Le compte à rebours à commencer, pour la deuxième édition du Festival panafricain d’Alger, qui aura lieu du 5 au 20 juillet, en Algérie. Hier, en la résidence de ce pays, à Abidjan, en présence de Son Excellence, Sayeh Kadri, Mme Zehira Yahi, chef de cabinet de Mme la ministre de la Culture, et M. Tewfik Khelladi, directeur général de la Radio algérienne, ont co-animé une conférence de presse, relative à ce grand rendez-vous, et éclairé les médias sur les préparatifs de cette deuxième édition, 40 ans, après. Elle réunira la quasi-totalité des pays membres de l’Union africaine, ainsi que des pays abritant une diaspora d’origine africaine (Etats- Unis, Caraïbes, Amérique latine).
Pour ce Festival qui va réunir environ 8000 artistes, intellectuels, créateurs, délégués, invités officiels et journalistes, précisent les organisateurs, le rôle des médias, surtout africains, est plus que déterminant : « C’est aux médias, c’est à vous, qu’échoit cette lourde responsabilité. C’est sur les médias que repose la réussite de cet évènement… De nombreux médias occidentaux ont d’ores et déjà exprimé le désir de couvrir et d’accompagner cet évènement. Nous avons cependant la conviction et le droit de dire que la primauté devra aller aux médias africains ».
Aussi M. Khelladi les invitera-t-il à faire « partager avec les peuples du continent, cette immense liesse populaire et ces moments de bonheur que seule la culture est capable de produire… ».
Il précisera aussi la raison qui a présidé au choix du thème : « La renaissance africaine » de cette deuxième édition, contrairement à celui de la première qui avait été placée sous le signe de la libération : « Le monde a changé. L’Afrique a évolué et l’Algérie aussi, Toute l’Afrique ou presque, à l’exception du Sahara Occidental, est indépendante ».
L’intervention de Mme Zehira s’articulera davantage sur la présentation du programme de ce Festival qui coûtera la faramineuse somme d’environ 35 milliards de Fcfa, « financés par l’Etat algérien ». Une grande partie a servi, précisera-t-elle, à construire le « village du Festival ». C’est donc dire qu’un tel festival a « un coût », qui n’est pas à la portée de tout pays africain. Au programme : littérature, musique, cinéma, théâtre, cinéma, etc. Toutes les disciplines artistiques seront représentées à cette fête de la culture qui sera aussi meublée par des colloques, des hommages. Le point le plus important de ce vaste programme, l’aide à la coproduction inter-africaine, au niveau du cinéma. Cette opération inédite, sans restriction de langue, concernera 4 documentaires et autant de longs-métrages qui auront été choisis par un jury africain. Le délai de dépôt est fixé au 15 juin.
Les questions : pourquoi Alger, et pas un autre pays ? et pourquoi cette si longue attente qui sépare les deux éditions ? ont trouvé leurs réponses, outre le coût d’une telle manifestation. M. Khelladi mentionne ceci : « Il a fallu 40 ans de maturation, panser les blessures pour y arriver… Mais 40 ans, c’est peu à l’échelle de l’histoire ». De plus, ce Festival, tient-il à préciser, appartient d’abord à l’Organisation de l’unité africaine (OUA) qui l’a confié à l’Algérie, à la première édition; puis, concernant la deuxième, à l’Union africaine, qui a pris la décision de lui confier cet évènement lors de la Conférence des ministres africains de la Culture à Nairobi en décembre 2005. Cette décision sera confirmée par le Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement à Khartoum en 2006. «L’Algérie, dira-t-il, n’en est pas l’initiatrice, mais le réceptacle».
Michel Koffi
Pour ce Festival qui va réunir environ 8000 artistes, intellectuels, créateurs, délégués, invités officiels et journalistes, précisent les organisateurs, le rôle des médias, surtout africains, est plus que déterminant : « C’est aux médias, c’est à vous, qu’échoit cette lourde responsabilité. C’est sur les médias que repose la réussite de cet évènement… De nombreux médias occidentaux ont d’ores et déjà exprimé le désir de couvrir et d’accompagner cet évènement. Nous avons cependant la conviction et le droit de dire que la primauté devra aller aux médias africains ».
Aussi M. Khelladi les invitera-t-il à faire « partager avec les peuples du continent, cette immense liesse populaire et ces moments de bonheur que seule la culture est capable de produire… ».
Il précisera aussi la raison qui a présidé au choix du thème : « La renaissance africaine » de cette deuxième édition, contrairement à celui de la première qui avait été placée sous le signe de la libération : « Le monde a changé. L’Afrique a évolué et l’Algérie aussi, Toute l’Afrique ou presque, à l’exception du Sahara Occidental, est indépendante ».
L’intervention de Mme Zehira s’articulera davantage sur la présentation du programme de ce Festival qui coûtera la faramineuse somme d’environ 35 milliards de Fcfa, « financés par l’Etat algérien ». Une grande partie a servi, précisera-t-elle, à construire le « village du Festival ». C’est donc dire qu’un tel festival a « un coût », qui n’est pas à la portée de tout pays africain. Au programme : littérature, musique, cinéma, théâtre, cinéma, etc. Toutes les disciplines artistiques seront représentées à cette fête de la culture qui sera aussi meublée par des colloques, des hommages. Le point le plus important de ce vaste programme, l’aide à la coproduction inter-africaine, au niveau du cinéma. Cette opération inédite, sans restriction de langue, concernera 4 documentaires et autant de longs-métrages qui auront été choisis par un jury africain. Le délai de dépôt est fixé au 15 juin.
Les questions : pourquoi Alger, et pas un autre pays ? et pourquoi cette si longue attente qui sépare les deux éditions ? ont trouvé leurs réponses, outre le coût d’une telle manifestation. M. Khelladi mentionne ceci : « Il a fallu 40 ans de maturation, panser les blessures pour y arriver… Mais 40 ans, c’est peu à l’échelle de l’histoire ». De plus, ce Festival, tient-il à préciser, appartient d’abord à l’Organisation de l’unité africaine (OUA) qui l’a confié à l’Algérie, à la première édition; puis, concernant la deuxième, à l’Union africaine, qui a pris la décision de lui confier cet évènement lors de la Conférence des ministres africains de la Culture à Nairobi en décembre 2005. Cette décision sera confirmée par le Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement à Khartoum en 2006. «L’Algérie, dira-t-il, n’en est pas l’initiatrice, mais le réceptacle».
Michel Koffi