Le président de la République, M. Laurent Gbagbo a décidé de mettre fin au supplice des habitants des quartiers précaires, théâtre ces derniers jours de 19 morts, à la suite des pluies diluviennes qui s'abattaient sur Abidjan. “Suite aux inondations occasionnées par les pluies diluviennes qui se sont abattues dans l'après-midi du 11 à la matinée du 12 juin 2009, qui ont entraîné des pertes en vies humaines et de nombreux dégâts matériels, le président de la République a instruit le ministre de l'Intérieur, en charge de la prévention des risques et de la gestion des catastrophes, à l'effet de procéder au déguerpissement des populations des zones à risques sur le territoire du District d'Abidjan”, indique un communiqué de presse signé du directeur de l'Office national de la protection civile (ONPC), le contrôleur général de police, Kili Fagnidi Fiacre.
Ce communiqué précise que le directeur général de l'ONPC et le commandement du groupement des sapeurs pompiers militaires (GSPM) sont commis pour exécuter la mission en question. Les deux hommes, à en croire le même document, se sont même déjà “présentés dans les différents sites en compagnie des représentants des mairies concernées et des agents de la police”. Ce n'est pas tout. “Une partie de la population sinistrée a accepté de se faire reloger dans les abris et dans certaines familles à Attiécoubé”, poursuit ledit communiqué, faisant remarquer que la population visée mesure bien le danger “auquel elle est exposée”. D'où la poursuite des contacts avec “les autres victimes des zones sinistrées”, à en croire la même source.
Félix Teha Dessrait: dessrait@yahoo.fr
Ce communiqué précise que le directeur général de l'ONPC et le commandement du groupement des sapeurs pompiers militaires (GSPM) sont commis pour exécuter la mission en question. Les deux hommes, à en croire le même document, se sont même déjà “présentés dans les différents sites en compagnie des représentants des mairies concernées et des agents de la police”. Ce n'est pas tout. “Une partie de la population sinistrée a accepté de se faire reloger dans les abris et dans certaines familles à Attiécoubé”, poursuit ledit communiqué, faisant remarquer que la population visée mesure bien le danger “auquel elle est exposée”. D'où la poursuite des contacts avec “les autres victimes des zones sinistrées”, à en croire la même source.
Félix Teha Dessrait: dessrait@yahoo.fr