Issus des 7 tribus du canton Yocolo, dans la sous-préfecture de Saïoua, 14 chefs des villages choisis à raison de deux chefs par tribu, s’engagent enfin à offrir leur médiation entre le ministre d’Etat, Paul Antoine Bohoun Bouabré, et le ministre Désiré Tagro. Cette médiation a débuté hier dimanche par le premier contact des 14 chefs avec Bohoun Bouabré. Ils vont s’entretenir avec lui avant d’approcher le ministre Tagro afin d’avoir une saine lecture de ce qui éloigne l’un de l’autre. C’est un processus enclenché par leurs parents qui réalisent qu’il est de leur responsabilité de ramener la paix entre les deux. Car ce n’est plus un secret pour les Ivoiriens, entre Bohoun Bouabré, fils de Niakia(Saïoua) et son jeune frère Désiré Tagro, natif de Gabia(Saïoua), les rapports ne sont plus ce qu’ils étaient dans un passé récent.
Notons que dans l’organisation de sa direction départementale de campagne du président Laurent Gbagbo, le ministre Bohoun Bouabré a désigné Désiré Tagro comme son adjoint avec pour mandat, l’approche des communautés allochtones. Mais du fait des querelles qui n’ont pas leur raison d’être, les deux hommes ne se retrouvent plus dans le cadre de cette mission qui devait ensemble les conduire aux élections. Au-delà des défis électoraux, les chefs ont compris qu’il faut fraterniser. D’où le sens de leur démarche.
B.K.
Notons que dans l’organisation de sa direction départementale de campagne du président Laurent Gbagbo, le ministre Bohoun Bouabré a désigné Désiré Tagro comme son adjoint avec pour mandat, l’approche des communautés allochtones. Mais du fait des querelles qui n’ont pas leur raison d’être, les deux hommes ne se retrouvent plus dans le cadre de cette mission qui devait ensemble les conduire aux élections. Au-delà des défis électoraux, les chefs ont compris qu’il faut fraterniser. D’où le sens de leur démarche.
B.K.