x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Sport Publié le mardi 9 juin 2009 | Le Patriote

Football : victoire des Eléphants à Conakry - Belle victoire pour peu de jeu

Avec quelques hésitations et un jeu peu léché, les Eléphants sont revenus plus que vivants de leur expédition guinéenne. Vahid Halilhodzic et ses garçons sont rentrés de Conakry avec dans leur besace les trois précieux points de la victoire. De loin suffisant pour tenir la tête de ce groupe 5 de cette dernière ligne droite des éliminatoires. Mais au-delà de la victoire, c’est le jeu produit par les pachydermes qui appelle quelques commentaires et analyses. En effet, dans la cuvette du 28 septembre, la formation de Vahid est apparue quelque peu empruntée.
Il est vrai que durant toute la partie, le Syli National n’est pas réellement parvenu à bousculer les Eléphants, mais il n’en demeure pas moins que le jeu produit par Didier Drogba et ses camarades n’ont pas convaincu bon nombres d’Ivoiriens encore sous le choc des deux contre-performances lors de la dernière CAN. Certainement que ces mordus du ballon rond voulaient voir une équipe assez spectaculaire et déroulant un football champagne. Or ils ont surtout vu une équipe avec un jeu peu articulé, qui a plus évolué sur la grande expérience de ses individualités que sur un jeu d’équipe bien huilé. Au total, les Eléphants ont su gérer leur match. Loin de toute panique et sans pression Kolo Abib, Guy Demel, Tiéné Siaka et Emmanuel Eboué ont commandé l’arrière garde des Ivoiriens. A ce niveau, il faut reconnaître que Demel a été une belle surprise dans l’axe aux côtés de Kolo là où Méité était le plus attendu. Et cela s’est ressenti souvent dans le placement et le marquage. Quoi de plus normal. Ces deux joueurs n’ont pas l’habitude d’évoluer ensemble dans l’axe de la défense devant Barry Copa. Dans le milieu, Vahid s’est appuyé sur deux joueurs très expérimentés également pour tenir la pression de la technique guinéenne.

Mettre l’accent sur le collectif

Le barcelonais Touré Yaya et le spurs Maestro Didier Zokora de Tottenham. N’Dri Romaric et Salomon Kalou devaient se charger des couloirs pour booster le jeu offensif ou freiner les ardeurs de Feindounou et autres. Mais à ce niveau une certainement lourdeur a empêché la machine d’être plus explosive et partant de donner de la vitesse au jeu. Seul Kalou tentait d’accélérer mais le plus souvent, sa propension à aller seul balle au pied devenait un handicap pour le collectif. Romaric semblait lourd à l’image de toute l’équipe. Même en attaque, le capitaine Didier Drogba refusait d’aller au combat comme d’habitude. Mais en vieux briscard il s’arrangeait pour empêcher les relances et apportait toujours son appui à la défense sur les coups de pieds arrêtés.
Koné Bakari n’a pas montré toute l’étendue de son talent mais il a réussi un but de toute beauté. Faisant preuve d’un sang froid à toute épreuve il a permis à la Côte d’Ivoire d’aller à la pause avec une petite avance. Mais cette réalisation est aussi la preuve que si cette équipe de jouer collectivement, elle est redoutable. Car en réalité, le premier est un gros travail d’équipe parachevé par le phocéen. Même sur le second but de Romaric, il faut saluer également la complémentarité des poulains de coach Vahid. Sur un repli défensif, c’est Emmanuel Eboué qui remonte un ballon avant d’offrir un caviar à Romaric.
Le travail abattu à Conakry n’est pas négligeable mais Vahid doit poursuivre son œuvre de construction d’une équipe. Un groupe homogène et soudé qui mettra les individualités au service du collectif et non le contraire. Car à Ouagadougou dans deux semaines, l’adversité sera, à n’en point douter, plus rude.

Koné Lassiné
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Sport

Toutes les vidéos Sport à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