C’est dans un enthousiasme bon enfant que s’est déroulée, mardi, au Golf hôtel, la cérémonie d’investiture du nouveau bureau du Conseil exécutif de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci).
Au cours de son discours-programme, le président élu, Paulin Criwa Zéli, a annoncé de vastes chantiers aux plans, social, de la formation et de la pratique professionnelle. Ceux-ci, à l’en croire, devraient, pour être opératoires, s’inscrire dans une dynamique de «rupture». Rupture qui ne signifie pas, selon lui, que les aînés aient failli mais parce que ce sont «les exigences du moment». Cette rupture est d’autant endogène aux rangs des journalistes que le président de l’Union les interpelle en des mots verts et crus: «cessons d’être perçus dans l’opinion comme des maîtres chanteurs, des racketteurs, des pyromanes…». Et Criwa de proclamer : «non, nous n’avons pas droit à l’erreur !». C’est pourquoi, le 4è président de l’Unjci engage ses confrères à plus de responsabilité, à une soumission aux lois qui vont de pair avec un ancrage éthique et déontologique de tous les instants et à un partenariat avec les autres corps sociaux (forces de défense et de sécurité, société civile, classe politique, religieux, chefs traditionnels, opérateurs économiques). Ceci, dans la perspective du retour à la paix. En interne, il annonce l’ébauche d’une opération immobilière au profit des journalistes, la mise sur pied d’un fonds de solidarité en août, la mise en application de la convention collective réformée à partir du 30 juin et la réforme du Prix Ebony dès le mois de juillet. D’ailleurs Diégou Bailly, l’un des pères fondateurs de l’Union, décédé cette année, se verra immortalisé par le parrainage des prix sectoriels qui devraient voir leur retour. Au nom du ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané, co-parrain de la cérémonie d’investiture, avec son homologue de l’Intérieur, Désiré Tagro, son directeur de cabinet adjoint, Mme Ida Allo, invitera le bureau du Conseil à «anticiper d’éventuelles scissions». Le président sortant, Amos Béhonao, sous le regard de plusieurs responsables des organes de régulation et d’autorégulation des médias, des autres associations et syndicats de la corporation et du Conseiller spécial du Chef de l’Etat (haut patron de la cérémonie), en charge de la réforme des médias, Georges Aboké, a officiellement installé son successeur dans ses nouvelles charges, en compagnie des 23 membres de son bureau.
Rémi Coulibaly
Au cours de son discours-programme, le président élu, Paulin Criwa Zéli, a annoncé de vastes chantiers aux plans, social, de la formation et de la pratique professionnelle. Ceux-ci, à l’en croire, devraient, pour être opératoires, s’inscrire dans une dynamique de «rupture». Rupture qui ne signifie pas, selon lui, que les aînés aient failli mais parce que ce sont «les exigences du moment». Cette rupture est d’autant endogène aux rangs des journalistes que le président de l’Union les interpelle en des mots verts et crus: «cessons d’être perçus dans l’opinion comme des maîtres chanteurs, des racketteurs, des pyromanes…». Et Criwa de proclamer : «non, nous n’avons pas droit à l’erreur !». C’est pourquoi, le 4è président de l’Unjci engage ses confrères à plus de responsabilité, à une soumission aux lois qui vont de pair avec un ancrage éthique et déontologique de tous les instants et à un partenariat avec les autres corps sociaux (forces de défense et de sécurité, société civile, classe politique, religieux, chefs traditionnels, opérateurs économiques). Ceci, dans la perspective du retour à la paix. En interne, il annonce l’ébauche d’une opération immobilière au profit des journalistes, la mise sur pied d’un fonds de solidarité en août, la mise en application de la convention collective réformée à partir du 30 juin et la réforme du Prix Ebony dès le mois de juillet. D’ailleurs Diégou Bailly, l’un des pères fondateurs de l’Union, décédé cette année, se verra immortalisé par le parrainage des prix sectoriels qui devraient voir leur retour. Au nom du ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané, co-parrain de la cérémonie d’investiture, avec son homologue de l’Intérieur, Désiré Tagro, son directeur de cabinet adjoint, Mme Ida Allo, invitera le bureau du Conseil à «anticiper d’éventuelles scissions». Le président sortant, Amos Béhonao, sous le regard de plusieurs responsables des organes de régulation et d’autorégulation des médias, des autres associations et syndicats de la corporation et du Conseiller spécial du Chef de l’Etat (haut patron de la cérémonie), en charge de la réforme des médias, Georges Aboké, a officiellement installé son successeur dans ses nouvelles charges, en compagnie des 23 membres de son bureau.
Rémi Coulibaly
