Dans les disparités et rivalités hégémoniques Akan, beaucoup de valeurs culturelles se perdent. La langue originelle, les rites et tout le système organisationnel y compris. La vie du peuple Akan revêt des dimensions profanes et religieuses, afin d’amener ses contemporains et surtout les locuteurs des langues usuelles de ce peuple à revenir aux valeurs culturelles ancestrales, Béné Koffi Maximin, enseignant à la retraite, s’est fait le devoir de produire un essai, le tout premier. "La cosmogonie Akan", livre paru chez "Les éditions Livre Sud" (EDILIS). Lors de la cérémonie marquant la présentation de cet essai, récemment à la Fondation Mémel Fotê aux II Plateaux, l’auteur, Béné Koffi Maximin, a établi la corrélation entre les religions traditionnelles africaines, surtout en pays Akan, et les religions dites révélées. « L’Europe a présenté les Africains comme des gens sans Culture. C’est cette vision que nous voulons corriger. Les Européens ne nous ont rien appris de nouveau. Que ce soit sur le plan religieux et culturel, les Africains surtout les Akan, avaient une organisation solide fondée aussi sur le système calendaire nominatif, l’art architectural royal, judiciaire et les rites…» Cet ouvrage de 110 pages reparties en trois chapitres, selon l’auteur, est inspiré du langage tambouriné. L’une des valeurs culturelles marquantes de ce peuple que feu le Professeur Niangoran Bouah a mué en une science universitaire : la Drummologie.
Pour Mme Dréhi, Directrice de EDILIS, « ce livre explique que tous les peuples sont égaux. Les langues sont l’expression de la Culture et nous accompagnerons tous les écrivains qui voudront faire la promotion de nos langues », a-t-elle promis en tapant sur le même clou que le ministre Séry Bailly, responsable de la Fondation Mémel Fotêh qui reconnaissait les mérites de l’auteur et son ouvrage : «C’est un livre dans lequel tous les signes ont une signification. Il a plusieurs dimensions religieuses et profanes comme toute cosmogonie.»
Les débats entre l’auteur et l’assistance ont permis de saisir la cosmogonie (une manière de voir le monde) Akan dans toutes ses implications.
Béné Koffi Maximin est enseignant des Lettres modernes. Depuis septembre 2004, il jouit d’une retraite qu’il met à profit pour mener des recherches sur les valeurs culturelles de la Côte d’Ivoire.
Jean- Antoine Doudou
Pour Mme Dréhi, Directrice de EDILIS, « ce livre explique que tous les peuples sont égaux. Les langues sont l’expression de la Culture et nous accompagnerons tous les écrivains qui voudront faire la promotion de nos langues », a-t-elle promis en tapant sur le même clou que le ministre Séry Bailly, responsable de la Fondation Mémel Fotêh qui reconnaissait les mérites de l’auteur et son ouvrage : «C’est un livre dans lequel tous les signes ont une signification. Il a plusieurs dimensions religieuses et profanes comme toute cosmogonie.»
Les débats entre l’auteur et l’assistance ont permis de saisir la cosmogonie (une manière de voir le monde) Akan dans toutes ses implications.
Béné Koffi Maximin est enseignant des Lettres modernes. Depuis septembre 2004, il jouit d’une retraite qu’il met à profit pour mener des recherches sur les valeurs culturelles de la Côte d’Ivoire.
Jean- Antoine Doudou