Le Président de la République a entamé à Ouaninou, sa tournée dans le Bafing. Il a invité les jeunes à produire des richesses. Le Président de la République a entamé, hier, sa visite d’Etat dans la région du Bafing, par la circonscription administrative de Ouaninou, sise à 23 km de Touba, son chef-lieu de région. Comme il fallait s’y attendre, l’accueil ici a été tout aussi enthousiaste et chaleureux de la part des populations locales auxquelles s’étaient associées celles de Koonan également. Ainsi qu’il l’avait déjà fait à Zouan-Hounien, le Chef de l’Etat est revenu sur le thème du travail qui, a-t-il dit, manque beaucoup à la jeunesse de cette localité. «Je suis venu vous dire que la guerre est finie et que la paix est arrivée. Mais, la paix ne peut être consolidée que par le travail. Il faut que les jeunes de Ouaninou se mettent au travail. Car quelqu’un qui est occupé à travailler ne peut avoir le temps de faire la guerre», a expliqué le Président Gbagbo. Zone de savane arborée, la région recèle de terres arables qui souffrent d’un manque criant de mise en valeur, a-t-il constaté à son arrivée par la route depuis Touba. Un fait qu’il juge d’autant plus inadmissible que plusieurs types de vivriers peuvent être cultivés sur ces terres, avec en prime le riz et la pomme de terre. Il les a exhortés à contribuer au retour de la Côte d’Ivoire à l’autosuffisance en riz, en créant partout des rizières dans le Bafing. Mieux, Gbagbo a demandé aux jeunes gens de songer à réaliser leur indépendance économique, par la création de leur propre richesse. Toutes choses qui n’exigent pas forcément, a soutenu Gbagbo,
«l’obtention du bac ou de la licence». Mais plutôt l’abnégation à réussir dans la vie. Le Chef de l’Etat a cité en exemple, Singo Maniga, fils de la région, qui était présent à ses côtés. De même que ce riche entrepreneur Burkinabé du nom de Kanazoé, n’ayant jamais séjourné dans une salle de classe, mais dont l’une des entreprises construites aujourd’hui, toutes les routes du Burkina Faso. Autant d’exemples, pour dire aux uns et aux autres que le travail ennoblit celui qui l’exerce, quel que soit son niveau d’instruction. «L’Etat est prêt à aider tous ceux qui veulent créer un emploi.», les a-t-il rassurés. Voici le «message fondamental, le message de civilisation, que je suis venu vous apporter », a déclaré le Président de la République, aux populations de Ouaninou et de Koonan. Tant il est vrai, a-t-il soutenu, que l’Etat ne peut, à ce jour, employer tout le monde. Ce meeting, le premier dans le Bafing, a eu lieu à l’école primaire publique mixte de Ouaninou, où le Premier ministre Soro Guillaume, absent (rentré à Abidjan où il recevra aujourd’hui les médecins puis s’envolera pour le Gabon où il prendra part, au nom de la Côte d’Ivoire, aux obsèques du Président Bongo), a fait ses classes de Cm1 et Cm2.
Moussa Touré
Envoyé spécial
«l’obtention du bac ou de la licence». Mais plutôt l’abnégation à réussir dans la vie. Le Chef de l’Etat a cité en exemple, Singo Maniga, fils de la région, qui était présent à ses côtés. De même que ce riche entrepreneur Burkinabé du nom de Kanazoé, n’ayant jamais séjourné dans une salle de classe, mais dont l’une des entreprises construites aujourd’hui, toutes les routes du Burkina Faso. Autant d’exemples, pour dire aux uns et aux autres que le travail ennoblit celui qui l’exerce, quel que soit son niveau d’instruction. «L’Etat est prêt à aider tous ceux qui veulent créer un emploi.», les a-t-il rassurés. Voici le «message fondamental, le message de civilisation, que je suis venu vous apporter », a déclaré le Président de la République, aux populations de Ouaninou et de Koonan. Tant il est vrai, a-t-il soutenu, que l’Etat ne peut, à ce jour, employer tout le monde. Ce meeting, le premier dans le Bafing, a eu lieu à l’école primaire publique mixte de Ouaninou, où le Premier ministre Soro Guillaume, absent (rentré à Abidjan où il recevra aujourd’hui les médecins puis s’envolera pour le Gabon où il prendra part, au nom de la Côte d’Ivoire, aux obsèques du Président Bongo), a fait ses classes de Cm1 et Cm2.
Moussa Touré
Envoyé spécial