Les espoirs du Hezbollah déçus au Liban: la coalition sortante antisyrienne, soutenue par les Occidentaux, a finalement réussi à conserver sa majorité lors des législatives de dimanche. Les résultats officiels, annoncés lundi, portent un coup dur au Parti de Dieu chiite et ses alliés, avec le risque d’ouvrir une nouvelle période de crise au pays du Cèdre. La victoire de la coalition emmenée par Saad Hariri, fils de l’ex-Premier ministre Rafic Hariri, assassiné dans un sanglant attentat en 2005, avait déjà été largement célébrée dans les rues, à coups de klaxons et de feux d’artifices, plusieurs heures avant l’annonce officielle.Selon les résultats officiels dans les 26 circonscription annoncés par le ministre de l’Intérieur Ziad Baroud, la coalition antisyrienne a remporté 68 des 128 sièges du Parlement libanais, contre 57 pour l’alliance du Hezbollah et Amal, qui étaient associés au parti chrétien de Michel Aoun. Trois sièges vont à des députés indépendants, pour un rapport de forces largement inchangé par rapport à la législature sortante, laissant augurer la poursuite des mêmes problèmes. La participation a atteint environ 52,3%, en hausse par rapport aux 45,8% de 2005.
“Nous sommes à l’aube d’une nouvelle étape”, a déclaré le Premier ministre Fouad Siniora devant la presse après la victoire de sa coalition. “Nous devons essayer de comprendre les changements à venir pour notre pays et la région et s’y préparer.”
AP
“Nous sommes à l’aube d’une nouvelle étape”, a déclaré le Premier ministre Fouad Siniora devant la presse après la victoire de sa coalition. “Nous devons essayer de comprendre les changements à venir pour notre pays et la région et s’y préparer.”
AP