Rien ne sera plus comme par le passé. Ainsi en a décidé la Fédération interprofessionnelle des patrons boulangers et pâtissiers de Côte d’Ivoire (Fipbci). Cette décision a été portée à la connaissance de la presse le vendredi dernier au cours d’une rencontre qui a eu lieu dans un hôtel de la place. M. Amadou Coulibaly, délégué général de cette fédération a souligné que l’identification des boulangers et pâtissiers revêt une importance capitale. Cela permet de savoir ce que chacun fait réellement dans ce secteur. Ce recensement sera donc l’occasion de mettre fin à l’anarchie qui prévaut dans ce secteur. Cela contribuera à assainir ce secteur, accusé à tort ou à raison par les consommateurs. Qui n’hésitent pas à décrier les problèmes liés à la qualité des produits, à l’hygiène des boulangeries. Il s’agira donc, à l’issue de cette opération qui a reçu l’aval du ministère du Commerce, d’identifier tous les acteurs, le matériel utilisé, les intrants entrant dans la fabrication du pain. En somme, une opportunité qui aidera à mieux connaître la traçabilité de la conception d’un pain. Une assemblée générale est même prévue dans les semaines à venir pour informer davantage les acteurs de cette filière sur les dispositions à prendre pour se faire recenser et savoir dans les moindres détails, ce qui devra être fait pour être recensé. Au cours de cette rencontre, la Fédération a rassuré les consommateurs quant à la qualité de la farine servant à la confection du pain. « Aucune de farine de bétail n’est utilisée pour la fabrication du pain. Toutes les précautions sont prises par les acteurs de la chaîne. Il y a des testeurs dans les laboratoires des meuniers pour mieux corriger la qualité des produits. Et Codinorm a déjà défini les normes de fabrication qui s’imposent dans ce secteur », a expliqué M. Coulibaly.
Jean Eric ADINGRA
Jean Eric ADINGRA