Depuis un moment les cibles privilégiées des braqueurs sont les véhicules de types 4X4 et les grosses cylindrées. Le comble dans cette histoire, c’est qu’en général ces véhicules ne sont jamais retrouvés. Mais comment s’y prennent t-ils ? Mystère.
Cette question qui a longtemps hanté les esprits des responsables de sécurité semble avoir trouvé une réponse avec l’arrestation du Sieur DIOMANDE LACINA. En effet, le dimanche 14 juin 2009 en compagnie de ses acolytes, ils ont avec leurs armes voulu s’emparer du véhicule MITSUBISHI de type 4X4 immatriculé 4835 ER 01. Mais, le conducteur qui n’a pas voulu se laisser faire, fait échouer cette attaque en jetant les clés du véhicule dans l’obscurité. Les bandits qui ne s’attendaient pas à une telle réaction ouvrent le feu sur le conducteur et s’enfuient.
Alerté, le CeCOS (Centre de Commandement des Opérations de Sécurité) entreprend une battue dans les environs qui permet d’arrêter DIOMANDE LACINA. La fouille de ce dernier permet de saisir des pièces de véhicules qui se révèlent être celles du véhicule 4X4 qu’ils avaient tenté de braquer. Assurance, visite technique, carte grise, vignette,…, tout y est. La différence, les pièces en possession de DIOMANDE LACINA, portent son nom. Stupéfaction totale chez les agents du CeCOS car le véhicule a ses pièces. Mais, comment cela est-il possible ? Pour en savoir plus le CeCOS fait appel à la SONATT (Société National de Transport terrestre). Les responsables de cette structure après analyse de la carte grise reconnaissent que l’imprimé utilisé fait partir d’un lot d’imprimés livrés au guichet unique le 03 mars 2009. Par ailleurs, ils affirment que cette carte se différencie de celle du propriétaire par la date de mise en circulation du véhicule (09/07/2007 pour le propriétaire et 29/03/2008 pour les bandits), le numéro de série… La carte grise des bandits comporte également des ratures.
Bien de questions restent encore sans réponse. Comment ont-ils réussit a établir les pièces sans avoir le véhicule ? Qui sont les complices dans les différentes structures concernées ?
L’enquête diligentée par les agents du Centre de Commandement des Opérations de Sécurité permettra d’y voir plus clair.
L’arrestation de DIOMANDE LACINA vient en tout état de cause de nous livrer comment ces véhicules volés changent d’identité et disparaissent dans la nature. Mais, ce n’est pas tout car ces véhicules ne restent pas sur le territoire ivoirien. Les papiers établis permettent de franchir les corridors et barrages pour les pays de la sous région où les receleurs attendent. Selon, DIOMANDE LACINA, il devait conduire le véhicule au Burkina voisin moyennant la somme de 650.000 FCFA et c’est la raison pour laquelle les pièces du véhicule ont été établies à son nom.
Cette question qui a longtemps hanté les esprits des responsables de sécurité semble avoir trouvé une réponse avec l’arrestation du Sieur DIOMANDE LACINA. En effet, le dimanche 14 juin 2009 en compagnie de ses acolytes, ils ont avec leurs armes voulu s’emparer du véhicule MITSUBISHI de type 4X4 immatriculé 4835 ER 01. Mais, le conducteur qui n’a pas voulu se laisser faire, fait échouer cette attaque en jetant les clés du véhicule dans l’obscurité. Les bandits qui ne s’attendaient pas à une telle réaction ouvrent le feu sur le conducteur et s’enfuient.
Alerté, le CeCOS (Centre de Commandement des Opérations de Sécurité) entreprend une battue dans les environs qui permet d’arrêter DIOMANDE LACINA. La fouille de ce dernier permet de saisir des pièces de véhicules qui se révèlent être celles du véhicule 4X4 qu’ils avaient tenté de braquer. Assurance, visite technique, carte grise, vignette,…, tout y est. La différence, les pièces en possession de DIOMANDE LACINA, portent son nom. Stupéfaction totale chez les agents du CeCOS car le véhicule a ses pièces. Mais, comment cela est-il possible ? Pour en savoir plus le CeCOS fait appel à la SONATT (Société National de Transport terrestre). Les responsables de cette structure après analyse de la carte grise reconnaissent que l’imprimé utilisé fait partir d’un lot d’imprimés livrés au guichet unique le 03 mars 2009. Par ailleurs, ils affirment que cette carte se différencie de celle du propriétaire par la date de mise en circulation du véhicule (09/07/2007 pour le propriétaire et 29/03/2008 pour les bandits), le numéro de série… La carte grise des bandits comporte également des ratures.
Bien de questions restent encore sans réponse. Comment ont-ils réussit a établir les pièces sans avoir le véhicule ? Qui sont les complices dans les différentes structures concernées ?
L’enquête diligentée par les agents du Centre de Commandement des Opérations de Sécurité permettra d’y voir plus clair.
L’arrestation de DIOMANDE LACINA vient en tout état de cause de nous livrer comment ces véhicules volés changent d’identité et disparaissent dans la nature. Mais, ce n’est pas tout car ces véhicules ne restent pas sur le territoire ivoirien. Les papiers établis permettent de franchir les corridors et barrages pour les pays de la sous région où les receleurs attendent. Selon, DIOMANDE LACINA, il devait conduire le véhicule au Burkina voisin moyennant la somme de 650.000 FCFA et c’est la raison pour laquelle les pièces du véhicule ont été établies à son nom.
