On la connaît comme brillante actrice dans des comédies ivoiriennes. On l'a vue animer une émission humanitaire sur 3A Télésud. Aujourd'hui, elle ouvre deux autres grands chantiers : la production exécutive d'une sorte de série télé brésilienne à l'ivoirienne et l'organisation d'un festival de tresses africaines. Nous avons rencontré Suzanne Kouamé sur le plateau de tournage de "L'Héritage" dans un quartier huppé d'Abidjan. Entre un jeu, un échange avec Hassane David, le réalisateur du téléfilm, et un coup de fil, la belle jeune dame, nous a parlé de ses projets.
On vous a connue en tant qu'actrice, mais depuis quelques jours, la presse fait état de ce que vous produisez un film. Qu'en est-il exactement ?
Le tournage du film continue. On continue en effet, la production. C'est un très bon film de 52 épisodes. Chaque épisode dure 28 minutes. Nous avons déjà tourné la moitié de la série. Il y a beaucoup d'acteurs dont moi-même et Hassane David, le réalisateur. Il y a Rose Sabine qui est dans le film et qui a fait la musique du film. Je précise que c'est une grande première pour un feuilleton africain, de voir une musique composée spécialement pour le film, avec une chanteuse.
Qu'est-ce qu'il y a d'extraordinaire dans ce film ?
Il y a beaucoup de choses extraordinaires. D'abord le thème éponyme du film : l'héritage. Ensuite, il y a des acteurs qu'on n'a pas l'habitude de voir. En outre, c'est un genre nouveau, c'est de la fiction, de la vraie. On essaye de copier sur le modèle brésilien en la matière, pour rompre avec ce qu'on a l'habitude de voir depuis longtemps comme "Faut pas fâcher" ou "Quoi de neuf ?" etc.
De quoi parle succinctement cette série télé ?
C'est l'héritage. Vous savez que cette question est universelle. Le film met en scène un jeune homme qui devrait légitiment hériter d'une grosse fortune, mais qui n'arrive pas à entrer dans son héritage parce que son oncle a mis la main là-dessus. Il grandit, il fait de bonnes études et il compte récupérer ce qui lui revient. De l'autre côté, il y a l'oncle qui dilapide son argent avec ses propres enfants et qui méprise les vrais héritiers. Dès lors, commencent des intrigues, des histoires mystiques, etc. Il y a aussi et surtout de l'amour, de la jalousie, du suspense.
Combien coûte la production de ce film ?
Pas moins de 100 millions Fcfa.
Où avez-vous eu tout cet argent ?
(Rires) Ce n'est pas moi qui finance le film. Moi, j'assure la production exécutive ; je représente la société qui finance le film. C'est moi qui suis allée vers les responsables de cette société et ils m'ont fait confiance.
Où le film sera-t-il diffusé ?
On a déjà signé en exclusivité avec Africable. Après cela, ce sera récupéré par d'autres télévisions. Il y a TV5, Rtb, une chaîne de la Rdc, etc.
Il semble que pour ce qui est du marché international, vous êtes en concurrence directe avec "Ma famille" de Akissi Delta ?
Non, pas du tout ! "Ma Famille", c'est un créneau et "L'héritage", c'est un autre créneau. Non, bien au contraire. Cette dame, il faut l'encourager, il faut la féliciter. Delta a du mérite. Moi, j'ai trouvé des sponsors pour le film. Je vous assure qu'au demeurant, ce n'est pas facile de gérer les hommes. Il faut tirer le chapeau à Delta qui nous a ouvert la voie. C'est elle qui a tracé le chemin et aujourd'hui tout le monde est en train de s'essayer à la production. J'estime qu'elle a proposé quelque chose que tout le monde a aimé. Cependant, je pense qu'il faut aller au-delà. Il faut proposer encore mieux aux Africains.
Que faites-vous en dehors du téléfilm que vous tournez actuellement ?
En dehors de cela, j'ai ma structure de production Hatene production, qui fait la production exécutive de "L'héritage". En outre, je prépare actuellement la troisième édition de Koundan, qui est le festival de tresses africaines. Le 26 juin, on fait la remise des lots de la deuxième édition. On me demandera pourquoi est-ce maintenant que je remets les lots. La raison est simple : je suis la seule à financer le festival. Je n'ai ni partenaires ni sponsors.
C'est quoi le festival de tresses africaines ?
C'est un peu comme un festival de cinéma à la différence que ce festival, lui, se charge de promouvoir la tresse africaine, de la valoriser. La tresse est notre patrimoine culturel africain, à l'instar de la danse, de la cuisine, etc. La tresse est la plus vieille coiffure de l'humanité. Il a été découvert, je ne vous apprends rien, des tresses sur des momies. Je me dis aussi qu'avec la tresse, on peut valoriser le pays tout entier, surtout sur le plan touristique. Aux Etats-Unis, par exemple, où on adore la tresse africaine, toutes les tresseuses sont parties d'Afrique. Ce n'est pas aux Américaines de le faire. C'est mon combat. Je veux faire de Koundan, un festival mondial. Je veux que la Côte d'Ivoire soit la plaque tournante de la tresse africaine. Le concours est, de ce fait, ouvert à toutes les tresseuses, professionnelles ou non.
