Six jours de taule déjà, à l’école nationale de Police pour le commissaire de police, Chérif Souleymane, chef de service du 23 ème arrondissement (Yopougon-Andokoi). Il est accusé par le ministre de de l’Intérieur, Désiré Tagro, d’être impliqué dans une opération de production de fausses attestations d’identité au profit de personnes étrangères. Mais, personne au sein de la communauté des commissaires de Police ne veut y croire, même si aucun ne veut parler à visage découvert. «Je connais ce jeune, je n’y crois pas du tout. Dans quel intérêt se lancerait-il dans une telle entreprise? S’il vous plaît savez-vous ce que pèse un commissaire de Police dans notre société?», s’interroge ce Commissaire.
«Que les politiciens ne nous mêlent pas à leur palabre. Un commissaire a mieux à faire que de se livrer à un commerce de fausses attestations d’identité», plaide pour sa part, ce commissaire adjoint à l’intérieur du pays.
Pour ce chef de service d’un commissariat du District d’Abidjan, les sous-préfets délivrent les attestations d’identité sans être inquiétés, de même que les juges délivrent des certificats de nationalité mais quand il s’agit d’un Commissaire de police, c’est autre chose. La hiérarchie policière a installé la suspicion. « Nous allons demander aux préfets de Police de signer eux-mêmes les attestations d’identité. On veut faire de nous des acteurs politiques. Il y’a trop d’abus », s’indigne cette dame commissaire.
Signalons que les enquêteurs de la Direction de la police criminelle (Dpc) sont retournés lundi au commissariat du 23ème arrondissement à la recherche d’éléments compromettants. Mais en vain ! Les documents précédemment brandis comme preuves ne comportent ni signature, ni cachet, ni numéro d’enregistrement. Cependant, la partie n’est pas encore gagnée pour le commissaire Chérif Souleymane car, il est l’objet d’un marchandage politique. Le pouvoir veut encore crier à la fraude sur la nationalité. Alors, il cherche des boucs émissaires.
Coulibaly Brahima
«Que les politiciens ne nous mêlent pas à leur palabre. Un commissaire a mieux à faire que de se livrer à un commerce de fausses attestations d’identité», plaide pour sa part, ce commissaire adjoint à l’intérieur du pays.
Pour ce chef de service d’un commissariat du District d’Abidjan, les sous-préfets délivrent les attestations d’identité sans être inquiétés, de même que les juges délivrent des certificats de nationalité mais quand il s’agit d’un Commissaire de police, c’est autre chose. La hiérarchie policière a installé la suspicion. « Nous allons demander aux préfets de Police de signer eux-mêmes les attestations d’identité. On veut faire de nous des acteurs politiques. Il y’a trop d’abus », s’indigne cette dame commissaire.
Signalons que les enquêteurs de la Direction de la police criminelle (Dpc) sont retournés lundi au commissariat du 23ème arrondissement à la recherche d’éléments compromettants. Mais en vain ! Les documents précédemment brandis comme preuves ne comportent ni signature, ni cachet, ni numéro d’enregistrement. Cependant, la partie n’est pas encore gagnée pour le commissaire Chérif Souleymane car, il est l’objet d’un marchandage politique. Le pouvoir veut encore crier à la fraude sur la nationalité. Alors, il cherche des boucs émissaires.
Coulibaly Brahima