Notre Voie : Monsieur le ministre, quelles sont vos impressions à la suite de la visite du chef de l’Etat, une visite maintes fois rejetée ?
Bleu Lainé : je rends grâce à Dieu ! Tellement de choses ont été dites sur cette visite. Et donc le fait qu’elle ait pu avoir lieu et connaître une parfaite réussite, je rends grâce à Dieu. Vous savez que chaque chose a son temps. Et cette période-ci où le président de la République est venu est le temps que Dieu avait prévu pour qu’il vienne. Et le monde a pu se rendre compte de la manière dont l’évènement s’est déroulé. Nous qualifions la visite d’Etat de réussie parce qu’elle a connu une adhésion populaire et une mobilisation sans faille. Les différents reports n’ont nullement émoussé le désir de nos parents de venir à la rencontre du président de la République. C’est une population meurtrie par beaucoup d’années de souffrance qui place tous ses espoirs dans celui qui incarne le courage et l’identité nationale. Il est vrai que les attentes sont grandes et même très grandes. Mais l’arrivée du président de la République est le début de l’espoir. L’espoir enfin que la paix est de retour et la guerre est véritablement finie. Pour ces populations qui ont tant souffert, la fin de la guerre et le retour de la paix sont une denrée sans prix. Ceux qui ont vécu dans la quiétude ne peuvent pas comprendre ce que cela peut représenter ici dans la région des montagnes. Je disais tantôt que cette visite est le début de l’espoir pour nos parents. Espoir de la restauration de nos infrastructures détruites ; espoir de la réinsertion de nos jeunes dans le circuit économique ; espoir de la réintégration de notre région dans la communauté nationale. A ce propos et eu égard à la situation déplorable de cette région, l’attente de la population est la mise en place d’un plan «Gbagbo» qui prendrait en compte les spécificités de ladite région dans cette période post-crise. Ce plan concernerait tous les secteurs d’activités pouvant remettre la région sur le chemin du développement avec un budget spécial. Ce peuple de montagnes est intimement persuadé que seul le président Gbagbo est capable de mettre en œuvre une telle volonté politique forte.
N.V. : Cette visite d’Etat qui était si attendue a-t-elle répondu à vos attentes ?
B.L. : cette visite d’Etat a répondu à nos attentes, cela est indéniable. D’abord, eu égard aux promesses immédiates faites par le chef de l’Etat et qui sont relatives à l’électrification des villages, au problème d’eau qui se pose ici avec acuité, au bitumage de 5 kilomètre de rue dans la ville. Ce sont là des choses qui sont autant de besoins des populations. Ensuite la lucarne ouverte par le président de la République sur le devenir de cette région. Le fait de vouloir en faire un pôle de développement ouvert sur les pays environnants ne peut que nous mettre du baume au cœur.
Vous savez que cette population des montagnes a particulièrement souffert de la guerre avec l’intrusion de combattants étrangers venus du Liberia, et le Premier ministre l’a reconnu publiquement. Et c’est justement ce qui justifie la mise sur pied du plan «Gbagbo» que toute la population appelle de tous ses vœux.
N.V. : Après cette visite fort réussie, quel message à l’endroit de vos sœurs et frères ?
B.L. : Je voudrais profiter de l’occasion que vous m’offrez si heureusement pour remercier toutes les populations, tous nos parents, vieux, adultes, femmes, jeunes, cadres, non travailleurs et élèves, bref, tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, ont contribué à la réussite de la visite du chef de l’Etat. La mobilisation a été permanente et extraordinaire. Cette visite du chef de l’Etat après 9 ans a été une occasion pour nous de nous retrouver. L’adhésion a été totale. Nous devons, dans cette dynamique nous pardonner les uns les autres et retrouver l’esprit de famille qui doit nous habiter définitivement. Chaque fils doit se sentir concerné par le développement de notre région. Chaque pierre qui sera apportée pour la reconstruction sera la bienvenue. Cela dit, c’est dans l’unité que nous allons gagner. C’est donc un appel à l’unité retrouvée que je veux lancer à l’endroit de tous nos frères et sœurs.
Pour terminer, je souhaite la mise en place d’un comité de suivi pour la réalisation de toutes les promesses faites par le président de la République. Vous savez, c’est le chef de l’Etat et en tant que tel, il a en charge tous les problèmes de la nation entière. Il nous revient donc de faire en sorte qu’il ne nous oublie pas.
