Walfadjri.sn - L'Organisation mondiale de la santé (Oms), qui a déclenché avant-hier le niveau 6 d'alerte pandémique maximum face au virus de grippe A (H1N1).Face à une telle situation, le Sénégal a pris des mesures d’adaptation.
Le niveau 6 de l’alerte contre la grippe A a été déclenché par l’Oms. Cette dernière rappelle aussi une série de recommandations applicables à tous les pays touchés ou non par cette maladie qui sévit depuis la fin avril à travers le monde. Au Sénégal, bien qu’aucun cas ne soit encore suspecté, les autorités du ministère de la Santé, de la prévention et de l’hygiène publique se réajustent. Face à la presse hier, le Comité de surveillance a décliné le dispositif de surveillance et d’alerte mis surtout au niveau des frontières. Au niveau de l’aéroport Léopold Sédar Senghor de Dakar, le Comité de suivi et de surveillance contre la grippe A (H1N1) compte renforcer le dispositif, et un accent particulier sera mis sur les passages venant des pays déjà contaminés, assure le Docteur Mady Bâ de la Direction de la prévention du ministère de la Santé.
Au niveau des établissements de santé, le mécanisme de prise en charge est déjà en place pour parer à l’éventualité de voyageurs qui débarqueraient dans notre pays et qui seraient infectés. Les services techniques ainsi que toute l’administration territoriale sont mobilisés pour faire face à d’éventuels cas. La grippe porcine est une maladie respiratoire aiguë du porc très contagieuse, provoquée par l’un des quelques virus grippaux porcins de type A. Les virus grippaux porcins appartiennent le plus souvent au sous-type H1N1, mais d’autres sous-types circulent également. Apparue au Mexique, elle a déjà causé 150 décès sur deux mille cas recensés dans ce pays. Cette épidémie de grippe porcine est plus inquiétante que celle aviaire. En 1918-1919, son virus a été responsable d’une pandémie meurtrière avec 60 millions de morts et un milliard de personnes atteintes, une personne sur deux était contaminée. L’évolution rapide de la grippe porcine fait que la pandémie est déclarée première urgence de portée internationale par l’Organisation mondiale de la santé. Alors que tout le monde se préparait contre la grippe aviaire, la grippe porcine ou grippe nord américaine refait surface.
Pour sa part, l’Oms a émis un certain nombre de recommandations. Dans les régions touchées par la grippe dite porcine, les gouvernements peuvent placer leur pays sous un statut approprié ‘tel que l'Etat d'urgence’. De plus, toutes ces nations doivent informer l'organisation de l'évolution de la pandémie et prévenir de toute mutation du virus ou de signes de résistance aux antiviraux. Au niveau individuel, l'organisation conseille aux personnes qui souffrent de maladies respiratoires graves de ne pas sortir et de réduire les contacts avec leur entourage. Les autorités doivent fournir des instructions sanitaires adéquates aux membres placés en isolement à domicile. Les mesures d'isolement peuvent s'accompagner de la fermeture des écoles et de l'ajustement des heures de travail pour éviter que trop de personnes n'entrent en contact.
Les pays peuvent aussi encourager la réduction des déplacements ainsi que les rassemblements liés aux transports publics. Mais, l'Organisation mondiale de la santé ne recommande pas de restrictions officielles de voyage vers les pays touchés. Ils sont par contre invités à distribuer des antiviraux et à mettre en œuvre les mesures destinées à se procurer les vaccins adéquats.
Les pays doivent aussi planifier la distribution de vaccins et accélérer la préparation de campagnes de vaccination de masse. Ces mêmes pays sont dans l'obligation de transmettre des informations régulières à la population à la fois sur l'évolution de la pandémie, les traitements et mesures prophylactiques adéquats et les incidences économiques et sociales de la pandémie. Pour les pays qui ne sont pas encore concernés par le virus, l'organisation onusienne les invite à finaliser leurs plans de préparation à une ‘pandémie imminente’ et à instaurer les programmes de distribution des ressources médicales.
