De retour hier de Zouan-Hounien et de Danané où il a animé des meetings, le Président Laurent Gbagbo a marqué une escale à Gbagbogouiné, village de feu Oulaï Siéné, son ex-ministre de la Justice décédé en 2007.
«Nous sommes esclaves du temps. Mais je ne peux pas ne pas passer sans marquer un pas et dire un mot dans ce village de Gbangbégouiné devenu maintenant Gbagbogouiné. Ce village est le premier village yacouba que j’ai connu. Nous étions dans la clandestinité. C’était à une occasion malheureuse. Mon ami Docteur Kossa avait perdu son épouse. J’étais chercheur et lui aussi était chercheur. Nous avions donc fait une délégation de chercheurs pour le soutenir. Et dans la clandestinité, j’ai connu un magistrat qui n’avait pas peur. Oulaï Siéné. Il était magistrat et il venait à nos réunions. Je lui ai dit un jour, si on te prend on va te renvoyer. Il a dit de toutes les façons, si on doit me renvoyer, on le fera un jour. Il est donc mieux qu’on me renvoie maintenant pour une cause juste. Et donc Oulaï Siéné n’avait pas peur. Evidemment, quand je suis devenu président de la République, c’est le premier ministre de la Justice que j’ai nommé.
Oulaï Siéné est mort et je n’ai pas pu venir ici à cause des circonstances. Je suis donc venu vous dire d’essuyer vos larmes. Je suis là. Je n’ai pas oublié Oulaï Siéné et vous aussi, je ne vous ai pas oublié. Vous m’avez remis un cahier de doléances. Tout ce que je peux faire, je le ferai. Mais prenez courage comme Oulaï Siéné. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse et qu’il vous bénisse encore et toujours».
Par manque de temps, il était 19 h 30 mn, le message de la population a été remis au chef de l’Etat avec le cahier des doléances par le Dr. Kossa, conseiller spécial du président de la République..
Boga Sivori
«Nous sommes esclaves du temps. Mais je ne peux pas ne pas passer sans marquer un pas et dire un mot dans ce village de Gbangbégouiné devenu maintenant Gbagbogouiné. Ce village est le premier village yacouba que j’ai connu. Nous étions dans la clandestinité. C’était à une occasion malheureuse. Mon ami Docteur Kossa avait perdu son épouse. J’étais chercheur et lui aussi était chercheur. Nous avions donc fait une délégation de chercheurs pour le soutenir. Et dans la clandestinité, j’ai connu un magistrat qui n’avait pas peur. Oulaï Siéné. Il était magistrat et il venait à nos réunions. Je lui ai dit un jour, si on te prend on va te renvoyer. Il a dit de toutes les façons, si on doit me renvoyer, on le fera un jour. Il est donc mieux qu’on me renvoie maintenant pour une cause juste. Et donc Oulaï Siéné n’avait pas peur. Evidemment, quand je suis devenu président de la République, c’est le premier ministre de la Justice que j’ai nommé.
Oulaï Siéné est mort et je n’ai pas pu venir ici à cause des circonstances. Je suis donc venu vous dire d’essuyer vos larmes. Je suis là. Je n’ai pas oublié Oulaï Siéné et vous aussi, je ne vous ai pas oublié. Vous m’avez remis un cahier de doléances. Tout ce que je peux faire, je le ferai. Mais prenez courage comme Oulaï Siéné. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse et qu’il vous bénisse encore et toujours».
Par manque de temps, il était 19 h 30 mn, le message de la population a été remis au chef de l’Etat avec le cahier des doléances par le Dr. Kossa, conseiller spécial du président de la République..
Boga Sivori