Marc Zoro (défenseur de Setubal, D1 Portugal) : “Je ne retournerai plus au Benfica”

L'ancien défenseur de Messine (Italie), Marc Zoro n'a pu faire un trou au Benfica de Lisbonne. Mais c'est à Setubal que la “Panthère noire” a rebondi.


•Quel bilan faites-vous de votre saison 2009 ?

Je crois que c'est un bilan positif. J'étais au Benfica (D1, Portugal), après je suis allé à Setubal ( D1, Portugal) . Deux petites blessures ont failli perturber mes débuts là-bas, mais après les choses se sont bien passées. Nous nous sommes maintenus en première division. J'ai joué assez de matches et cela m'a fait du bien sur le plan physique et mental. J'ai repris confiance et j'ai retrouvé la joie de jouer.


•Allez-vous rester à Setubal ?

J'appartiens au Benfica, mais comme je n'ai pas de bons rapports avec ce club, je me suis retrouvé à Setubal. J'étais d'abord allé à Blackburn en Angleterre. Mais le transfert n'a pu se concrétiser, car Benfica demandait trop d'argent. Et comme je ne pouvais pas rester sans jouer, je me suis retrouvé à Setubal. J'aurais pu même retourner en Italie, mais pour des raisons familiales, j'ai préféré rester au Portugal.


•Vous affirmez n'avoir pas de bons rapports avec le Benfica, qu'est-ce qui s'est passé entre vous ?

Le football a évolué. Ce n'est plus seulement le talent qui compte. Des entraîneurs ou des directeurs sportifs ont leurs joueurs. Et c'est le problème que j'ai eu. L'entraîneur qui était là, voulait faire le transfert, ça n'a pas été concrétisé. Ensuite, il est parti tout comme le directeur sportif. Après j'ai eu mes blessures et je me suis retrouvé dans les griffes des méchants. Cela a fait que je n'ai pas assez joué au Benfica.


•Ne regrettez-vous pas le choix du Benfica ?

C'est facile de pleurer. Mais j'assume mes choix. Au départ, c'est le Benfica qui me voulait. Et sur le plan sportif, au bout il y avait la possibilité de disputer la Ligue des champions. Et j'avais envie de disputer cette compétition. Ce qui est sûr, je ne regrette rien. Tout ce que Dieu fait est bon.


•Puisque vous appartenez au Benfica, allez-vous retourner à Lisbonne?

Je ne retournerai plus au Benfica. J'ai des propositions en Italie, en Angleterre et en France. Actuellement, mon agent et Benfica sont en train d'évaluer la situation, afin qu'à la reprise, j'aille directement dans mon nouveau club.


•Qu'elle est ce nouveau club ?

Ce n'est pas encore fait. Rien n'est concrétisé. Soyez patient. Dans quelques semaines, vous serez personnellement informé. C'est une question de temps.


•Vous avez déjà évolué en Italie (Salernitana et Messine) et au Portugal, quel est le championnat qui vous intéresse maintenant ?

Je préfère l'Italie, c'est un Championnat très dur et médiatisé. C'est un championnat que je connais très bien. C'est le top des tops.


•On ne vous voit plus sous le maillot national. Que se passe-t-il entre vous et les dirigeants de l'équipe nationale ?

Ecoutez, lorsque je ne jouais pas régulièrement, je jouais en équipe nationale, maintenant que je joue, on ne me fait plus appel. Je ne veux pas faire de cela un problème national. Je suis désolé pour moi. Je suis un habitué de cette situation. Je vais et je viens. Moi, j'ai l'équipe nationale dans mon cœur, parce que j'aime mon pays. Je ne veux pas m'attarder sur cette situation. Le plus important, sera de continuer à travailler. Je n'en veux à personne.


•Comment avez-vous vécu le sacre de Yaya Touré avec Barcelone ?

Je suis content pour lui. Je lui tire mon chapeau. Après la finale, je l'ai eu au téléphone. J'ai aussi eu Kolo Touré. Yaya Touré a démontré, qu'il est un grand. Il a même joué défenseur central. Ce n'était pas évident. Félicitations à Yaya Touré.


•Et le drame du 29 mars …

Je l'ai appris par le biais d'un ami. J'ai vécu cela comme un choc. Un stade de football ne doit pas êtreun mouroir. Au Portugal, la presse en parlait. Cela m'a attristé. En tout cas, je présente toutes mes condoléances aux parents des victimes. Je suis de cœur avec eux.

Entretien réalisé par Choilio Diomandé