A partir du mardi 23 juin 2009, les enseignants du secondaire général et du technique sont sommés d’empêcher la tenue des examens de fin d’année. Cet appel a été lancé hier dimanche 14 juin 2009 par le Mouvement des enseignants, qui entend ainsi obtenir rapidement un dialogue direct avec le Président de la République SEM Laurent Gbagbo pour la satisfaction de leurs revendications.
Procédant hier au siège du Synafeptci à Yopougon Saint André, à la lecture de la déclaration dudit Mouvement, creuset de sept (7) associations syndicales de ces ordres d’enseignement, le Coordonnateur général de la Cesci, Michel N’Dri, a rappelé qu’au plus fort de la crise de l’école, le 13 mars 2009, le Président de la République avait opté pour la négociation directe. Ce jour, il avait recommandé la formation d’une commission pour discuter directement avec lui sur leurs différentes revendications, la première quinzaine du mois d’avril 2009. Mais, à l’en croire, c’est le 21 avril 2009, sur insistance du Mouvement, que ladite commission a été mise sur pied et elle a travaillé les 21, 23 et 27 avril 2009 pour préparer la rencontre avec le Président de la République. « Depuis le 27 avril, ce sont de faux rendez-vous et des rencontres de ruse organisés par les ministres de la Fonction Publique Hubert Oulaye et les ministres techniques qui sont servis pour empêcher cette rencontre. De surcroît, le 13 mars, alors que le Président de la République avait ordonné le rétablissement de tous les salaires suspendus, le ministre Oulaye a décidé d’appliquer en partie cette instruction présidentielle. Pis, l’ultimatum du mouvement en date du 2 juin adressé au ministre de la Fonction Publique et aux ministres techniques, a glissé sur leur parapluie d’indifférence. Bref, pour un rendez-vous prévu pour deux semaines au plus tard, alors que nous avons montré notre bonne foi, trois mois après, le constat est là amer : rien que du dilatoire, du mépris et du dédain », explique-t-il. Pour protester contre ce mépris manifeste, le Mouvement des syndiqués a appelé « à boycotter tous les examens de fin d’année, à compter du 23 juin 2009». Pour sa part, le leader du Synesci Soro Mamadou a précisé que ce boycott des examens de la session 2009 est engagé pour exiger « sans délai la rencontre ave le Président de la République en vue de régler huit problèmes ». Ce sont le reversement des salaires gelés en novembre et décembre 2007, et en octobre 2008, le paiement des arriérés de salaires des enseignants retraités et rappelés à l’activité, la revalorisation salariale (adoption d’une nouvelle grille indiciaire revalorisée, paiement des indemnités de correction des examens, le retrait des sanctions infligées aux grévistes de Tiébissou, la prise des arrêtés individuels de reclassement et la mise en place de la commission interministérielle de promotion aux grades A5, A6 et A7. « Le Mouvement reste à l’écoute de la date du rendez-vous avec le Président de la République. Si rien n’est fait jusqu’au 22 juin, il n’y aura pas d’examen car nous allons bloquer toutes les activités. Celles déjà entamées au niveau du technique, seront arrêtées et celles non entamées, ne seront pas réalisées », a conclu Jean Yves Abonga.
M.T.T
Procédant hier au siège du Synafeptci à Yopougon Saint André, à la lecture de la déclaration dudit Mouvement, creuset de sept (7) associations syndicales de ces ordres d’enseignement, le Coordonnateur général de la Cesci, Michel N’Dri, a rappelé qu’au plus fort de la crise de l’école, le 13 mars 2009, le Président de la République avait opté pour la négociation directe. Ce jour, il avait recommandé la formation d’une commission pour discuter directement avec lui sur leurs différentes revendications, la première quinzaine du mois d’avril 2009. Mais, à l’en croire, c’est le 21 avril 2009, sur insistance du Mouvement, que ladite commission a été mise sur pied et elle a travaillé les 21, 23 et 27 avril 2009 pour préparer la rencontre avec le Président de la République. « Depuis le 27 avril, ce sont de faux rendez-vous et des rencontres de ruse organisés par les ministres de la Fonction Publique Hubert Oulaye et les ministres techniques qui sont servis pour empêcher cette rencontre. De surcroît, le 13 mars, alors que le Président de la République avait ordonné le rétablissement de tous les salaires suspendus, le ministre Oulaye a décidé d’appliquer en partie cette instruction présidentielle. Pis, l’ultimatum du mouvement en date du 2 juin adressé au ministre de la Fonction Publique et aux ministres techniques, a glissé sur leur parapluie d’indifférence. Bref, pour un rendez-vous prévu pour deux semaines au plus tard, alors que nous avons montré notre bonne foi, trois mois après, le constat est là amer : rien que du dilatoire, du mépris et du dédain », explique-t-il. Pour protester contre ce mépris manifeste, le Mouvement des syndiqués a appelé « à boycotter tous les examens de fin d’année, à compter du 23 juin 2009». Pour sa part, le leader du Synesci Soro Mamadou a précisé que ce boycott des examens de la session 2009 est engagé pour exiger « sans délai la rencontre ave le Président de la République en vue de régler huit problèmes ». Ce sont le reversement des salaires gelés en novembre et décembre 2007, et en octobre 2008, le paiement des arriérés de salaires des enseignants retraités et rappelés à l’activité, la revalorisation salariale (adoption d’une nouvelle grille indiciaire revalorisée, paiement des indemnités de correction des examens, le retrait des sanctions infligées aux grévistes de Tiébissou, la prise des arrêtés individuels de reclassement et la mise en place de la commission interministérielle de promotion aux grades A5, A6 et A7. « Le Mouvement reste à l’écoute de la date du rendez-vous avec le Président de la République. Si rien n’est fait jusqu’au 22 juin, il n’y aura pas d’examen car nous allons bloquer toutes les activités. Celles déjà entamées au niveau du technique, seront arrêtées et celles non entamées, ne seront pas réalisées », a conclu Jean Yves Abonga.
M.T.T