Le chef de l’Etat a répondu, le dimanche dernier à Ouaninou, à ceux qui estiment qu’il est en campagne électorale, dans le cadre de la visite d’Etat qu’il effectue depuis bientôt une semaine, dans le Grand-Ouest de la Côte d’Ivoire. Laurent Gbagbo a dit qu’il n’est pas dans cette partie du pays à la recherche de voix, mais plutôt pour penser au devenir de ses concitoyens.
«Je ne suis pas venu ici pour chercher des voix. Mais je suis là pour aider mes concitoyens à sortir de la pauvreté», a dit avec fermeté, le président de la République. Il a par la suite lancé un appel aux jeunes de la région du Bafing afin qu’ils s’investissent dans la culture des produits agricoles. Seule voie qui, selon lui, leur permettra de tourner le dos aux fusils pour se lancer dans la vie active : «J’ai très honte quand je vois des jeunes traîner dans cette ville et dans toute la Côte d’Ivoire entière. Parce que ce sont des valeurs que nous devons utiliser pour développer notre pays. (…) C’est pourquoi, je leur demande de se lancer dans la culture des produits agricoles afin de se prendre en charge».
Le chef de l’Etat s’est en outre offusqué contre ceux qui, dans leurs meetings, font des promesses qu’ils ne peuvent tenir: «Celui qui dit qu’il va vous distribuer de l’argent pour développer un pays, est un menteur parce que c’est pas comme ça qu’on arrive à développer une nation», a martelé le président de la République.
Laurent Gbagbo a par ailleurs révélé aux populations du nouveau département de Ouaninou que la paix est désormais de retour en terre d’Eburnie, à travers l’Accord politique de Ouagadougou (APO), accord qu’il a bien voulu signer avec son ennemi d’hier, le secrétaire général des Forces Nouvelles (FN) devenu depuis Premier ministre de Côte d’Ivoire. «Chères populations, je suis venu vous dire que la paix est revenue dans notre pays. Aujourd’hui, nous pouvons jubiler parce qu’il y a un temps pour pleurer et un temps pour rire. (…) Le temps pour rire est donc arrivé», a-t-il dit, avant d’inviter ses concitoyens à protéger jalousement la Côte d’Ivoire qui apparaît, selon lui, comme un cadeau que Dieu a donné au peuple ivoirien: «Nous devons œuvrer à la consolidation de notre pays, parce que c’est ce que nous avons de plus cher au monde», a souligné le chef de l’Etat.
Gervais Amany, Envoyé spécial à Touba
«Je ne suis pas venu ici pour chercher des voix. Mais je suis là pour aider mes concitoyens à sortir de la pauvreté», a dit avec fermeté, le président de la République. Il a par la suite lancé un appel aux jeunes de la région du Bafing afin qu’ils s’investissent dans la culture des produits agricoles. Seule voie qui, selon lui, leur permettra de tourner le dos aux fusils pour se lancer dans la vie active : «J’ai très honte quand je vois des jeunes traîner dans cette ville et dans toute la Côte d’Ivoire entière. Parce que ce sont des valeurs que nous devons utiliser pour développer notre pays. (…) C’est pourquoi, je leur demande de se lancer dans la culture des produits agricoles afin de se prendre en charge».
Le chef de l’Etat s’est en outre offusqué contre ceux qui, dans leurs meetings, font des promesses qu’ils ne peuvent tenir: «Celui qui dit qu’il va vous distribuer de l’argent pour développer un pays, est un menteur parce que c’est pas comme ça qu’on arrive à développer une nation», a martelé le président de la République.
Laurent Gbagbo a par ailleurs révélé aux populations du nouveau département de Ouaninou que la paix est désormais de retour en terre d’Eburnie, à travers l’Accord politique de Ouagadougou (APO), accord qu’il a bien voulu signer avec son ennemi d’hier, le secrétaire général des Forces Nouvelles (FN) devenu depuis Premier ministre de Côte d’Ivoire. «Chères populations, je suis venu vous dire que la paix est revenue dans notre pays. Aujourd’hui, nous pouvons jubiler parce qu’il y a un temps pour pleurer et un temps pour rire. (…) Le temps pour rire est donc arrivé», a-t-il dit, avant d’inviter ses concitoyens à protéger jalousement la Côte d’Ivoire qui apparaît, selon lui, comme un cadeau que Dieu a donné au peuple ivoirien: «Nous devons œuvrer à la consolidation de notre pays, parce que c’est ce que nous avons de plus cher au monde», a souligné le chef de l’Etat.
Gervais Amany, Envoyé spécial à Touba