La rencontre Guinée-Côte d’Ivoire revêt une double importance pour le peuple guinéen. Le capitaine Pascal Feindouno et ses camarades doivent balayer l’humiliation (défaite 5-0, ndlr) subie au Ghana lors des quarts de finale de la CAN 2008. Et ensuite se relancer dans la course à la qualification après la déconvenue de la 1ère journée à Ouagadougou face aux Etalons (la Guinée a perdu 4-2, ndlr). Deux missions conjointes et difficiles à la fois pour le Syli National. L’adversaire de ce dimanche est loin d’être un faire-valoir. La Côte d’Ivoire compte parmi les plus grandes nations du football et peut compter sur des individualités pour faire la différence. Mais pour aider l’équipe du technicien Français, Robert Nouzaret, le peuple guinéen est plus que jamais mobilisé. Levé comme un seul homme, les Guinéens attendent de Souleymane Youla et autres un sursaut d’orgueil. Les opérateurs économiques se sont mêlés à la vague de solidarité en apportant une contribution considérable pour une meilleure préparation de cette rencontre. Maintenant reste la réalité du terrain. Celle qui décidera de l’avenir de Nouzaret et de son équipe. Après le renvoi de son staff technique, le sélectionneur risque de connaître le même sort en cas de contre performance. Sans oublier l’éventualité de séjour de l’équipe au camp militaire Alpha Yaya Diallo.
Une forte pression que Nouzaret et sa bande pourront faire baisser en cas de succès contre la Côte d’Ivoire. Ce qui ne semble pas la mission la plus aisée.
OG
Une forte pression que Nouzaret et sa bande pourront faire baisser en cas de succès contre la Côte d’Ivoire. Ce qui ne semble pas la mission la plus aisée.
OG