Champions d’Afrique des Jeux d’avenir pour personnes handicapées d’Afrique (JAPHAF), les Eléphants vivent le calvaire à Niamey (Niger). Et pour cause ? L’agence de voyage, O-Voyage, partenaire de l’Office national des sports (ONS), n’a pu confirmer à temps la réservation des billets retour de la délégation ivoirienne dont le retour était prévu, le mardi 2 juin dernier. Ainsi exposés à la canicule (45° à l’ombre), plusieurs athlètes soufrent de divers maux. Et comme si cela ne suffit, le ministère de la jeunesse, du sport et des loisirs a trouvé plausible de verser à la délégation quatre jours de primes au lieu de neuf jours, selon les propos du président de la Fédération ivoirienne de sports paralympiques (FISP), Serges Trazié. De plus en plus inquiet, le premier responsable des athlètes handicapés ne sait plus à quel saint se vouer. Celui qui s’attendait à un accueil triomphal et aux honneurs de la nation après avoir brillamment représenté la Côte d’Ivoire. Une inquiétude motivée par l’incertitude qui entoure le retour prévu, aujourd’hui. Après l’amateurisme de l’ONS et de son agence de voyage, il est fait cas du retour des athlètes, ce samedi. Car la compagnie aérienne malienne (Air Mali) en charge de ramener les Eléphants ne desserve le Niger que les mardis et samedis. Vivement que la tutelle prenne des dispositions pour favoriser le retour des champions d’Afrique, obligés de vivre le martyre après le sacre continental. Déjà qu’ils n’ont pas bénéficié de bonnes conditions de préparation.
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