Le ministère de la Culture et de la Francophonie en collaboration avec l'Ufr des langues littératures et civilisations de l'Université de Cocody organisent un séminaire à partir d'aujourd'hui, jusqu'au 19 juin 2009, en vue de donner un statut respectable au ''Nouchi'', dans l’avenir.
“Le Nouchi, manifestation linguistique passagère du mal de vivre de la jeunesse, ou alternative possible d'une identité ivoirienne en construction''. C'est le thème qui sera abordé les 17, 18,19 juin prochain, à Nsa Hôtel de Grand-Bassam. Lors d'un séminaire, organisent le ministère de la Culture et de la francophonie en collaboration avec l'Ufr des langues, littératures et civilisations de l'université de Cocody. Pendant trois jours, des experts linguistiques se pencheront sérieusement sur ce concept qui, ces dernières décennies, menace le leardship de la langue française dans l'univers juvénile de la communication en Côte d'Ivoire. Dans le cadre de la Côte d'Ivoire, le français populaire ivoirien reste la langue la plus parlée. Mais, contraint à une situation de ballotage défavorable avec ''le français langue ivoirienne'' et le ''Nouchi'', le français populaire ivoirien est aujourd'hui, en voie d'affaiblissement. Le ''Nouchi'' était considéré au début comme l'apanage d'une frange de la population urbaine, jeune et déscolarisée. A savoir, des rebuts sociaux minoritaires en mal de reconnaissance. Le Nouchi a aujourd'hui, investi les lieux traditionnels. Dans ces conditions, il est utile de réfléchir sur ce code conquérant, véritable phénomène de culture en construction sous nos yeux.
Maty Gbané
“Le Nouchi, manifestation linguistique passagère du mal de vivre de la jeunesse, ou alternative possible d'une identité ivoirienne en construction''. C'est le thème qui sera abordé les 17, 18,19 juin prochain, à Nsa Hôtel de Grand-Bassam. Lors d'un séminaire, organisent le ministère de la Culture et de la francophonie en collaboration avec l'Ufr des langues, littératures et civilisations de l'université de Cocody. Pendant trois jours, des experts linguistiques se pencheront sérieusement sur ce concept qui, ces dernières décennies, menace le leardship de la langue française dans l'univers juvénile de la communication en Côte d'Ivoire. Dans le cadre de la Côte d'Ivoire, le français populaire ivoirien reste la langue la plus parlée. Mais, contraint à une situation de ballotage défavorable avec ''le français langue ivoirienne'' et le ''Nouchi'', le français populaire ivoirien est aujourd'hui, en voie d'affaiblissement. Le ''Nouchi'' était considéré au début comme l'apanage d'une frange de la population urbaine, jeune et déscolarisée. A savoir, des rebuts sociaux minoritaires en mal de reconnaissance. Le Nouchi a aujourd'hui, investi les lieux traditionnels. Dans ces conditions, il est utile de réfléchir sur ce code conquérant, véritable phénomène de culture en construction sous nos yeux.
Maty Gbané