M. Bernard Kouakou Koffi est un membre tout fraîchement élu du comité central du FPI. C’était le 10 mai dernier, à l’issue d’un vote qui a mis aux prises, quatre candidats dont trois ont été retenus. Il nous livre ici ses ambitions pour le succès du FPI dans le département de M’Bahiakro.
Notre Voie : Vous venez d’être élu au Comité central du FPI pour le compte du département de M’Bahiakro. Comment se porte votre parti dans ce département ?
Bernard Kouakou Koffi : Depuis l’éclatement de la crise, les gens ont commencé à comprendre le combat du président de la République. Il y a une émulation au sein de la population. Il faut dire que la tournée du président du FPI, M. Affi N’Guessan puis celle de la Première dame Simone Gbagbo, ont ajouté un plus au mouvement.
Moi, je suis natif de M’Bahiakro et j’y enseigne. Cela me permet de bien connaître le terrain. J’ai fait mes premiers pas dans la politique avec le fédéral N’cho Luc. Je le remercie pour tout ce qu’il a pu m’apprendre. Nous avons de très bons rapports et je mènerai toutes les actions avec lui. Très prochainement, je ferai avec lui, une tournée de remerciement et de remobilisation dans toutes les sections de la fédération.
Encore une fois, le FPI se porte bien à M’Bahiakro. En dépit de quelques petits problèmes sur le terrain, les choses se passent bien.
N.V : Quel type de problèmes rencontre le FPI à M’Bahiakro ?
B.K.K : Il y a d’abord les problèmes de moyen. Aucun cadre de M’Bahiakro n’a été promu. Entre les militants tout va bien, seulement, il y a beaucoup à dire au niveau des dirigeants locaux. Il y a des problèmes de clan qui nous mettent du plomb dans l’aile. Mais cela s’observe partout, dans tous les partis politiques.
N.V : Cette situation ne menace-t-elle pas la campagne électorale en vue ?
B.K.K : Une division, aussi petite soit-elle, peut agir négativement sur la campagne électorale, et même sur la vie d’un parti politique. En ma qualité de nouveau membre du comité central du FPI, je trouve nécessaire d’appeler les uns et les autres à une table de négociations afin de laver le linge sale en famille. Cela a été fait à Soubré. M‘Bahiakro ne saurait rester à l’écart devant le mouvement de réconciliation interne au parti.
Déjà, j’ai rencontré les cadres qui résident à Abidjan. Je dois à présent me tourner vers le fédéral pour aplanir tous les différends. J’en profite pour lancer un vibrant appel au SEGADEG et à la deuxième vice-présidente du parti chargée de la vie du parti, afin de nous aider à ramener l’unité et le calme au sein de la fédération de M’Bahiakro.
N.V : Comment, dans ces conditions, préparez-vous les élections à venir ?
B.K.K : Si les problèmes dont je viens de parler sont réglés, M’Bahiakro aura son mot à dire pour la réélection du président Gbagbo. Il y a déjà eu l’opération d’identification où nous avons pu établir plus de 1000 extraits de naissance pour des militants. Mais beaucoup reste à faire.
N.V : Il y a en ce moment l’opération de rattrapage. Pourrez-vous en profiter ?
B.K.K : Ceux qui doivent s’en occuper sont absents sur le terrain. Cette phase est pourtant essentielle pour les élections. Les personnes responsabilisées par le parti doivent donc faire preuve de plus de dynamisme pour le bien de tout le monde. Il ne faut pas oublier que le sort de tous les candidats dépend de la réélection du président Gbagbo. J’invite donc tous les camarades à s’investir véritablement pour la réélection de notre candidat à la présidentielle. Après, on verra.
Je dois aussi dire que le dernier séjour du président à M’Bahiakro, remonte à 2003, lors des événements d’Allangbassou. Aujourd’hui, nous sommes à la fin de la crise et la population a soif de le voir et de l’entendre. Il est donc vivement attendu à M’Bahiakro.
Interview réalisée par Paul D. Tayoro
Notre Voie : Vous venez d’être élu au Comité central du FPI pour le compte du département de M’Bahiakro. Comment se porte votre parti dans ce département ?
Bernard Kouakou Koffi : Depuis l’éclatement de la crise, les gens ont commencé à comprendre le combat du président de la République. Il y a une émulation au sein de la population. Il faut dire que la tournée du président du FPI, M. Affi N’Guessan puis celle de la Première dame Simone Gbagbo, ont ajouté un plus au mouvement.
Moi, je suis natif de M’Bahiakro et j’y enseigne. Cela me permet de bien connaître le terrain. J’ai fait mes premiers pas dans la politique avec le fédéral N’cho Luc. Je le remercie pour tout ce qu’il a pu m’apprendre. Nous avons de très bons rapports et je mènerai toutes les actions avec lui. Très prochainement, je ferai avec lui, une tournée de remerciement et de remobilisation dans toutes les sections de la fédération.
Encore une fois, le FPI se porte bien à M’Bahiakro. En dépit de quelques petits problèmes sur le terrain, les choses se passent bien.
N.V : Quel type de problèmes rencontre le FPI à M’Bahiakro ?
B.K.K : Il y a d’abord les problèmes de moyen. Aucun cadre de M’Bahiakro n’a été promu. Entre les militants tout va bien, seulement, il y a beaucoup à dire au niveau des dirigeants locaux. Il y a des problèmes de clan qui nous mettent du plomb dans l’aile. Mais cela s’observe partout, dans tous les partis politiques.
N.V : Cette situation ne menace-t-elle pas la campagne électorale en vue ?
B.K.K : Une division, aussi petite soit-elle, peut agir négativement sur la campagne électorale, et même sur la vie d’un parti politique. En ma qualité de nouveau membre du comité central du FPI, je trouve nécessaire d’appeler les uns et les autres à une table de négociations afin de laver le linge sale en famille. Cela a été fait à Soubré. M‘Bahiakro ne saurait rester à l’écart devant le mouvement de réconciliation interne au parti.
Déjà, j’ai rencontré les cadres qui résident à Abidjan. Je dois à présent me tourner vers le fédéral pour aplanir tous les différends. J’en profite pour lancer un vibrant appel au SEGADEG et à la deuxième vice-présidente du parti chargée de la vie du parti, afin de nous aider à ramener l’unité et le calme au sein de la fédération de M’Bahiakro.
N.V : Comment, dans ces conditions, préparez-vous les élections à venir ?
B.K.K : Si les problèmes dont je viens de parler sont réglés, M’Bahiakro aura son mot à dire pour la réélection du président Gbagbo. Il y a déjà eu l’opération d’identification où nous avons pu établir plus de 1000 extraits de naissance pour des militants. Mais beaucoup reste à faire.
N.V : Il y a en ce moment l’opération de rattrapage. Pourrez-vous en profiter ?
B.K.K : Ceux qui doivent s’en occuper sont absents sur le terrain. Cette phase est pourtant essentielle pour les élections. Les personnes responsabilisées par le parti doivent donc faire preuve de plus de dynamisme pour le bien de tout le monde. Il ne faut pas oublier que le sort de tous les candidats dépend de la réélection du président Gbagbo. J’invite donc tous les camarades à s’investir véritablement pour la réélection de notre candidat à la présidentielle. Après, on verra.
Je dois aussi dire que le dernier séjour du président à M’Bahiakro, remonte à 2003, lors des événements d’Allangbassou. Aujourd’hui, nous sommes à la fin de la crise et la population a soif de le voir et de l’entendre. Il est donc vivement attendu à M’Bahiakro.
Interview réalisée par Paul D. Tayoro