Entretien réalisé par André Silver Konan
On vous a connue en tant qu'actrice, mais depuis quelques jours, la presse fait état de ce que vous produisez un film. Qu'en est-il exactement ?
Le tournage du film continue. On continue en effet, la production. C'est un très bon film de 52 épisodes. Chaque épisode dure 28 minutes. Nous avons déjà tourné la moitié de la série. Il y a beaucoup d'acteurs dont moi-même et Hassane David, le réalisateur. Il y a Rose Sabine qui est dans le film et qui a fait la musique du film. Je précise que c'est une grande première pour un feuilleton africain, de voir une musique composée spécialement pour le film, avec une chanteuse.
Qu'est-ce qu'il y a d'extraordinaire dans ce film ?
Il y a beaucoup de choses extraordinaires. D'abord le thème éponyme du film : l'héritage. Ensuite, il y a des acteurs qu'on n'a pas l'habitude de voir. En outre, c'est un genre nouveau, c'est de la fiction, de la vraie. On essaye de copier sur le modèle brésilien en la matière, pour rompre avec ce qu'on a l'habitude de voir depuis longtemps comme "Faut pas fâcher" ou "Quoi de neuf ?" etc.
De quoi parle succinctement cette série télé ?
C'est l'héritage. Vous savez que cette question est universelle. Le film met en scène un jeune homme qui devrait légitiment hériter d'une grosse fortune, mais qui n'arrive pas à entrer dans son héritage parce que son oncle a mis la main là-dessus. Il grandit, il fait de bonnes études et il compte récupérer ce qui lui revient. De l'autre côté, il y a l'oncle qui dilapide son argent avec ses propres enfants et qui méprise les vrais héritiers. Dès lors, commencent des intrigues, des histoires mystiques, etc. Il y a aussi et surtout de l'amour, de la jalousie, du suspense.
Combien coûte la production de ce film ?
Pas moins de 100 millions Fcfa.
Où avez-vous eu tout cet argent ?
(Rires) Ce n'est pas moi qui finance le film. Moi, j'assure la production exécutive ; je représente la société qui finance le film. C'est moi qui suis allée vers les responsables de cette société et ils m'ont fait confiance.
Où le film sera-t-il diffusé ?
On a déjà signé en exclusivité avec Africable. Après cela, ce sera récupéré par d'autres télévisions. Il y a TV5, Rtb, une chaîne de la Rdc, etc.
Il semble que pour ce qui est du marché international, vous êtes en concurrence directe avec "Ma famille" de Akissi Delta ?
Non, pas du tout ! "Ma Famille", c'est un créneau et "L'héritage", c'est un autre créneau. Non, bien au contraire. Cette dame, il faut l'encourager, il faut la féliciter. Delta a du mérite. Moi, j'ai trouvé des sponsors pour le film. Je vous assure qu'au demeurant, ce n'est pas facile de gérer les hommes. Il faut tirer le chapeau à Delta qui nous a ouvert la voie. C'est elle qui a tracé le chemin et aujourd'hui tout le monde est en train de s'essayer à la production. J'estime qu'elle a proposé quelque chose que tout le monde a aimé. Cependant, je pense qu'il faut aller au-delà. Il faut proposer encore mieux aux Africains.
Que faites-vous en dehors du téléfilm que vous tournez actuellement ?
En dehors de cela, j'ai ma structure de production Hatene production, qui fait la production exécutive de "L'héritage". En outre, je prépare actuellement la troisième édition de Koundan, qui est le festival de tresses africaines. Le 26 juin, on fait la remise des lots de la deuxième édition. On me demandera pourquoi est-ce maintenant que je remets les lots. La raison est simple : je suis la seule à financer le festival. Je n'ai ni partenaires ni sponsors.
C'est quoi le festival de tresses africaines ?
C'est un peu comme un festival de cinéma à la différence que ce festival, lui, se charge de promouvoir la tresse africaine, de la valoriser. La tresse est notre patrimoine culturel africain, à l'instar de la danse, de la cuisine, etc. La tresse est la plus vieille coiffure de l'humanité. Il a été découvert, je ne vous apprends rien, des tresses sur des momies. Je me dis aussi qu'avec la tresse, on peut valoriser le pays tout entier, surtout sur le plan touristique. Aux Etats-Unis, par exemple, où on adore la tresse africaine, toutes les tresseuses sont parties d'Afrique. Ce n'est pas aux Américaines de le faire. C'est mon combat. Je veux faire de Koundan, un festival mondial. Je veux que la Côte d'Ivoire soit la plaque tournante de la tresse africaine. Le concours est, de ce fait, ouvert à toutes les tresseuses, professionnelles ou non.
Entretien réalisé par André Silver Konan