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Société Publié le mercredi 17 juin 2009 | Fraternité Matin

Consultations régionales de l’Unicef : 45% des enfants de moins de 5 ans ne sont pas déclarés

Le lancement des consultations régionales, pour l’élaboration des stratégies nationales du développement intégré du jeune enfant, a eu lieu hier, au ministère d’Etat, ministère du Développement et du Plan. M. Basile Koukoui, de la section nutrition du bureau Unicef de Côte d’Ivoire, a, à cette occasion, cité les chiffres du recensement général de la population et de l’habitat de l’année 1998. Des chiffres pas du tout reluisants, qui montrent le faible taux d’encadrement intégral du jeune enfant en Côte d’Ivoire : 37% de la population a moins de 10 ans. 45% des enfants de moins de 5 ans ne sont pas déclarés à la naissance. Le taux de malnutrition sévère des enfants de moins de 5 ans est de 7 %. 127 enfants sur 1000 meurent avant leur 5ème anniversaire. 95% des enfants de 3 à 5 ans ne bénéficient d’aucune offre de préparation à l’école. Un enfant sur deux n’a pas accès à l’enseignement primaire. Les taux d’abandon et de redoublement du primaire sont extrêmement élevés et sont respectivement de 24 et 21 %.

M. Koukoui a indiqué qu’au plan institutionnel, la prise en charge du jeune enfant est confiée au ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, au ministère de la Femme, de la Famille et des Affaires sociales, au ministère de la Justice et des Droits de l’homme et au ministère de l’Education nationale. L’Unicef estime cependant que cette prise en charge, sectorielle dans son fondement, ne favorise pas un encadrement global de l’enfant. «Ce que nous comptons faire, c’est de les prendre en charge de façon globale», a déclaré M. Tétia Armand-Pierre, sous-directeur de la coordination à la direction générale du plan. Ainsi quand la femme est enceinte, il faut, selon lui, s’assurer que son alimentation est de qualité. Et qu’elle ne transmet pas le Vih/Sida à l’enfant… «Nous allons aller sur le terrain pour voir comment la prise en charge est faite à travers le pays». Pour cela le ministère va s’appuyer sur les directeurs régionaux, les collectivités régionales, les préfets et des équipes de terrain.

Pour sa part, M. Kouamé Lancina, qui représentait le directeur général du plan, a indiqué que du chemin a été parcouru. Des résultats significatifs ont été atteints. Mais ce qui reste à faire sur la prise en charge intégrale du jeune enfant est encore immense. Car depuis la crise de septembre 2002, le jeune enfant se trouve dans une situation de vulnérabilité de plus en plus aggravée par la paupérisation accrue des familles.

Marie-Adèle Djidjé
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