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Politique Publié le vendredi 12 juin 2009 | Partis Politiques

Blocage du processus de paix: Ibrahim Coulibaly n`est qu`un bouc émissaire, selon l`UNAGIR

Propos liminaire - Conférence de presse

Ibrahim Coulibaly- Président de l’UNIR et le processus de sortie de crise
I / Rumeurs de coups d’Etat et l’échec de l’accord Politique de Ouaga

L’accord politique de Ouagadougou (APO) du 4 mars 2007 a donné l’espoir à beaucoup d’Ivoiriens que la Côte d’Ivoire avait retrouvé ses vertus de fraternité, de paix et d’hospitalité.

La signature du code de bonne conduite entre les acteurs politiques a accrédité l’idée que les accusations suscitées de mains basses pour salir certains acteurs du processus de paix étaient un lointain souvenir.

C’était sans compter avec certains spécialistes de la propagande, tapis dans l’ombre, passés maîtres dans l’art de la diabolisation gratuite.

Alors que la classe politique est toute entière engagée dans un processus électoral désormais irréversible, voilà que sont fabriqués de toutes pièces, des pseudos coups d’Etat avec comme toujours pour objectif de créer la diversion.

Avec comme toujours aussi, pour bouc émissaire, le même sergent chef Ibrahim Coulibaly, l’empêcheur de divertir en rond.

En effet, habitué à rouler les ivoiriens dans la farine afin de retarder au mieux le processus électoral, des individus au sommet de l’Etat ont toujours trouvé le bouc émissaire idéal pour cacher leur désintérêt pour l’organisation d’élections présidentielles libres et transparentes. Ainsi, des coups d’Etat imaginaires sont toujours en préparation dont le cerveau est toujours la même personne. Tantôt, le coup d’Etat doit partir du Ghana, tantôt du Mali, tantôt du Liberia, tantôt de la Guinée. Peut être un jour du Burkina. L’homme est vu partout comme un homme doté du don d’ubiquité. Mais qui est cet homme qui est partout et nulle part. Qui est cet homme qui n’est rien, qui n’a rien, qui ne représente plus rien mais qui hante quotidiennement toute une machine étatique au point de leur troubler le sommeil.
La prise du pouvoir par les armes n’est qu’un lointain souvenir pour lui. Il l’a déjà dit. Je vous le redis, il prendra certes le pouvoir, mais par les urnes. Et cela est sans contexte.

II / Le Processus électoral

Comme tout ivoirien jouissant de la plénitude de ses droits, Ibrahim Coulibaly est candidat aux présidentielles prochaines. Qu’elle se tienne en 2009 ou 2019, notre leader maintient sa candidature. D’ailleurs, l’Union Nationale des Ivoiriens du Renouveau dont il est le Président est à pied d’œuvre pour lui assurer une victoire incontestée et incontestable à ces échéances dont nous souhaitons la tenue effective. Il faut mettre fin à la souffrance prolongée des ivoiriens par l’organisation d’élections crédibles qui ne sera pas contestée. Toute chose qui pourra inéluctablement renforcer la confiance des bailleurs de fonds, des investisseurs en notre pays. C’est pour nous l’occasion de prendre acte de la date du 29 novembre 2009 qui semble une date sure d’autant qu’elle passe pour une date consensuelle. Toutefois, les signataires de Ouagadougou n’auront plus d’excuses si leurs manœuvres dilatoires entrainaient la non tenue de ces élections. Dès lors, l’UNIR pourrait proposer la démission du Président de la République pour donner lieu à la formation d’un conseil national qui regrouperait les acteurs les plus significatifs de la crise ivoirienne en vue de conduire une transition de six mois qui déboucherait sur l’organisation d’élections auxquelles aucun membre de ce conseil ne devrait prendre part.

III / La réconciliation nationale

Comme l’UNIR l’a toujours affirmé, IB ne saurait se soustraire à toute main tendue de façon sincère d’où qu’elle vienne. Soucieux d’une Côte d’Ivoire véritablement réconciliée avec elle-même mais aussi une Côte d’Ivoire réconciliée avec l’extérieur. C’est d’ailleurs ce pourquoi, Il n’a pas lésiné sur les moyens pour porter sur les fonds baptismaux la formation politique au nom de laquelle j’ai l’honneur de m’adresser à vous. La Convention de la société civile ivoirienne nous a fait l’honneur de nous inviter aux journées du consensus national auxquelles nous avons pris part. Notre participation malgré un agenda chargé n’est rien d’autre que la manifestation de notre engagement et celui de notre président pour la réconciliation nationale. Toutefois, nous sommes convaincus qu’il ne peut y avoir une vraie réconciliation dans la maison ivoire tant que certains des fils de la mère patrie seront contraints à l’exil. Il suffit, vous-même, de jeter un coup d’œil sur le microcosme politique ivoirien pour s’apercevoir de ce que l’opposition a démissionné sur l’autel d’intérêts mercantilistes et mesquins. Comment concevoir qu’on est au gouvernement et qu’on refuse d’être comptable de l’échec de ce gouvernement. Quand le pays va bien, les budgétivores revendiquent le succès.

Mais quand notre Côte d’Ivoire va mal, on jette la responsabilité sur une partie du gouvernement. Mais diantre. Que faites–vous au gouvernement si vous êtes convaincus que ce même gouvernement a échoué. Qui dit rien consent, dit l’adage. A L’UNIR, nous disons, qui mange sans dénoncer trahi. L’opposition a trahi et continue de trahir les ivoiriens par son mutisme coupable et sa complicité dans la gestion expéditive des affaires de l’Etat. Il faut, pour sortir la Côte d’Ivoire de sa léthargie, réconcilier tous les ivoiriens sans exclusive. Les journées du consensus organisées par la CSCI ne sont que le sous bassement de la conférence nationale souveraine que nous appelons de tous nos vœux.
Que Dieu protège la Cote d’Ivoire.

Je vous remercie

Le Président de L’UNAJIR
Bamba Bouaké
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