Mon général, la ville de Man est envahie par des hommes en armes. Tout le monde s’est-il déplacé pour sécuriser cette visite d’Etat ?
Absolument ! Quand on sait que c’est le Chef de l’Etat, Président de la République, Gbagbo Laurent, qui arrive pour une visite d’Etat. Nous militaires, forces de sécurité en général, nous devons d’assurer la sécurité. C’est pour cela que vous voyez beaucoup d’hommes en ville, en armes, et d’autres sans armes. N’ayez crainte, ce n’est ni contre les hommes, mais contre ceux qui voudraient aller à l’encontre de cette visite. C’est donc pour la sécurité de tous ceux qui seront dans la région des Montagnes.
Combien d’hommes avez-vous mobilisés pour cette mission ?
C’est n’est pas moins de 1500 à 2000 hommes sans compter les engins. C’est donc du beau monde.
Ce contingent va-t-il se déplacer jusqu’à Odienné ?
Ah oui ! Jusqu’à Odienné en passant par Touba. Mais sachez que dans ce genre de circonstances, il faut toujours envoyer des éléments précurseurs. Dès qu’on aura fini avec la région des Montagnes, les éléments précurseurs vont devancer le gros de la troupe pour commencer à mettre en place un dispositif de sécurité qui sera peaufiné par les deux chefs d’état-major, avec mon appui, en tant que chef du cabinet militaire du Premier ministre.
Le Centre de commandement intégré (Cci) est-il associé à la sécurisation sous le commandement des chefs d’état-major des Fds et des Fafn ?
Ici, ce n’est pas une affaire du Cci, mais des deux chefs d’état-major : le général de division Mangou Philippe et le général de brigade Bakayoko Soumaïla. C’est eux qui organisent cette sécurité.
Propos recueillis par P. N. Zobo
Envoyé spécial à Man
Absolument ! Quand on sait que c’est le Chef de l’Etat, Président de la République, Gbagbo Laurent, qui arrive pour une visite d’Etat. Nous militaires, forces de sécurité en général, nous devons d’assurer la sécurité. C’est pour cela que vous voyez beaucoup d’hommes en ville, en armes, et d’autres sans armes. N’ayez crainte, ce n’est ni contre les hommes, mais contre ceux qui voudraient aller à l’encontre de cette visite. C’est donc pour la sécurité de tous ceux qui seront dans la région des Montagnes.
Combien d’hommes avez-vous mobilisés pour cette mission ?
C’est n’est pas moins de 1500 à 2000 hommes sans compter les engins. C’est donc du beau monde.
Ce contingent va-t-il se déplacer jusqu’à Odienné ?
Ah oui ! Jusqu’à Odienné en passant par Touba. Mais sachez que dans ce genre de circonstances, il faut toujours envoyer des éléments précurseurs. Dès qu’on aura fini avec la région des Montagnes, les éléments précurseurs vont devancer le gros de la troupe pour commencer à mettre en place un dispositif de sécurité qui sera peaufiné par les deux chefs d’état-major, avec mon appui, en tant que chef du cabinet militaire du Premier ministre.
Le Centre de commandement intégré (Cci) est-il associé à la sécurisation sous le commandement des chefs d’état-major des Fds et des Fafn ?
Ici, ce n’est pas une affaire du Cci, mais des deux chefs d’état-major : le général de division Mangou Philippe et le général de brigade Bakayoko Soumaïla. C’est eux qui organisent cette sécurité.
Propos recueillis par P. N. Zobo
Envoyé spécial à Man