Issa NIANG
Le niveau 6 de l’alerte contre la grippe A a été déclenché par l’Oms. Cette dernière rappelle aussi une série de recommandations applicables à tous les pays touchés ou non par cette maladie qui sévit depuis la fin avril à travers le monde. Au Sénégal, bien qu’aucun cas ne soit encore suspecté, les autorités du ministère de la Santé, de la prévention et de l’hygiène publique se réajustent. Face à la presse hier, le Comité de surveillance a décliné le dispositif de surveillance et d’alerte mis surtout au niveau des frontières. Au niveau de l’aéroport Léopold Sédar Senghor de Dakar, le Comité de suivi et de surveillance contre la grippe A (H1N1) compte renforcer le dispositif, et un accent particulier sera mis sur les passages venant des pays déjà contaminés, assure le Docteur Mady Bâ de la Direction de la prévention du ministère de la Santé.
Au niveau des établissements de santé, le mécanisme de prise en charge est déjà en place pour parer à l’éventualité de voyageurs qui débarqueraient dans notre pays et qui seraient infectés. Les services techniques ainsi que toute l’administration territoriale sont mobilisés pour faire face à d’éventuels cas. La grippe porcine est une maladie respiratoire aiguë du porc très contagieuse, provoquée par l’un des quelques virus grippaux porcins de type A. Les virus grippaux porcins appartiennent le plus souvent au sous-type H1N1, mais d’autres sous-types circulent également. Apparue au Mexique, elle a déjà causé 150 décès sur deux mille cas recensés dans ce pays. Cette épidémie de grippe porcine est plus inquiétante que celle aviaire. En 1918-1919, son virus a été responsable d’une pandémie meurtrière avec 60 millions de morts et un milliard de personnes atteintes, une personne sur deux était contaminée. L’évolution rapide de la grippe porcine fait que la pandémie est déclarée première urgence de portée internationale par l’Organisation mondiale de la santé. Alors que tout le monde se préparait contre la grippe aviaire, la grippe porcine ou grippe nord américaine refait surface.
Pour sa part, l’Oms a émis un certain nombre de recommandations. Dans les régions touchées par la grippe dite porcine, les gouvernements peuvent placer leur pays sous un statut approprié ‘tel que l'Etat d'urgence’. De plus, toutes ces nations doivent informer l'organisation de l'évolution de la pandémie et prévenir de toute mutation du virus ou de signes de résistance aux antiviraux. Au niveau individuel, l'organisation conseille aux personnes qui souffrent de maladies respiratoires graves de ne pas sortir et de réduire les contacts avec leur entourage. Les autorités doivent fournir des instructions sanitaires adéquates aux membres placés en isolement à domicile. Les mesures d'isolement peuvent s'accompagner de la fermeture des écoles et de l'ajustement des heures de travail pour éviter que trop de personnes n'entrent en contact.
Les pays peuvent aussi encourager la réduction des déplacements ainsi que les rassemblements liés aux transports publics. Mais, l'Organisation mondiale de la santé ne recommande pas de restrictions officielles de voyage vers les pays touchés. Ils sont par contre invités à distribuer des antiviraux et à mettre en œuvre les mesures destinées à se procurer les vaccins adéquats.
Les pays doivent aussi planifier la distribution de vaccins et accélérer la préparation de campagnes de vaccination de masse. Ces mêmes pays sont dans l'obligation de transmettre des informations régulières à la population à la fois sur l'évolution de la pandémie, les traitements et mesures prophylactiques adéquats et les incidences économiques et sociales de la pandémie. Pour les pays qui ne sont pas encore concernés par le virus, l'organisation onusienne les invite à finaliser leurs plans de préparation à une ‘pandémie imminente’ et à instaurer les programmes de distribution des ressources médicales.
Issa NIANG
