Face à la situation qui prévaut autour des examens de fin d'année avec les menaces de boycott qui fusent de toutes parts, Augustin Mian, secrétaire général de la Fesci, a animé, hier, une conférence de presse, pour appeler l'Etat à respecter ses engagements. Faisant le point de la situation, le porte-parole des élèves et étudiants de Côte d'Ivoire a fait savoir que :
" Les enseignants du privé ont gardé par devers eux les copies, les bulletins et même les matrices devant servir dans le cadre des examens. Les fondateurs d'établissements menacent de confisquer les convocations ". Selon lui, "les menaces de boycott pèsent lourdement sur ces examens. Et nous ne saurions en être les victimes ". Pour Augustin Mian, "Nous voulons aller aux examens dans de bonnes et meilleures conditions, dans un environnement propre à l'organisation des examens. Nous demandons aux autorités de prendre leur responsabilité. Le bureau exécutif national de la Fesci demande aux autorités, notamment le ministre de l'Economie et des finances, de mettre tout en œuvre pour que les enseignants soient payés immédiatement afin de garantir la bonne tenue des examens ". A-t-il indiqué avant de faire cette mise en garde. "Nous ne serions responsables de tout ce qu'adviendra si les examens sont perturbés ". Notons que depuis plus 5 mois, les enseignants du privé laïc sont sans salaires. Les fondateurs qui attendent toujours que l'Etat honore ses engagements n'ont pas encore reçu les frais de scolarité à eux dus par l'Etat sur les deux dernières tranches de l'année 2007/2008 et l'entièreté de l'année 2008/2009. " Que l'Etat règle immédiatement cette situation parce qu'il ne faut pas que nous allions de report en report des examens", a conclu Augustin Mian.
Jean Prisca
" Les enseignants du privé ont gardé par devers eux les copies, les bulletins et même les matrices devant servir dans le cadre des examens. Les fondateurs d'établissements menacent de confisquer les convocations ". Selon lui, "les menaces de boycott pèsent lourdement sur ces examens. Et nous ne saurions en être les victimes ". Pour Augustin Mian, "Nous voulons aller aux examens dans de bonnes et meilleures conditions, dans un environnement propre à l'organisation des examens. Nous demandons aux autorités de prendre leur responsabilité. Le bureau exécutif national de la Fesci demande aux autorités, notamment le ministre de l'Economie et des finances, de mettre tout en œuvre pour que les enseignants soient payés immédiatement afin de garantir la bonne tenue des examens ". A-t-il indiqué avant de faire cette mise en garde. "Nous ne serions responsables de tout ce qu'adviendra si les examens sont perturbés ". Notons que depuis plus 5 mois, les enseignants du privé laïc sont sans salaires. Les fondateurs qui attendent toujours que l'Etat honore ses engagements n'ont pas encore reçu les frais de scolarité à eux dus par l'Etat sur les deux dernières tranches de l'année 2007/2008 et l'entièreté de l'année 2008/2009. " Que l'Etat règle immédiatement cette situation parce qu'il ne faut pas que nous allions de report en report des examens", a conclu Augustin Mian.
Jean Prisca