’échappement des véhicules et des usines polluantes, doit se poursuivre et s’intensifier. Au total, il invite chaque Ivoirien à accomplir quotidiennement des actions écologiquement viables, en vue d’une gestion participative durable de l’environnement en Côte d’Ivoire.
Moussa Touré
Votre planète a besoin de vous. Unissons-nous contre le changement climatique ».Cet appel des Nations unies à la mobilisation contre les effets néfastes du réchauffement du climat est le thème de l’édition 2009, de la Journée mondiale de l’environnement, célébrée aujourd’hui dans tous les pays. La Côte d’Ivoire a déjà pris conscience de l’importance du phénomène. Mieux, ses experts en ont identifié les points critiques de vulnérabilité dans le pays. Le ministre de tutelle, Dr Ahizi Aka Daniel, dans une adresse lue à la nation hier, au nom du gouvernement, les a énumérés : baisse régulière de la pluviométrie avec ses effets négatifs sur la production agricole et la sécurité alimentaire ;prolifération des vecteurs de maladies dues aux effets toxiques des gaz d’échappement et aux usines, de même que l’incinération des ordures ménagères et les feux de brousse ; la fonte des glaciers et la montée des océans mettant en péril des zones côtières et le risque de disparition de certaines villes du pays. Aussi, révèle le ministre Ahizi, faire front ensemble face au changement climatique, reste le mot d’ordre de la Côte d’Ivoire. Qui, dans ce cadre, a abrité en 2008, à l’initiative du Président Gbagbo, une grande rencontre scientifique, en vue d’adopter une position commune africaine, en prélude au sommet de Copenhague, qui va proposer un nouvel accord sur les changements climatiques. Mais déjà à l’échelle nationale, précise Dr Ahizi, les pouvoirs publics ont choisi d’initier des actions qui concourent au développement d’une économie verte. Laquelle privilégie la préservation de l’environnement, la lutte contre l’insalubrité, ainsi que la reconstitution de son couvert forestier. L’épargne verte, rappelle-t-il, lancée à Mama en 2007, constitue le premier vecteur de cette politique. Ainsi, les forêts qui seront reconstituées serviront de carbone nécessaire à l’absorption des gaz à effet de serre, responsables du réchauffement du climat. Par ailleurs, estime le ministre Ahizi, la lutte engagée au cours de la quinzaine de l’environnement en 2008, contre les gaz d’échappement des véhicules et des usines polluantes, doit se poursuivre et s’intensifier. Au total, il invite chaque Ivoirien à accomplir quotidiennement des actions écologiquement viables, en vue d’une gestion participative durable de l’environnement en Côte d’Ivoire.
Moussa Touré