Entretien réalisé à Man par Boga Sivori envoyé spécial
Bleu Lainé : je rends grâce à Dieu ! Tellement de choses ont été dites sur cette visite. Et donc le fait qu’elle ait pu avoir lieu et connaître une parfaite réussite, je rends grâce à Dieu. Vous savez que chaque chose a son temps. Et cette période-ci où le président de la République est venu est le temps que Dieu avait prévu pour qu’il vienne. Et le monde a pu se rendre compte de la manière dont l’évènement s’est déroulé. Nous qualifions la visite d’Etat de réussie parce qu’elle a connu une adhésion populaire et une mobilisation sans faille. Les différents reports n’ont nullement émoussé le désir de nos parents de venir à la rencontre du président de la République. C’est une population meurtrie par beaucoup d’années de souffrance qui place tous ses espoirs dans celui qui incarne le courage et l’identité nationale. Il est vrai que les attentes sont grandes et même très grandes. Mais l’arrivée du président de la République est le début de l’espoir. L’espoir enfin que la paix est de retour et la guerre est véritablement finie. Pour ces populations qui ont tant souffert, la fin de la guerre et le retour de la paix sont une denrée sans prix. Ceux qui ont vécu dans la quiétude ne peuvent pas comprendre ce que cela peut représenter ici dans la région des montagnes. Je disais tantôt que cette visite est le début de l’espoir pour nos parents. Espoir de la restauration de nos infrastructures détruites ; espoir de la réinsertion de nos jeunes dans le circuit économique ; espoir de la réintégration de notre région dans la communauté nationale. A ce propos et eu égard à la situation déplorable de cette région, l’attente de la population est la mise en place d’un plan «Gbagbo» qui prendrait en compte les spécificités de ladite région dans cette période post-crise. Ce plan concernerait tous les secteurs d’activités pouvant remettre la région sur le chemin du développement avec un budget spécial. Ce peuple de montagnes est intimement persuadé que seul le président Gbagbo est capable de mettre en œuvre une telle volonté politique forte.
N.V. : Cette visite d’Etat qui était si attendue a-t-elle répondu à vos attentes ?
B.L. : cette visite d’Etat a répondu à nos attentes, cela est indéniable. D’abord, eu égard aux promesses immédiates faites par le chef de l’Etat et qui sont relatives à l’électrification des villages, au problème d’eau qui se pose ici avec acuité, au bitumage de 5 kilomètre de rue dans la ville. Ce sont là des choses qui sont autant de besoins des populations. Ensuite la lucarne ouverte par le président de la République sur le devenir de cette région. Le fait de vouloir en faire un pôle de développement ouvert sur les pays environnants ne peut que nous mettre du baume au cœur.
Vous savez que cette population des montagnes a particulièrement souffert de la guerre avec l’intrusion de combattants étrangers venus du Liberia, et le Premier ministre l’a reconnu publiquement. Et c’est justement ce qui justifie la mise sur pied du plan «Gbagbo» que toute la population appelle de tous ses vœux.
N.V. : Après cette visite fort réussie, quel message à l’endroit de vos sœurs et frères ?
B.L. : Je voudrais profiter de l’occasion que vous m’offrez si heureusement pour remercier toutes les populations, tous nos parents, vieux, adultes, femmes, jeunes, cadres, non travailleurs et élèves, bref, tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, ont contribué à la réussite de la visite du chef de l’Etat. La mobilisation a été permanente et extraordinaire. Cette visite du chef de l’Etat après 9 ans a été une occasion pour nous de nous retrouver. L’adhésion a été totale. Nous devons, dans cette dynamique nous pardonner les uns les autres et retrouver l’esprit de famille qui doit nous habiter définitivement. Chaque fils doit se sentir concerné par le développement de notre région. Chaque pierre qui sera apportée pour la reconstruction sera la bienvenue. Cela dit, c’est dans l’unité que nous allons gagner. C’est donc un appel à l’unité retrouvée que je veux lancer à l’endroit de tous nos frères et sœurs.
Pour terminer, je souhaite la mise en place d’un comité de suivi pour la réalisation de toutes les promesses faites par le président de la République. Vous savez, c’est le chef de l’Etat et en tant que tel, il a en charge tous les problèmes de la nation entière. Il nous revient donc de faire en sorte qu’il ne nous oublie pas.
Entretien réalisé à Man par Boga Sivori envoyé spécial
