Alors que les populations de Man sont très heureuses et même très impatientes de communier avec le Président de la République Laurent Gbagbo qui est dans leur ville depuis hier, les cadres eux, s’entredéchirent pour des raisons de leadership. Qui va parler au nom des populations ? Voilà ce qui les oppose.
Pour le président Tia Koné de la Cours suprême, le discours doit être dit par Woï Messé, sans véritablement donner les raisons de son choix. « Pas question ! », rétorque la présidente du Conseil général, Madame Tia Monnet qui tient à parler au nom de la population en sa qualité d’élue du département. Et elle insiste : « Je parle ou rien ! ». Jusqu’à hier, aucune solution n’avait encore été trouvée au moment où nous mettions sous presse et toues les tentatives pour rencontrer le Président Tia Koné se sont avérées vaines.
Mais ce climat de palabre entre les cadres ne semble pas du tout avoir d’effets nocifs sur la mobilisation des populations : « Ici, on n’a pas besoin de mobiliser pour Gbagbo. L’évocation de son seul nom suffit à soulever les montagnes. Et donc, la comédie que jouent les cadres ne nous intéresse pas », déclare un jeune membre de l’Union des jeunes pour le développement de l’Ouest qui a voulu garder l’anonymat.
Quoiqu’il en soit, la population est apparemment disposée à recevoir ce matin le Président de la République Laurent Gbagbo à Biankouma et à Kabakouma.
B.S.
Pour le président Tia Koné de la Cours suprême, le discours doit être dit par Woï Messé, sans véritablement donner les raisons de son choix. « Pas question ! », rétorque la présidente du Conseil général, Madame Tia Monnet qui tient à parler au nom de la population en sa qualité d’élue du département. Et elle insiste : « Je parle ou rien ! ». Jusqu’à hier, aucune solution n’avait encore été trouvée au moment où nous mettions sous presse et toues les tentatives pour rencontrer le Président Tia Koné se sont avérées vaines.
Mais ce climat de palabre entre les cadres ne semble pas du tout avoir d’effets nocifs sur la mobilisation des populations : « Ici, on n’a pas besoin de mobiliser pour Gbagbo. L’évocation de son seul nom suffit à soulever les montagnes. Et donc, la comédie que jouent les cadres ne nous intéresse pas », déclare un jeune membre de l’Union des jeunes pour le développement de l’Ouest qui a voulu garder l’anonymat.
Quoiqu’il en soit, la population est apparemment disposée à recevoir ce matin le Président de la République Laurent Gbagbo à Biankouma et à Kabakouma.
B.S.
