Les Ivoiriens sont en danger. Ceux d'Abidjan particulièrement. En une journée seulement, 35 d'entre eux ont trouvé la mort. Surpris par la pluie dans leur sommeil. Un drame difficile à expliquer d'autant plus que ce ne sont pas les moyens qui manquent. En plus, les autorités ont la chance de trouver des solutions à cette situation. Parce qu'elles sont informées des problèmes que connaissent certaines populations là où elles vivent. Mais que non. Ce n'est pas la priorité du régime actuel. Les routes, les ponts, les caniveaux, les espaces verts pour ne citer que ces investissements qui leur ont été laissés en héritage sont abandonnés. Les populations sont oubliées. La priorité est ailleurs. Certainement dans les détournements et les enrichissements illicites.On préfère acheter des grosses voitures, construire des châteaux, entretenir des maîtresses, etc. et oublier l'essentiel, c'est-à-dire la sécurité des biens et des personnes. Car comment comprendre que le gouvernement ne puisse pas se pencher sérieusement sur le problème de l'environnement. Le cas du carrefour indénié est désolant. Ça fait même pitié. Environ 500 millions selon nos souces y ont été engloutis par le ministre Mel Eg Théodore pour rien. Juste des couches de peinture, une télévision pour distraire les conducteurs et un jardin. Le résultat est plus que négatif. Zéro à la base. Les faits sont là. Têtus. Ce n'est pas le seul exemple.Depuis hier, il est pratiquement impossible d'aller à Yopougon, au Plateau, à Adjamé, à Cocody Juste au niveau du pont de la casse, la circulation est pratiquement impossible. Comme partout ailleurs dans la capitale. La pluie menace les pauvres. Mais en face, il n'y a personne pour les défendre. Aujourd'hui, c'est 35 morts. Demain, ça peut être tout un quartier. Et personne ne réagira comme si le pays n'était pas gouverné, comme si l'Etat n'assurait plus son devoir régalien. La vie des Ivoiriens ne le préoccupe pas. C'est dommage et dommageable tout cela ! Surtout que la pluie ne fait que commencer.
DJE KM
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